Une vie stable, un quotidien banale, une existence ordinaire dans sa cité. Pourtant Sheirazade l'ignore mais cette rencontre fera prendre un tournent décisif à sa vie.
Ce regard et tout change. Ce regard et rien ne sera plus pareil...Cette rencontr...
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Je sèche vite mes larmes et je descend ouvrir. Et c'était LES KEUFS...
- Policier : Redouane Bekri?
- Moi : Oui.
- Policier : (en montrant sa carte) Police judiciaire, vous êtes en état d'arrestation...
- Moi : Quoi?!
- Policier : On vous arrêt monsieur.
- Moi : D'où? As-y as-y est-ce que vous avez un mandat d'arrêt déjà?
Il le sort et me le montre. Fils de pute.
- Policier : Allez vite vous habiller on vous attend.
Je le chabe de travers et monte de ma chambre.
Bâtarde de vie, elle nous collera au cul jusqu'à la mort. J'ai perdu mon frère que ce matin et al j'me fait arrêter. C'est quoi cette ive? Hein? J'ai jamais demander à exister moi, que de l'ombre dans ma vie y'a aucune issus qui te sors de la merde, toujours à nager vers le haram et regarder le parallèle de cette existence avec un regard de pouilleux. Ouais ouais j'suis un rat de cité, usé par le temps, usé par la drogue, usé par les clopes, usé par la cité. La galère elle nous lâchera jamais tant qu'on ne crève pas, j'ai la rage quand j'y repense.
Je m'habille vite fait, je regarde autour de moi et je mate le sinistre de ma vie. Je me regarde dans le miroir et j'me vois d'un regard avec mépris. Ouais ouais j'ai 26 pige et j'ai rien branler d'ma vie, toujours le même, rien ne change, je serais toujours le même parce que rien ne changera. J'abhorre cette vie ou plutôt la mienne, parce que y'a des gens qui réussisse, ouais ouais avec le sourire aux lèvres fière d'avoir la lumière dans leur vie, savoir toujours quel chemin prendre, ce genre de personne n'ont rien à s'douter tandis que moi, plus j'grandis plus j'menfonce dans l'brouillard.
La sonnerie de mon phone me sors de mes pensé c'est un appel d'Ilyas.
- Moi : Ouais?
- Ilyas : Eh y'a les keufs en bat d'ton bloc, ils sont al pour qui?
- Moi : Pour moi frère.
- Ilyas : Pouah! Hleeef maintenant? Nan dis pas ça khey?
- Moi : La vie de moi gros.
- Ilyas : Zeubiii t'a fait quoi?
- Moi : J'sais ap j'sais ap.
- Ilyas : Putain! Eh eh eh bah j'suis en bas tu m'passe les clef d'ton appart' kho.
- Moi : Ouais ok.
Et j'raccroche. Je descend dans le salon, et j' avance vers les policiers.
- Policier : De dos svp.
- Moi : Pourquoi?
Il me montre les menotte. Fils de chien.
Je me retourne et met mes mains derrière le dos, il me met les menottes et on descend... En bas je vois Ilyas.
