vingt-six

7.2K 281 74
                                    


Pablo

Perdu, c'était peut-être le terme

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Perdu, c'était peut-être le terme.

J'étais debout depuis au moins une dizaine de minutes et j'étais complètement perdu. Le bras entourant la taille d'Elvi', je la regardais dormir contre mon torse, sa main sur le haut de mon abdomen et sa joue écrasée sur ma poitrine. Son souffle léger émancipait de ses lèvres alors que je la contemplais sans rien dire, tellement j'étais juste perdu.

Hier soir, j'avais découvert une nouvelle manière de transmettre l'amour que j'avais pour elle et ça avait été une très bonne expérience même, je me sentais sourire sans même savoir pourquoi.

- Tu m'observes depuis longtemps ?

Le rire rauque de ma copine me fit direct détourner les yeux alors qu'elle émergeait doucement de son sommeil, s'étirant longuement avant de revenir se blottir contre moi. J'en profitais pour rabattre correctement la couette sur nos deux corps, la laissant monter une jambe jusqu'à mon ventre et j'enfermais mes doigts autour de sa cuisse.

Je ne savais pas ce qu'il me prenait pour être aussi avenant, aussi tactile envers Elvira mais, si vous vouliez mon avis, elle ne m'avait pas l'air contre pour autant.

- Tu t'es réveillé vers quelle heure ?

- Deux minutes même pas avant toi. mentis-je en me grattant la pomme d'Adam de l'index.

- Ça va, mon matelas est confortable ?

- Ouais, grave.

- Toi aussi t'es confortable.

- Moi ? Oh- mes joues devenaient rouges quand je comprenais qu'elle faisait allusion au fait qu'elle ait passée toute la nuit dans mes bras. Tant- Tant mieux. Toi aussi t'es confortable, t'as la peau douce et-

- Je crois que je me lasserais jamais de ta nervosité. ricanait ma petite-amie en se redressant pour prendre appui sur ses coudes posés contre mon torse. T'as bien dormi ?

- Hmm, très bien. lui assurais-je sincèrement avant de prendre les devants, et de caresser doucement sa joue, alors qu'Ella appuyait sur ma main pour approfondir le contact. T'es belle.

- Au réveil ?

- T'es tout le temps belle. lâchais-je, sans bégayer pour une fois.

- Tu n'es pas mal non plus avec ta tête de bébé bougon.

- Bébé bougon ? répétais-je, n'appréciant pas trop sa comparative. En quoi je ressemble à un bébé bougon ?

- Je te promets. T'as encore les sourcils froncés et une petite mine. Mais t'es mignon comme ça, j'aime bien moi.

- On a connu mieux que ressembler à un bébé bougon. claquais-je, presque vexé, en passant une main dans mes cheveux emmêlés. Arrête de rire, c'est pas drôle.

𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘴𝘵𝘳𝘦𝘴 - T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant