chapitre 48

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On a fait quelques choses de tout aussi sportif. Je rougis en repensant aux moments qu'on a passé. C'est tellement nouveau pour moi. Je marche jusqu'à enfin apercevoir mon père. Il est assis sur un banc en marbre blanc, le regard dans le vide. Il a l'air complètement perdue dans ses pensées. Je m'avance prudemment vers lui pour ne pas le brusquer. Je m'assois à côté de lui et il se tourne vers moi. Il me fait un petit sourire.

-Alors cette balade elle était bien ?

-Oui ça m'a fait du bien, et puis Noah est très attentionné avec moi, je suis contente de le retrouver.

Je préfère mentir. Je ne vais pas lui dire qu'on a couché ensemble aussi, et puis quoi encore ?

-Je suis contente que ça t'es plu, j'ai réalisé que j'ai était trop loin avec toi, essayer de t'empêcher d'être avec Noah ne servirait à rien, vous vous aimez et je ne peux rien y faire contre, depuis que t'es avec lui t'a changé et en bien, je te sens plus heureuse surtout depuis ces derniers jours, alors je tenais à m'excuser, je ne veux que ton bonheur.

Il me prend la main avec un petit sourire. Eh bien moi qui pensait qu'il allait être furieux, ça va être plus simple que prévue. Mais je suis contente qu'il ait assumé cette erreur et je ne lui en veux pas.

-Papa je ne t'en veux pas, je sais que c'est dur pour toi, et crois moi je suis vraiment heureuse avec lui, et j'étais venue te dire quelque chose, Noah et moi on aimerait ce marier avant demain, je sais c'est très court et tu ne veux peut être pas mais le frère de Noah, le roi, il est gravement malade et il lui reste que quelques jours et l'un de ses plus grand vœu de voir notre mariage.

-Très bien, si tel est votre choix, votre décision à l'air choisie, et après que vous aurez prononcé vos vœux ce sera trop tard, la seule chose qui pourra vous séparer c'est la mort, ce que je ne souhaite absolument pas, mais il faut que tu sois sûr de ton choix, c'est tout ce que j'ai à te dire, déclare mon père d'un ton rassurant.

-Oui je suis sûr de mon choix, je ne regretterai jamais, c'est l'homme de ma vie, j'en suis sûr et certain.

-Tu sais à qui tu me fais penser ? A ta mère, tu lui ressembles autant physiquement que mentalement, elle serai si fier de toi.

Il me fait un sourire triste. Il est ému.

Il va presque me faire pleurer. On ne parle pas beaucoup de maman, je sais qu'il l'aimait beaucoup, et quand elle est morte à ma naissance, il a était brisé mais il a surmonté tout ça pour moi.

-Je l'espère vraiment qu'elle aurait était fier de moi.

-Je me rappelle encore le jour où je l'es rencontrer, ta mère, elle était si belle dans sa robe pourpre, j'ai eu le coup de foudre direct, c'était une évidence pour moi, elle était en train de vendre des écharpes qu'elle avait cousue elle-même, alors je me suis approcher d'elle, elle m'a souris à mon arrivé et j'ai commencé à discuter avec elle de façon si naturelle, finalement je revenais la voir tous les jours sur le marché jusqu'à ce que je rencontre ses parents, ils n'ont pas apprécié le faite que je la courtisais, et ne voulait pas que ta mère et moi on se voit, mais l'amour est plus fort que tout, alors on s'est vu en cachette et un jour j'ai voulu tenter de demander sa main à son père, il a refusé et disait que je ne méritais d'être son mari, ils n'acceptaient pas notre relation alors on est partis tous les deux, on s'est installé ici près du village, on s'est marié rien que tous les deux avec un prêtre, ta mère vendait des produits qu'elle cousait elle-même tandis que moi j'ai commencé mon commerce d'homme d'affaires, j'ai plutôt bien réussi jusqu'à maintenant, et puis deux ans après, ta mère m'a annoncé qu'elle était enceinte de toi, j'étais l'homme le plus heureux au monde, ma femme portait notre enfant, le fruit de notre amour, la grossesse se passait à merveille, elle a arrêté de vendre au marché pour pouvoir se consacrer à elle, et moi je faisais le plus possible pour qu'elle ne manque de rien, le jour de l'accouchement c'est là que tout a basculé, elle perdait les eaux alors je l'es directement emmener au village avec la calèche chez le médecin, ses contraction était de plus en plus proches alors le médecin lui a demander de poussé, mais plus le temps passer et plus elle se fatigué, j'avais si peur pour elle, je ne voulais pas la perdre et encore moins toi, elle a utilisé les dernières forces qui lui rester pour te donner la vie, elle était si fatigué mais je me suis dit que le plus dur était passé, elle ta pris dans ses bras ensuite le médecin s'est occupé de toi pour te laver et changer, elle a commencé à convulsé et je ne savais pas quoi faire, des infirmiers ont essayé coûte que coûte de la sauver mais ils n'ont pas réussi, j'étais dévasté, mais il fallait que je reste fort pour toi, notre petite princesse, après tout ce temps je n'arrive toujours pas à l'oublier mais je vis sans elle, je n'es pas le choix, je t'es toi et c'est le plus important.

Mon père laisse couler quelques larmes.

On se prend dans les bras. Je me mets moi aussi à pleurer. Je ne l'es jamais vue ma mère et c'est très dur pour moi aussi. Mon père a dû jouer le rôle de père mais aussi celui de la mère quand j'avais besoin. J'ai de la chance de l'avoir, c'est le meilleur père.

-Papa, je...je sais que c'est compliqué pour toi d'en parler, tu l'aimais tellement, et je sais que tu ne veux que mon bien, et j'ai de la chance que tu sois la pour moi, je te remercie du fond du cœur, tu as peur pour moi je le sais, mais tout va bien et Noah et moi on s'aime comme toi et maman, c'est pareille.

Hylla et le prince Où les histoires vivent. Découvrez maintenant