Ce soir-là, Elvira n'avait eu qu'une envie : fermer la brasserie et rentrer se coucher. Jusqu'à ce qu'un groupe d'amis se pointe une heure avant la fermeture et s'installe dans un coin de la salle.
Ce soir-là, Pablo n'avait eu qu'une envie : appren...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
- Météo de merde. crachais-je en refermant violemment la porte d'entrée de mon immeuble derrière moi, après que Gavi soit entré à ma suite.
On avait été surpris par la pluie à la sortie du musée et, vu que son collègue ne semblait pas dans le coin, j'avais proposé au joueur de venir s'abriter chez moi vu que je n'habitais pas loin. Du coup, on se retrouvait dans mon bâtiment après cinq minutes de course effrénée dans les rues de Barcelone pour échapper aux gouttes de pluie.
Ça n'avait pas servi à grand chose, on était complètement trempés.
- Dis-moi que t'as un ascenseur s'il te plaît. me suppliait presque Pablo alors que je vérifiais vite-fait ma boîte aux lettres.
- Oui, pas de panique. ricanais-je en lui faisant signe de me suivre. Je croyais que t'étais un sportif.
- Vu comment mes vêtements sont inondés d'eau, ça me fait dix kilos en plus là.
- L'abus. je pouffais de rire en roulant des yeux, me stoppant devant la cabine après avoir appuyé sur le bouton. C'est vrai que ton style est direct moins terrible comme ça. avouais-je dans une grimace, faisant me dévisager le brun qui me regardait carrément de la tête aux pieds. Un problème ?
- Ouais, t'es pas mieux avec tout ce noir en dessous des yeux.
Je sursautais quand les pouces de Pablo venaient essuyer la zone sous mes yeux pour enlever mon mascara qui avait évidemment coulé. Ses prunelles finissaient par se reconnecter aux miennes après avoir enlevé tout l'excès de noir sur mon visage, et je ressentais une énorme bouffée de chaleur me prendre la gorge sous le regard du joueur.
Il était très intimidant quand il ne parlait pas et que sa bouche était légèrement entrouverte, laissant un léger filet de souffle s'échouer sur la surface mouillée de mes lèvres, créant presque un courant d'air frais dessus. Si Pablo s'était juste penché d'un centimètre vers moi, il aurait aisément pu écraser la distance entre nos bouches et m'embr-
- Bon les jeunes, vous entrez dans l'ascenseur ?
Éclatant instantanément la bulle savonneuse qui s'était crée entre Pablo et moi, ma voisine de palier râlait gentiment en nous demandant de nous presser et je devenais toute rouge, attrapant la manche de mon binôme pour le tirer dans la cabine. Je manquais d'ailleurs de me faire écraser le pied par le cabas de Maria, si Gavi ne m'avait pas ramené vers lui d'un coup sec, faisant taper mon dos contre son ventre, et ses mains se plaquant sur mes hanches.
Nouveau coup de chaud.
Sûrement pour éviter d'être reconnu, la star internationale derrière moi tournait sa tête vers la paroi de l'ascenseur, faisant tomber son front contre ma nuque, me donnant encore des sueurs froides. Génial, il allait les sentir celles-là.
