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𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮 : 𝗗𝗶𝗲𝘂 𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀
ÉPILOGUE

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮 : 𝗗𝗶𝗲𝘂 𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀ÉPILOGUE

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I Know That He Loves Me
Autoheart

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Après avoir quitté Soyeon sur une vague prise de bec (''Qu'est-ce que ça change ? Même si je l'examine et que je découvre qu'elle a douze côtes pétées, qu'est-ce qu'on peut faire, on met un pansement ?''), Hongjoong est parti dans sa chambre. Avant d'aller faire du repérage parmi les ouvrages de psychologie de la bibliothèque, il voulait compléter son journal de bord après cette après-midi dense en informations. Le voilà donc assis à son bureau, un stylo dans une main et sa tête appuyée sur l'autre... Mais parfaitement immobile.

Puis quelque chose coule enfin sur le cahier ouvert devant lui : une larme, vite suivie d'une autre, après laquelle il écarte le journal pour laisser son chagrin pleuvoir sur le bureau.

Toutes les émotions qu'il a contenues ces dernières heures pour garder la face devant les autres refont surface maintenant qu'il est seul. Toute sa peur, sa colère et sa tristesse dévalent ses joues au rythme de cette question qui tourne en rond dans son esprit : Qu'est-ce que j'ai encore raté ?

Si Jongin a la sale manie de toujours chercher des excuses aux gens qui lui font du tort quitte à rejeter leurs fautes sur lui, le circuit mental de Hongjoong est beaucoup plus court : il assume par défaut que tout ce qui lui arrive n'est que le résultat de ses faits et gestes. S'il a de bonnes notes, c'est parce qu'il travaille dur. S'il joue aussi bien du piano, c'est parce qu'il s'exerce chaque semaine, poussé par la passion. Si quatre personnes sont mortes dans cette classe dont il a la responsabilité, ça doit être parce qu'il a raté quelque chose.

J'aurais dû insister pour lire les motifs de meurtre à voix haute, quitte à ce que Seonghwa entende mon secret. J'aurais dû surveiller les autres au lieu de glander à la bibli'. J'aurai dû voir qu'un truc n'allait pas chez Jennie, est-ce qu'elle avait pas l'air un peu triste ?

Mille façons de dire que tout est de sa faute, mille pensées qui nourrissent sa crise de larme. Mais il n'a même pas le temps de pleurer en paix, dans une demi-heure, il devra aller voir comment les choses se passent du côté de l'infirmerie et n'a aucune envie d'arriver là-bas avec cette allure pitoyable. Pourtant, pour une fois, il se sent inconsolable, pas la force de se concentrer sur une prière, le clavier dans le coin de sa chambre ne l'appelle pas pour tenter de cracher sa peine en musique, il n'a pas la force d'écrire ses foutues notes qui l'obligent à ressasser ce qu'il vient de se passer, mais pourtant, il ne peut pas se permettre de pleurnicher trop longtemps.

Et puis, alors qu'il réfléchit à ce qui pourrait bien l'apaiser, ne serait-ce que momentanément... Il repense à l'étreinte de Seonghwa, le soir après le premier tribunal.

𝗛𝗔𝗩𝗢𝗖 ☆ MULTIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant