quarante-quatre

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Pablo

Laissant passer Elvira après qu'elle soit rentrée chez moi, je refermais derrière nous en poussant un long soupir

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Laissant passer Elvira après qu'elle soit rentrée chez moi, je refermais derrière nous en poussant un long soupir. Un bon gros soupir de désespoir si vous vouliez mon avis.

- Je suis désolée. grimaçait la brune en me regardant venir jusqu'à elle, les mains croisées devant elle.

- C'est pas de ta faute, j'ai pas fait bonne impression aussi.

- Pab-

- Je comprends pas pourtant, j'ai tout bien fait.

Ce midi, on avait déjeuner avec ma copine chez ses parents et, contrairement à la rencontre entre Elvira et ma famille, là ça s'était clairement mal passé. Le père d'Ella n'avait que fait de faire des remarques sur la réputation des célébrités, notamment des footballeurs, et rien que pour contredire son ex-mari, la mère avait répliqué que je semblais être quelqu'un de bien.

"Sembler", elle n'avait jamais clairement dit que je l'étais.

- Avec tes ex, c'était pas pareil. crachais-je en entrant dans ma cuisine vide, vu que personne n'était encore à la maison.

- Oui mais c'est pas la même chose.

- Y a quoi de différent Elvi', sérieux ?

- T'es connu, voilà la différence. Je te dis les choses clairement Pablo, ils ont peur que-

- Que je te trompe, que je m'amuse à te faire du mal sans en avoir quelque chose à foutre.

- Béb-

- Ils pensent rien qu'une seconde que je pourrais te blesser, te faire pleurer et ne pas t'aimer. je pouffais mauvaisement de rire en couvrant ma bouche de ma main, déjetant mon regard sur le côté. S'ils savaient seulement à quel point je t'aime putain, ils auraient jamais réagi comme ça.

Largement irrité, je me tournais vers l'évier pour me servir un grand verre d'eau et pour faire redescendre la pression. Ça m'énervait, ça me mettait hors de moi d'être jugé en tant que footballeur et non en tant que Pablo Gavi, celui que j'étais vraiment. Ella, elle, elle me voyait comme Pablo, et pas comme Gavi, c'était pour ça qu'elle était différente.

Mais si maintenant ses parents décrétaient que je n'étais pas fait pour elle, qu'elle méritait mieux qu'un joueur de foot qui pourrait lui faire du mal, je pouvais rien faire. Mis à part espérer qu'elle ne les croit pas.

- C'est bon, t'es calmé ?

- Non Elvi', c'était l'horr-

- Ils ont tort, et ils ne te connaissent pas. je fermais les yeux quand ses mains se posaient sur ma taille et que sa joue se calait contre mon dos. Moi je te connais et je sais que tu n'es pas un mauvais copain.

𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘴𝘵𝘳𝘦𝘴 - T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant