vingt-cinq

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« Ella »

- Je peux te promettre que moi, je lui aurai jamais pardonné aussi facilement

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- Je peux te promettre que moi, je lui aurai jamais pardonné aussi facilement. mes yeux se révulsaient dans leurs orbites alors qu'Alizée s'empressait de se justifier. Sérieux, il t'a affiché devant tout ses potes, qui fait ça ?

- Il est maladroit, c'est tout. tentais-je de défendre mon copain qui, même en étant absent, réussissait à se faire démonter par ma collègue.

- C'est pas être maladroit ça, je suis désolée.

- Bien sûr que si, allez c'est rien. Ils se sont réconciliés en plus, ça va. ajoutait Angelo en ramenant trois assiettes sur notre table à la brasserie.

- Toi ça t'arranges bien, tu gardes les avantages d'Ella espèce de profiteur.

- Pas du tout. le brun s'importuanait faussement avant de prendre place à ma gauche. Juste que je trouve que ça aurait été débile qu'ils restent en embrouille juste pour ça. T'as été très mature Ella.

- Merci.

- Pff, n'importe quoi. Alizée n'en démordait pas, persuadée que mon copain avait commis le pire des crimes, une semaine en arrière. Je te jure que si tu m'avais fait ça Angelo, tu m'aurais entendu en parler pendant des années.

- Mais c'est pas mon style d'agir comme ça donc tu te détends et t'arrêtes de maltraiter ta crêpe. rigolait-il en posant ses doigts sur le poignet de sa petite-amie, qui était en train de littéralement déchiqueter la crêpe au sarrasin que le cuistot nous avait préparé, pour cette fin de service. Sinon, tout se passe bien avec Pablo ?

- Ouais, parfait. souriais-je, faisant s'arquer les deux paires de sourcils de mes copains qui avaient l'air de se foutre carrément de ma gueule. Qu'est-ce qu'il y a ?

- T'es amoureuse ? me demandait d'un coup Alizée, l'air très concernée.

- Quoi, non. je pouffais de rire en secouant la tête. Pourquoi cette question ?

- T'as la tête d'une fille amoureuse, c'est tout.

- Et bien pas encore. Mais on est très proches.

Moi qui aurais pensé que ça aurait été Alizée qui allait se jeter sur moi en criant de manière aiguë, je fus surprise de voir Angelo me serrer dans ses bras, piaillant comme un moineau tombé du nid. J'étais certaine que s'il le pouvait, Angelo se serait déjà immiscé dans mon couple depuis bien longtemps.

Mais non, je n'étais pas amoureuse de Pablo, même si les sentiments que j'éprouvais à l'encontre du joueur le plus maladroit du monde, étaient plutôt forts. Par exemple, là je n'attendais qu'une chose, c'était qu'il m'envoie un message pour me prévenir qu'il était arrivé, et qu'il m'attendait derrière la brasserie.

𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘴𝘵𝘳𝘦𝘴 - T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant