26 Juillet.

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... : « Ezia dépêche-toi s'il te plaît ! »

Moi : « Oui oui, c'est bon, je suis là ! », en finissant de lacer ma chaussure. « J'suis là dans deux minutes. »

Mon père : « Tu m'as dit ça deux minutes avant, je te crois plus moi, j'y vais, ciao. »

Moi, en enfilant ma veste précipitamment : « Non ! Non ! C'est bon papa, je suis là ! »

Je cours dans le couloir pour le rattraper.

Lui : « Ah bah voilà avec toi, il faut toujours employer les menaces. »

Je soupire et lui tapote l'épaule en plaisantant.

Nous descendons jusqu'à la voiture puis nous nous y installons. Avant de démarrer, mon père sort une cigarette de son paquet et l'allume machinalement. Je le regarde avec beaucoup de dégoût.

Moi : « Papa, sérieux ? »

Il ne me regarde pas et tire une bouffée de fumée. Il finit par poser son regard sur mon visage crispé.

Lui : « Tu sais, c'est pas aussi facile que tu le crois. Tu penses que je peux arrêter comme ça après 30 ans ? »

Il me fixe de son regard si intense et sincère.

Moi : « Oui, je sais.. Mais quand même papa essaie un peu de diminuer.. Tu sais très bien que c'est de la m!rde ce truc. »

Il rigole de sa voix rauque, laissant apparaître ses jolies fossettes dans le creux de ses joues. Son grand sourire souligne ses pattes-d'oie près de ces yeux noisette.

Lui : « Ah donc c'est toi qui me dis quoi faire maintenant ? » il ricane davantage. « Allez arrête de t'en faire pour moi franchement. », il pince ma joue rebondie.

Moi, grimaçant : « Aïe ! »

Ezia - L'âme de mes larmes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant