Jisung retira son pull en restant face à Minho qui détourna les yeux par automatisme.
- Ji tu n'es pas obligé de me montrer, je ne veux pas que tu sois mal à l'aise. Tu pouvais juste m'expliquer avec des mots.
-Je sais, mais je le fais aussi pour moi même et affronter la réalité que je cherche à dissimuler depuis trop longtemps. Expliqua le brun, tu peux regarder.
Minho regarda le corps de son ami et un frisson d'horreur parcouru son corps. Minho se leva et regarda également le dos de son ami et constata que la personne qui lui a infligée ce traitement a dû penser que jisung était un sac de frappe.
- Jisung qui t'a fait cela, je me souviens très bien des marques qu'il y avait la dernière fois sur ton dos elle n'était pas aussi terrible et celles-ci semblent avoir était faites hier à peine, dit Minho en effleurant le dos du plus jeune du bout des doigts.
Jisung ne répondit pas, il pleure silencieusement en essayant mentalement de former des phrases pour expliquer la situation au coloré.
- Ji c'est à cause de ça que tu n'es pas venu en cours aujourd'hui ?
Jisung hocha simplement la tête, Minho toujours derrière lui, jisung ne pouvait pas le voir les poings serrés et le regard remplis de rage.
- J'arrive, je vais chercher se qu'il faut pour soulager la douleur et ensuite je veux que tu m'explique tout.
Jisung acquiesça une nouvelle fois.
Minho revient avec la pommade de son frère qui avait l'habitude de se cogner partout où c'était possible.
Jisung se mit au bord du lit et minho commença à en appliquer dans son dos.
- Ça a commencé il y a un an environ, commença jisung.
Tout a commencé le jour où j'ai dit à mes parents que j'étais gay. Lorsqu'il l'on su le calvaire a commencé, d'abord des insultes de la part de ma mère, elle me rabaisse sur tout mes faits et geste. Mon apparence, mes notes, mon style vestimentaire, à partir de ce moment j'ai arrêté de manger à ma faim, j'ai fini par croire tout ce qu'elle me disait sur moi et ma façon d'être.
Mon père lui c'est la violence physique, pratiquement tous les jours j'ai le droit à des gifles, des coup de pied et de poing. Hier c'était la première qu'il me faisait si mal dit, tout ça parceque il pense que tu es mon copain.Minho arrêta ses gestes,
- pourquoi ils pensent ça ?
- parceque la dernière fois que tu es venu j'avais mis par automatisme ton pull dans la panière à linge et ma mère l'a trouvé et aussi car il t'on vu plusieurs fois venir me chercher. Ils attendent qu'une seule chose que j'ai 18 ans pour me virer de chez eux, souffla jisung.
Minho n'arriva plus à contrôler ses nerfs, ses mains tremblaient terriblement fort.
Il se mit en face de Jisung et regarda son regard triste remplis de larmes.- Ils veulent que tu parte c'est bien cela ?
Jisung acquiesça.
-Très bien tu ne rentre pas chez toi alors, Jisung écarquilla les yeux
- Et je fais quoi alors?
- C'est simple tu va vivre ici avec moi et ma famille après nos examens terminaux on cherchera un boulot et on ferra une collocation de toute façon on vise la même fac donc c'est réglé.
Demain matin j'appelle mes parents et je leur expliquerai la situation.- Mais non, tu es fou c'est impossible qu'ils acceptent.
- Si crois moi ma mère avait fait la même chose pour une de ses amie même si c'était pour une autre raison.
- Mais si tu leur explique que je suis gay, imagine qu'ils refusent
Le coloré rigola légèrement
-Alors la c'est impossible je leur ai dit que j'étais gay il y a six mois ils l'on très bien pris
Jisung resta sans voix face à cette révélation.
Minho n'ajoute rien d'autre et tendit le traitement à jisung pour qu'il s'en mette sur l'abdomen.
Lorsque Jisung eu remis son pull Minho lui dit de s'installer et il sortit de la chambre. Il revient quelques instant plus tard avec deux tasses de chocolat chaud et en tendit une à Jisung.
Ils boivent leur boisson en silence, entrecoupé par les reniflements du plus jeune. Minho ne savait plus vraiment quoi dire, c'était beaucoup d'information à digérer et il voulais laisser le brun parler en premier.
Minho alla ranger les tasses puis s'allongea à son tour sous les couvertures.
- Minho, je pourrais avoir un câlin s'il te plaît ? Demanda jisung, qui était resté muet depuis un moment.
- viens là, dit minho en ouvrant les bras.
Jisung toujours larmoyant s'allongea la tête sur le torse de son ami, ce dernier essuya les larmes qui coulaient le long des joues de jisung avec son pouce.
Il commença à caresser les cheveux du brun qu'il éclata totalement en sanglots.
- Jisung parle moi qu'est ce qu'il y a, tu as mal autre part ?
Le plus jeune secoua négativement la tête.
- c'est juste que ça fait longtemps que quelqu'un ne m'a pas traité aussi bien mis à part Félix. Je veux réellement avancer et réussir à m'accepter. Si j'y arrive se serra grâce à vous et surtout à toi.
Jisung avait dit tout cela en serrant de plus en plus fort le tee-shirt de Minho dans sa main.- Tu va y arriver d'accord, demain déjà on va s'attaquer à ton style vestimentaire, tu l'a changé à cause des paroles de ta sois disant mère, et bien demain direction le centre commercial. Avec Hyunjin comme conseillé tu arrivera à retrouver ton vrai style d'accord. On va avancer point par point.
- En parlant de Félix et Hyunjin, je vais devoir tout leur dire demain je vais jamais y arriver. Felix va m'en vouloir car je n'ai rien dit et il va s'en vouloir car il n'a pas remarqué ce que toi tu as remarqué.
- Ne t'en fait pas Félix est quelqu'un de compréhensif, c'est ton ami et comment deviner ce genre de chose, surtout Félix, qui ne voit que le bon côté des personnes.
Jisung acquiesça encore une fois et bailla longuement.
- Maintenant dort ji, personne ne te fera de mal dans cette maison. Dit minho.
Il continua ses mouvements dans les cheveux du brun qui avait maintenant la tête dans le cou de son aîné, presque totalement allongé sur lui.
Jisung s'endormit rapidement complètement épuisé par les événements.
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Silent Cry ( Minsung) FR
FanfictionEn correction, désolé pour les fautes (surtout au niveau des premiers chapitres) Il se retourna vers la fenêtre qui donne sur la cours. Cette dernière était vide maintenant. Il remarqua une personne qui allait sortir de l'établissement, marchant seu...