chapitre 74

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Les deux hommes voient qu'ils ne peuvent rien faire et je les vois déposés leurs armes. L'un d'eux se met à sourire. C'est le plus âgée des deux je dirais.

-Vous pensez nous avoir coincés pas vrai ? Déclare-t-il d'un rire.

-Vous l'êtes, je ne vois pas comment vous pourriez vous en sortir, lui dis-je serrant la mâchoire.

L'un des deux hommes est l'homme qui a empoisonné ma femme. Qui a voulu la tuée. Je suis prêt à parier que c'est l'homme qui je ne parle pas. Il ne dit rien et reste en retrait, tout le contraire de l'autre.

-C'est ce que vous pensez, quand vous arriverez au château, il sera trop tard sûrement.

Son sourire s'élargit. Que veut-il dire ? Je l'attrape par le col de son tee-shirt et le plaque contre le mur.

-Ça suffit les conneries maintenant ! De quoi parlez-vous ?

Mon visage est très près du sien et je peux voir de la peur.

-Lâcher mon père ! Dit une voix féminine derrière nous.

C'est sa fille donc cet homme est Barney Styles.

J'avais bien raison, c'est l'autre homme qui a tenté de tuer ma femme. Il va le regretter. Je lâche le col de Barney mais lui donne un coup dans le visage. Il est autant complice qu'Adam, il le mérite. Il reste collé au mur, en se tenant la mâchoire. Il me lance un regard noir.

-Vous allez le regretter pour vous en être pris à ma femme, vous tous, je n'ai plus qu'à trouver Constance et tour sera définitivement régler.

-Ma fille aurait était beaucoup mieux que cette...femme.

Il exprime une mine de dégoût et ça me met hors de moi.

-Vous avez essayé de la tuer en l'empoisonnant, et comme vous avez constaté qu'elle était toujours vivante et que j'ai découvert vos manigances, surtout celles de votre femme, alors vous avez mis le feu à la maison pendant notre sommeil en étant sur de bloquer tous les accès, mais une fois de plus, nous sommes encore vivant, est comme j'ai trouvé qui était derrière tout ça, vous savez que vous êtes fichu, maintenant je vais vous poser une dernière question, ou est Constance ?

Je garde mon arme bien en main.

Ils vont tenter quelques choses. Je le sens. Si Adam pensait que je ne le voyais pas étant donné que je parle avec Barney.

-Constance n'es pas ici, mais ta femme risque de la voir assez vite, dit-il d'un rire mesquin, diabolique.

Qu'es ce qu'il raconte encore ? Ne me dites pas que Constance est partie en direction du château pour s'attaquer à ma femme ?

-Que va-t-elle faire ?

Je perds peu à peu le contrôle.

-Vous le découvrirai bien assez tôt, quoi que si vous mourrez ici, avant elle, vous ne le saurez jamais, et ne la reverrai plus.

Son visage ne reflète que le plaisir de savoir qu'il va nous faire du mal. Il n'a aucun cœur. Je vois Adam lever une arme vers nous mais je suis plus rapide que lui et tire sans viser. La balle touche sa poitrine et il atterrit au sol dans un cri de douleur. Je pointe mon arme vers Barney et il lâche la sienne.

-C'est vous qui aller mourir ici, si il arrive quoi que ce soit à ma femme, je vous tuerai, avez-vous compris ? Dis-je sur un ton des plus durs.

Il hoche la tête terrifié et lève les mains.

-Occupez-vous de lui je dois absolument retourner au château, si il bouge, ou si il parle, tuez le.

Je sors de la maison et monte dans la calèche.

-Amenez moi au château et tout de suite ! Allez au plus vite, c'est une urgence.

La calèche avance et je range mon arme derrière ma chemise, avec des taches de sang. Il n'y en a pas beaucoup mais cela m'importe. Je n'ai pas d'autres chemises et je n'ai pas le temps de la changer.

Le trajet est long et je n'arrête pas de penser à Hylla. Et si Constance lui avait fait du mal ? Et si j'arrivais trop tard ? Je m'en veux de l'avoir laisser toute seule. En plus elle est enceinte. Je ne veux pas qu'elle lui fasse du mal. Pas ma femme.

La calèche arrive dans la cour et je ne lui laisse pas le temps de s'arrêter, je descends avant. Je me précipite dans le château et cours vers notre chambre. Je donne un énorme coup d'épaule dans la porte, mon arme à la main. Constance est derrière Hylla, son arme pointé contre sa tempe. Je me fige face à eux. Hylla est tétanisé, et des larmes coulent sur son visage.

-Lâche la, elle n'a rien fait, dis-je d'une voix impuissant.

Je ne veux pas qu'elle la blesse. Elle est tout pour moi.

-Elle à tout gâché ! C'était à ma fille d'être votre femme ! Elle était faite pour vous. Elle vous a manipulé ! Crie-t-elle hystérique.

Je dois choisir mes mots avec prudence. Elle n'est pas dans son état normal. Ça me fait mal de la voir comme ça, je la connais depuis que je suis tour petit. Je ne comprends pas quand elle a pu changer ainsi.

-Je suis désolé, mais je suis amoureux d'Hylla, ce n'est pas contre votre fille, je veux être avec Hylla, je suis heureux.

-Non ! Non ! Ce n'est pas possible, vous saurez aimer ma fille, il faut qu'elle disparaisse et le seule moyen c'est sa mort, vous serez mieux sans elle.

Les larmes de Constance coulent sur son visage. Ses larmes ne m'affectent pas autant que celle d'Hylla. Une main est posée sur son ventre. Je jure la faire sortir d'ici en vie. Je ne me le pardonnerai jamais. Je l'aime trop pour la perdre, encore moins maintenant alors qu'elle porte mon enfant, notre enfant. 

Hylla et le prince Où les histoires vivent. Découvrez maintenant