Ce soir-là, Elvira n'avait eu qu'une envie : fermer la brasserie et rentrer se coucher. Jusqu'à ce qu'un groupe d'amis se pointe une heure avant la fermeture et s'installe dans un coin de la salle.
Ce soir-là, Pablo n'avait eu qu'une envie : appren...
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- Le centre commercial Lego, c'est trop ce que j'avais demandé !
Avec un sourire aux lèvres, je regardais Alizée serrer la petite contre elle après que cette dernière se soit extasiée devant l'énième cadeau qu'elle venait de recevoir. Elle était vraiment pourrie gâtée comme gamine, elle avait le droit à plein de cadeaux de la part de toute sa famille.
- Je sais même pas où elle va trouver de la place pour ranger ça. plaisantait Pablo qui était dans mon dos, ses deux bras autour de ma taille et son menton sur mon épaule.
- Hmm, ça va être compliqué.
- Maman regarde, c'est le centre commercial !
Je levais mon pouce vers ma fille pour lui faire comprendre que c'était effectivement trop bien, et ne pouvais m'empêcher de rire quand Angelo menaçait sa nièce de la bouder si elle ne l'attendait pas pour construire son jeu ensemble. Aujourd'hui, on fêtait les sept ans d'Angelina, soit l'âge supposé de la raison.
Mon œil oui, elle nous en faisait toujours autant voir de toutes les couleurs avec son père.
- Je suis pas pressé de devoir monter tout ça dans sa chambre. râlait mon mari après s'être mis à côté de moi, sa main toujours sur ma hanche.
- Je t'aiderai si tu veux. Ce qui va être plus dur par contre, ce sera de jeter tous les papiers cadeaux à la poubelle.
- Regarde comment elle est heureuse.
Le cœur battant à mille à l'heure d'amour, je suivais des yeux ma petite fille qui câlinait toutes les personnes venues à la maison rien que pour elle. Sept ans déjà qu'Angelina illuminait nos vies avec Pablo et en regardant mes enfants, je comprenais ce vieux diction qui affirmait qu'on ne voyait jamais le temps passer.
Avec Angelina et Alvaro, mon quotidien semblait tout de suite meilleur, plus rythmé et plus ensoleillé. Ce n'était même pas une exagération que de dire ça.
- Maman... ?
Une petite main venait secouer la jupe longue et fluide que je portais, me faisant baisser les yeux vers mon fils de quatre ans, qui avait une petite moue au visage. Faisant grogner le grand nerveux dans mon dos, je me décalais de mon mari afin d'attraper Alvaro et de le caler sur ma hanche après lui avoir fait un énorme bisou sur la joue.
- Qu'est-ce qu'il y a chéri ?
- Pourquoi moi j'ai pas le droit d'avoir un cadeau ?
- Ce n'est pas ton anniversaire, Alvin'.
- Mais Lili elle en a eu beaucoup.
- Et dans trois mois ce sera à ton tour. lui promettais-je en chatouillant son cou avec mon nez, le faisant se tordre de rire.
