... : « Ezia dépêche-toi s'il te plaît ! »Moi : « Oui oui, c'est bon, je suis là ! », en finissant de lacer ma chaussure. « J'suis là dans deux minutes. »
Mon père : « Tu m'as dit ça deux minutes avant, je te crois plus moi, j'y vais, ciao. »
Moi, en enfilant ma veste précipitamment : « Non ! Non ! C'est bon papa, je suis là ! »
Je cours dans le couloir pour le rattraper.
Lui : « Ah bah voilà avec toi, il faut toujours employer les menaces. »
Je soupire et lui tapote l'épaule en plaisantant.
Nous descendons jusqu'à la voiture puis nous nous y installons. Avant de démarrer, mon père sort une cigarette de son paquet et l'allume machinalement. Je le regarde avec beaucoup de dégoût.
Moi : « Papa, sérieux ? »
Il ne me regarde pas et tire une bouffée de fumée. Il finit par poser son regard sur mon visage crispé.
Lui : « Tu sais, c'est pas aussi facile que tu le crois. Tu penses que je peux arrêter comme ça après 30 ans ? »
Il me fixe de son regard si intense et sincère.
Moi : « Oui, je sais.. Mais quand même papa essaie un peu de diminuer.. Tu sais très bien que c'est de la m!rde ce truc. »
Il rigole de sa voix rauque, laissant apparaître ses jolies fossettes dans le creux de ses joues. Son grand sourire souligne ses pattes-d'oie près de ces yeux noisette.
Lui : « Ah donc c'est toi qui me dis quoi faire maintenant ? » il ricane davantage. « Allez arrête de t'en faire pour moi franchement. », il pince ma joue rebondie.
Moi, grimaçant : « Aïe ! »
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Ezia - L'âme de mes larmes.
RandomC'est l'histoire d'Ezia. Elle mène une vie quelque peu banale, rassemblant les petits tracas du quotidien. Arrive ce jour fatidique, qui marque le début de son immense chagrin. Son monde s'écroule, la plongeant dans un flot de solitude. Le chagrin s...