Une vie stable, un quotidien banale, une existence ordinaire dans sa cité. Pourtant Sheirazade l'ignore mais cette rencontre fera prendre un tournent décisif à sa vie.
Ce regard et tout change. Ce regard et rien ne sera plus pareil...Cette rencontr...
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Je suis seul à la maison : les jumeaux sont au collège, Mohamed est dehors et maman est allé chez sa pote.
Je mangeais des chips devant la télé, la porte de la maison sonne. Je me lève et part ouvrir. Sur le seuil de la porte se trouve le pote à mon frère, non pas son pote, c'est le mec, enfin Redouane. Il me semble qu'il s'appel comme ça.
- Moi : Hum... salam.
- Redouane : Il est là Mohamed ?
- Moi : Non.
Je me souviens de la fois où je l'avais laisser devant la porte. Mon frère n'avait pas aimé.
- Moi : Tu peux rentrer si tu veux, je vais l'appeler.
Il hoche la tête et entre. Je ferme la porte derrière lui et réfléchis à ce que je venais de dire. J'suis trop con, et si Mohamed ne peut pas venir ? Je suis seul avec lui là.
Il s'assoit sur le fauteuil et reste sur son tel. Je le regarde discrètement, il était habillé en survêt' comme d'hab.
Je monte en haut et appel Mohamed. J'ai dû l'appeler plusieurs fois avant qu'il décroche.
- Mohamed : Quoi ?
- Moi : Déjà tu dis pas quoi, parle bien.
- Mohamed : J'vais te niquer, tu veux quoi ?
- Moi : Ton pote est à la maison, il t'attend.
- Mohamed : Quel pote ?
- Moi : Euh... Redouane je crois.
- Mohamed : Tu crois ou t'es sûr que c'est lui ?
- Moi : Oui c'est lui.
- Mohamed : Putain j'suis grave loin là, je savais pas qu'il allait passer.
- Moi : Je lui dis que tu peux pas venir ?
- Mohamed : Non, dis lui rien j'arrive.
- Moi : Je lui dis que t'arrives ?
- Mohamed : Non ne parle pas avec lui ! J'arrive.
- Moi : Euh ok.
On raccroche.
Y a rien de logique dans ce qu'il raconte, non mais, je suis obligé de transmettre qu'il vient pour que le mec soit au moins au courant.
J'avance vers les escaliers et m'apprête à descendre lorsque je loupe une marche et dévale les escaliers la tête la première. J'atteins le bas des escaliers sous le choc, une douleur terrible à la tête et à la jambe !
Putain fais chier !
- Redouane : Ça va ?
Merde, je l'avais oublié durant quelques secondes cuila. La honte, je suis tombé comme une merde devant lui.
