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[...]

Quelques minutes après on entend la sirène des pompiers ils arrivent et direct ils s'occupent d'Hamza. Nous on a reculé, on les regardaient ils faisaient des trucs chelou avec des machines.

Ça a durée de longue minutes quand un pompier se lève et me regarde d'un air contrarié.

- Pompier : Nous somme désolé monsieur mais malheureusement il est décédé...

- Moi : Hein ? Quoi ? Nan nan wAllah c'est pas possible monsieurs... Il n'est pas mort !

- Pompier : Nous somme vraiment désolé on aimeraient vous dire le contraire mais... Ça fais déjà une dizaine de minutes qu'il ne respire plus.

- Moi : Nan !!! Putain pas mon frère ce n'est pas possible...

Soubhan'Allah, ya Rabbi....

Ma voix se brise en un sanglot qui m'étrangle. Bordel, Hamza s'est fais butter et moi j'ai rien vue. Bâtarde de vie ! Cette cité va tous nous engouffrer elle nous empoisonne et nous colle au cul jusqu'à la mort. Comment pourrais-je expliquer la mort de mon frère alors que je réalise toujours pas !

Un pompier arrive avec un brancard, il le pose dessus et recouvre tout son corps et son visage d'un drap blanc. Et moi qui les chabe d'un regard vide, les larmes qui commence à couler.

<<Comment je ferais pour annoncer ta mort? Dire au genre d'la tess que t'es parti juste parce que tu voulais m'accompagner? Comment j'vais annoncer à ta mère et à ta sœur que le seul homme de leurs vie s'en est aller pour une autre. Mon frère... Bordel c'est d'ma faute si tes mort, j'ai fais l'bohnome tu m'a suivis dans mes couillasses et voilà qu'tu tombe plus bat que moi. J'pourrais donner mes veines pour retourner en arrière et t'empêcher de venir avec moi. J'suis al sans acte, sans vices, sans rien. J'suis juste al les larmes aux yeux à te regarder monter dans c'camion d'pompier mon frérot>>.

- Pompier : Vous voulez nous suivre monsieur?

Je hoche la tête et je monte dans le camion, Nedir m'y accompagne et le camion démarre dans un silence profond.

Mes larmes continuent d'couler.

<<Ouais frère wAllah j'te regarde sous ce drap à réaliser qu'tes réellement parti>>.

Arrivé à l'hôpital, ils font descendre le matelas et on entre dans l'hosto.

On attend dans le couloir tandis que eux ils emmènent Hamza.

Je branche mon téléphone à une prise dans le couloir de l'hôpital. Je le regarde se rallumer.
Mon téléphone se met à sonner, c'est Ilyas qui m'appel, je décroche.

- Moi :...

- Ilyas : Allô Réda?

- Moi : Eh frère wAllah pardon, pardon j'te jure si j'aurais su j't'aurais écouter frère et y'aurais pas eu tout ça.

Sheirazade - Les destins liés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant