Chapitre 7 - Que la raison ignore.

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Quatre ans plus tard.

Moi, attrapant mon sac : « Je t'ai préparé ton sac pour ce midi, tu l'oubliera pas surtout. Et prends une bouteille d'eau fraîche dans le frigo ».

Yumes : « Oui oui, allez vas-y tu vas être en retard ».

Il m'embrasse sur le front, tandis que je l'embrasse sur la joue.

Je me dépêche et file dans la voiture. Je rentre l'adresse dans le gps car comme nous venons d'arriver il est encore dur pour moi de me repérer. La ville est plutôt calme, je suis contente que Yumes a eu cette opportunité, il savait que c'était important pour moi que ces projets professionnels fonctionnent. Avec tout ce qui s'était passé dans sa vie, c'était important qu'il délaisse les mauvaises choses et trouve enfin sa stabilité. Je roule en direction de l'hôpital et me gare sur le parking privé. Je sors de ma voiture, attrape mon sac et entre.

La dame de l'accueil : « Bonjour madame Siyuna ».

Moi, souriant : « Bonjour, vous allez bien aujourd'hui ? »

Elle : « Oui ça va, merci beaucoup, on vous attends pour les transmissions au poste de soins »

Moi : « D'accord, merci beaucoup et bonne journée ».

Je vais rapidement vers le vestiaire et me rend directement auprès de mes collègues. Je m'installe discrètement. Une fois terminée chacun d'entre nous se sépare pour faire nos tâches respectives. Je retrouve Marianne l'aide soignante dans le couloir.

Elle, discrètement : « Tu as vue ça, il y a des cas de morts inexpliqués dans le service ».

Moi, vérifiant le pansement d'une patiente : « Ah oui ? Je ne savais pas ».

Elle : « Oui c'est étrange, les patients meurs subitement. Il paraît qu'une enquête va être établie on retrouvé des traces élevées de potassium ce qui aurait été l'élément déclencheur des décès, ça commence à faire peur cette histoire ».

La patiente nous regarde en faisant les gros yeux.
Je lui souris gênée. Puis sors de la pièce.

Marianne, persistant : « En tout cas fait attention à toi, comme tu viens d'arriver ils peuvent te suspecter rapidement ».

Moi, levant un sourcil : « Et bien je n'ai rien à me reprocher ».

J'avance avec mon petit chariot dans la prochaine chambre. Dans le couloir, je croise une homme en tenue bleue claire avec un masque, je le soupçonne d'être brancardier. Étrangement, il me fixe pendant tout le moment où je passais. Je tourne la tête et ne fais pas attention à lui mais j'avoue que son regard me disait quelque chose. J'imagine que je devais être décoiffée ou un truc du genre pour qu'il fasse autant attention à moi.

Je termine ma journée et rentre à la maison. Je préparer le repas du soir, prend une bonne douche et me pose devant la télévision en attendant que Yumes rentre du travail.
Lorsque la serrure se fait entendre, je me tourne face à la porte et le regarde impatiente. Il me sourit, enlève son manteau et me rejoins sur le canapé. Il m'enlace tandis que je pose ma tête contre son torse.

Lui : « Comment s'est passé ta journée ? »

Moi : « Hum.. un peu fatigante mais ça a été dans l'ensemble. J'aime vraiment mon métier, tu sais bien que c'est important pour moi de soigner les autres. Et toi, pas trop épuisé ? »

Lui, resserrant son étreinte : « Si, j'avais hâte de rentrer te retrouver mademoiselle Siyuna ».

Moi, riant : « Madame ! »

Lui, me couvrant de baisers : « Non, tu seras toujours ma demoiselle ».



Ce matin, je ne me sentais pas tellement bien. J'avais un peu de vertige, alors je décide de m'installer dans la salle de pause quelques minutes. En y allant, je croise à nouveau ce brancardier. Ça faisait quatre fois que je l'apercevais cette semaine, et à chaque fois j'avais cette forte impression de le reconnaître. J'entre dans la salle tandis qu'il insiste encore une fois du regard. Je baisse les yeux et m'assois pour me reposer quelques instants.

Ezia - L'âme de mes larmes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant