𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟯 : 𝗨𝗻𝗲 𝗹𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗱'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝗶 VIE QUOTIDIENNE
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dragon ball z budokai tenkaichi 4 Camping In Alaska
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« - Voilà, si vous avez besoin de quoique ce soit d'autre, je serai sûrement dans ma chambre.
- Merci beaucoup. »
Soyeon tend l'oreille, sans pour autant se lever, elle épie Soojung et Seonghwa. La porte entrouverte laisse entendre la discussion à mi-voix de ses amis dans le couloir, juste devant sa chambre.
« - Comment elle va ?
- Aucune idée. Je... J'ai pas cherché à lui parler. Qu'est-ce que je pourrais lui dire ? Je suis nulle pour ces choses-là. »
L'Ultime Artiste retire le casque sur ses oreilles pour mieux écouter... Non sans grimacer quand les démangeaisons reviennent à la charge dès qu'elle sollicite sa main droite. Machinalement, elle vérifie l'état de la compresse blanche du pansement transparent sur son bras, tachée de sang. Elle s'était pourtant à peine égratignée, comparé à ce dont elle a l'habitude.
N'empêche qu'elle ne s'était pas exactement égratigné le bras, mais plutôt le poignet. Là où le bleu des veines transparaît sous la peau, sous le relief de ses vieilles sutures. Là où elle coupe quand elle cherche plus que se faire du mal.
Est-ce ce qu'elle aurait fini par le faire si Seonghwa, Taemin et Soojung n'étaient pas venus plus tôt, si elle n'avait pas pleuré dans les bras de cette dernière pendant que le majordome s'affairait pour trouver de quoi panser ses blessures ? Certes, elle le fomentait, sauf que ça ne ressemblait pas à ce qu'elle avait planifié juste avant l'annonce de Monokuma, elle ne comptait pas passer à l'acte si tôt ni de cette manière, alors était-ce bien ce qu'elle avait en tête en sortant cette lame ? Soyeon n'en sait trop rien, seulement qu'elle n'avait pas agi avec cet espèce de venin brûlant au creux de la poitrine, cette angoisse avec un arrière goût de rage qui l'animait généralement quand elle en arrivait là. C'était avec cet apaisement résigné qu'elle avait ressenti en s'allongeant dans la baignoire avec son cutter. Sans verser une larme, du moins, pas avant que Soojung ne l'enlace.
Non, elle n'est pas sûre de ce qu'elle voulait faire, juste qu'elle était soulagée qu'on l'en empêche. De hoqueter contre l'épaule de son amie, de respirer le parfum capiteux de son eau de toilette qui peine à dissimuler celui du tabac froid par respirations hachée pendant qu'elle lui caressait les cheveux d'une main étonnement tendre.
D'un rappel que le monde entier ne veut pas sa mort.
« - Ce n'est jamais facile d'avoir les bons mots. C'est déjà très gentil de ta part de rester avec elle. »
