chapitre 28

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Je prends la mixture et je me dis que si elle ici c'est qu'il faut que je la prenne. Je le bois et grimace. Ce n'est définitivement pas bon. Je le repose et décide de me lever. Je me lève et je prends quelques secondes pour me maintenir et ne pas tomber. J'enfile un peignoir et marche difficilement. Je me sens encore faible.

J'ouvre la porte doucement et me retiens à la barre d'escaliers. Je souffle et prend mon temps. J'entends des voix en bas et je descends en douceur et arrive à la cuisine. Il y a deux hommes qui sont en train de discuter. Je sens mes jambes faiblir. Les deux hommes se retourne vers moi et s'avance.

-Hylla, tu es encore trop faible pour sortir du lit, dit l'homme qui semble être plus âgée.

Je crois que c'est mon père mais cela est encore très flou. Sa se trouve il ne l'es pas du tout.

-Je...Qu'es ce qui c'est passer ?...Je ne sais pas qui vous êtes.

Ma voix est très faible et je sens mes jambes trembler à force de rester debout.

Je vois son visage se décomposer et l'homme à côté à la même expression. Ça veut dire que je les connaissais tous les deux.

-Tu...Tu te souviens de plus rien ? Mais comment c'est possible ? Dit le même homme en s'avançant vers moi.

Je ferme les yeux quelques secondes car je me sens si faible et je sens mes jambes lâcher. Moi qui croyais atterrir au sol je suis rattrapé par quelqu'un et je sombre dans le néant.

**Pdv de Noah**

Depuis qu'elle est rentrée chez elle, j'ai l'impression que ma vie n'es plus la même. Elle avait radicalement changé ma vie. Tout était mieux avec elle. J'essaye de ne pas penser à elle mais c'est compliqué. Elle reste dans ma tête et ça va me rendre complètement fou. Elle va me rendre dingue cette femme. Je soupire et tape du doigt sur mon bureau. Sa fait des jours qu'elle n'est plus dans le château mais j'arrive encore à l'avoir dans la tête comment c'est possible ? Elle ne peut pas être aussi importante pour moi même si j'avais de l'attachement pour elle je ne peux pas l'aimer autant ? Je ne comprends plus rien. Quelqu'un toque à la porte de mon bureau.

-Entrez !

Un garde rentre dans mon bureau le visage plutôt préoccuper. Je fronce les sourcils.

-Votre altesse, c'est le roi, son état s'est aggravé, il a fait un nouveau malaise, les médicaments font de moins en moins d'effets.

Le garde à l'air autant inquiet sur moi. En même temps mon frère est l'un des meilleurs rois que ce pays est pu avoir alors c'est normal que tout le monde est touché de la santé du roi.

-J'arrive.

Je me lève et pars directement vers les appartements de mon frère. Je rentre sans toquer sachant que l'intimité n'est pas de rigueur en ce moment. Ce n'est pas comme si j'allais le retrouver avec une femme dans le lit. Je le trouve allongé parmi pleins de coussins pour qu'il soit bien installé et qu'il ne bouge pas. Il a l'air vraiment fatigué par rapport à d'habitude et même si je ne veux pas l'admettre mais la maladie progresse plus vite que je ne le voulais. Je m'avance près de lui et m'assois pour être à sa hauteur.

-Ne fais pas cette tête Noah, tu savais bien que ça allait être de pire en pire, dit-il faiblement en fermant les yeux de temps en temps comme si parler était une souffrance.

-Je savais que ça allait arriver mais je ne le voulais pas, je n'aime pas savoir que sa s'aggrave car je ne veux pas te perdre, t'es mon frère.

Je n'arrive pas à m'imaginer sans lui...C'est mon frère de savoir que je vais le perdre, c'est la pire des sensations. Je lui prends la main en soupirant.

-Je sais que c'est dur...Mais t'es un battant crois-moi tu vas y arriver et c'est ce que je veux, je veux que tu continues, que tu ne te renferme pas sur toi, s'il te plaît, je sais comment tu peux être alors écoute moi.

Il me serre la main faiblement. Il n'a pas beaucoup de force et j'ai peur que ce soit ces dernières heures. Il ne peut pas mourir maintenant.

-Je ferais ce que je peux, c'est compliqué pour moi ce qu'il t'arrive, mais je vais essayer de prendre note de ce que tu me dis.

Il sourit faiblement.

Quelqu'un toque de nouveau à la porte. Et bien on est sollicité aujourd'hui.

-Oui vous pouvez entrée, dis-je.

Je me tourne vers la porte attendant que la personne rentre. Un garde s'approche avec une lettre dans une main.

-Votre altesse, c'est une lettre de monsieur de Beauvoir, c'est urgent apparemment.

Le garde me tend la lettre que je prends intrigué. Pourquoi il m'envoie une lettre et surtout que cela soit urgent. Et si c'était Hylla qui avait un problème ? Et si c'était grave ? Je m'en voudrais car sa aurait était de ma faute étant donné que je les fais renvoyé chez elle. J'ai presque peur d'ouvrir cette lettre. Je l'ouvre et sors la lettre du père d'Hylla.

Votre Altesse,

Désolé de vous déranger alors que vous avez sûrement beaucoup de travail en ce moment même. Je vous écris au sujet de ma fille, Hylla. Elle est tombée gravement malade et son état s'aggrave chaque heure qui passe. Un médecin est déjà passé et lui a donné un remède mais ça fait deux jours qu'elle ne s'est pas réveillé et je crains le pire. J'ai peur que le médecin avec qui j'ai pris contact a donné un mauvais remède à ma fille et je ne le retrouve pas. Il a disparu et cela renforce l'idée qu'il voulait du mal à ma fille. Si vous pouviez avec vos contact et je sais que vous avez plus de moyens que moi pour le retrouver, ce qu'il a fait est impardonnable et je sais que malgré le fait que vous avez annulé le mariage avec ma fille, vous êtes particulièrement attaché à elle, et je pense que c'est réciproque. Je vous le demande en tant qu'homme honorable et si vous avez un minimum d'attachement pour ma fille je vous conjure de m'aider.

Monsieur Beauvoir

Putain si je retrouve l'enfoiré qui a fait sa je vais le tuer.

Hylla et le prince Où les histoires vivent. Découvrez maintenant