dix-huit

7.2K 328 186
                                    


« Ella »

La main sur l'épaule de Miguel, je faisais attention à ce qu'il ne se fasse pas trop compresser par tous les supporters qui criaient après les joueurs, lors d'un match d'entraînement

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

La main sur l'épaule de Miguel, je faisais attention à ce qu'il ne se fasse pas trop compresser par tous les supporters qui criaient après les joueurs, lors d'un match d'entraînement. Ayant approuvé la proposition de Pablo, je me retrouvais debout depuis une heure, à le regarder courir derrière ses coéquipiers et à faire également des coups de crasses en douce, pour rire.

D'ailleurs, j'avais retrouvé son côté bagarreur de nombreuses fois, notamment quand il avait estimé que les entraîneurs ne valorisaient pas assez ce qu'il produisait durant les différents exercices. À maintes reprises, nos regards s'étaient croisés et, plusieurs fois, il s'était fait engueulé puisqu'il ralentissait la cadence.

J'avais le cœur qui battait à mille à l'heure, il m'avait bizarrement manqué depuis que Miguel était là.

- C'est lequel ton joueur préféré ? questionnais-je mon frère en me penchant à son oreille, alors qu'il baissait son écharpe pour que je ne me la prenne pas en plein visage.

- Pedri ! Il est trop fort ! je souriais devant son entrain et son innocence.

- T'as un maillot à son nom ?

- Non, mais ça me dérange pas, je peux le supporter sans. il haussait des épaules tout en restant concentré sur le mini match que se livraient les joueurs. Et toi, c'est qui ?

- Qui ?

- Bah, ton joueur préféré.

- Je regarde pas les matchs du Barça. Guigui.

C'était un gros mensonge, depuis que je connaissais Pablo, de manière personnelle je voulais dire, je m'étais étonnée à regarder toutes ses parties de foot et, quand ça n'était pas possible, je me renseignais au moins sur le score. Comme ça, je pouvais en discuter avec lui le soir par message et on avait de quoi parler des heures encore.

- Mais y en a bien un que tu dois connaître, de nom au moins.

- Hmm... je réfléchissais en bloquant l'image de Gavi de mon esprit. Le goal.

- Ter Stegen ?

- Ouais voilà. Tu l'aimes bien ?

- Oui. il faisait une moue avec ses lèvres avant de se replonger dans l'entraînement alors que de mon côté, je commençais à trouver le temps long.

Je n'allais pas mentir, c'était un peu chiant de regarder pendant une heure trente des joueurs jouer entre eux, rien que pour chauffer leurs muscles. Je ne trouvais pas ça spécialement haletant et, en réalité, j'espérais secrètement que mon brun ne me reproposerait pas de nouvelles sessions auxquelles je pourrais assister.

Alors quand l'entraîneur claqua enfin son ultime coup de sifflet, j'avais l'impression de voir la lumière au bout du tunnel et mes jambes me remerciaient carrément, se disant qu'elles allaient bientôt pouvoir se reposer. Déjà que pour rester concentrée quatre-vingt dix minutes sur un match j'avais du mal, vous imaginiez bien qu'une séance avec juste des joueurs qui allaient dans tous les sens, ça devait très vite me soûler.

𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘴𝘵𝘳𝘦𝘴 - T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant