Garce

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Aujourd'hui, nous sortons d'une réunion. L'entreprise a décidé de faire un défilé. L'idée de Stephan a été retenue. Nous nous devons faire la robe de mariée avec le costume et une robe de soirée. Il aura lieu dans huit mois. Le premier mois, nous créons la robe de soirée et le reste la robe de mariée. Le costume, je l'ai créé assez vite car vous ne devinerez jamais qui va défiler ? Hé oui, c'est bien lui. Heureusement le mannequin qui va porter la robe est sympa et ne l'aime pas s'en est une qui est tombée dans ses filets. Ils ont couché ensemble et lui l'a laissé comme une vielle chaussette. Il ne lui adresse même plus la parole.

Les mois sont passés, il ne nous en reste plus qu'un. La robe commence à prendre forme. Nous travaillons en rigolant avec Stephan quand, un énergumène arrive.

- Salut Steph, la grosse.

- Marlon, tu pourrais être plus poli envers elle !

- Bonjour la grosse ça te va ?

- Pfff

- Quoi, je lui ai dit bonjour et en plus elle ne me répond pas cette mal polie.

- Bonjour, l'abruti.

- Pardon !

- Ben quoi, tu m'appelle bien la grosse alors pourquoi je ne pourrais pas t'appeler l'abruti en plus, cela te va bien. J'aurai pu être plus méchante.

Je regarde Stephan qui se retient de rire.

- Tu sais que je pourrais te faire virer !

- Vas-y, je leur dirais comment tu me respectes. Stephan pourra même le confirmer.

- Tu es vraiment une garce en fait.

- Tu ne peux même pas l'imaginer.

- Tu veux jouer à ce jeu, tu sais quoi, je vais faire de ta vie un enfer.

- Pas de soucis, je ferais de même, ça se voit que tu ne me connais pas.

- Bon, ça suffit vous deux. Toi, dit-il à Marlon, tu veux quoi ?

- Je venais prendre la tenue pour l'interview de ce soir.

- So, tu peux aller lui chercher s'il te plait.

Je vais vers son dressing car oui, nous lui avons confectionner un dressing. Je regarde sur la liste ce qui était prévu. Ah oui, c'est le pantalon noir, la chemise bordeaux et les chaussures assorties au pantalon. Je prends le tout et les rejoints. Ils ne se parlent pas. Marlon est assis dans un fauteuil et m'attend. Je lui colle le tout contre le torse brutalement.

- Tiens, démerde toi, moi, je retourne travailler. Tu sais t'habillé sinon, tu demandes à une de tes plans cul. Je suis sûr qu'elles se feront un plaisir de t'aider.

- Elles me déshabille plutôt.

- Ҫa changera de d'habitude. Fais juste gaffe de ne pas te tacher. Les tâches se voient sur du noir. Je te laisse, j'ai du boulot que de parler avec toi en plus.

- Toi, tu as vraiment besoin d'un coup de bite, cela te rendra peut-être plus aimable.

- Parce que toi d'en mettre tu devrais aussi l'être.

Il s'en va en claquant la porte. Je pousse un soupir de soulagement.

- Connard

J'entends Stephan rire.

- Quoi, il me gonfle.

- J'ai cru que vous alliez vous sauter dessus et que tu allais lui jeter ses affaires à la figure.

- Je t'avouerais que cela me démangeait. Mais, avec ma chance, je suis sûr que je lui aurais fait mal. Il aurait été capable de porter plainte contre moi pour violence. Tu nous vois devant le juge. Votre honneur, cette femme a blessé mon client en lui jetant ses mocassins dans les couilles parce que celui-ci lui a dit quelque chose qu'il ne lui plaisait pas. Depuis, celui-ci à des problèmes d'érection. Je veux donc qu'elle soit punie et sévèrement. Objection votre honneur ma cliente était énerver car monsieur lui a dit qu'elle était grosse et non baisable.

- Objection retenu dit Stephan en rigolant. Je la comprends cet homme n'a vraiment pas de goût.

Nous nous regardons en rigolant.

- Bon, j'espère que vous n'irez pas trop loin dans votre haine. Je ne veux pas de blesser sinon, je serai obligé de le signaler.

- T'inquiète, je vais juste essayer de voir avec les filles avec qui, il a couché et jeter.

- Aie, ça risque de faire mal.

- On verra

Nous continuons de travailler jusqu'à tard le soir. Je rentre chez moi et fait mon rituel, douche, repas télé et dodo. Le lendemain en parcourant les couloirs pour aller à l'atelier, je croise l'autre connard en train de draguer. En passant près d'eux l'autre, il fait une réflexion à la fille.

- Tu es nouvelle ici ?

- Oui, je suis en stage pendant deux semaines.

-Viens, on va ailleurs pour faire connaissance.

- Si tu veux.

Je m'approche d'eux et sort :

- Tu ne devrais pas aller avec lui !

- Ah bon et pourquoi ? C'est quand même Marlon, me dit-elle en rougissant.

- Fou nous la paix la grosse. Ne l'écoute pas ma belle, elle est juste jalouse parce que je ne veux pas coucher avec elle.

- Alors là tu rêves gars. Je n'ouvrirais jamais les cuisses pour toi. Tu veux savoir pourquoi je, te préviens. Il veut juste coucher avec toi et te jeter.

- Je m'en moque, j'aurais au moins coucher avec lui, même si ce n'est qu'une fois.

- Très bien fait comme tu veux mais, ne viens pas te plaindre si tu attrapes l'herpès. Il a contaminé plusieurs filles apparemment vu qu'il baise partout.

- C'est vrai, mais, tu es dégueulasse. Merci de m'avoir prévenu.

- Quoi ! mais, ce n'est pas vrai, je n'ai rien. Allez viens.

- Non, laisse-moi tranquille. Va-t'en !

- Ne l'écoute pas, elle dit des conneries.

- Je préfère l'écouter.

- La solidarité féminine, tu connais ?

Elle tourne les talons et s'en va.

- Toi, tu vas me le payer !

- Oh, pardon de t'avoir gâché ton coup et surement d'autres lui dis-je en partant.

- Tu vas me le payer !

- Moi aussi, je t'aime.

En partant, je lui envoie un bisou volant. J'arrive à l'atelier avec le sourire. Stephan est au téléphone. Je pose mes affaires à mon bureau et commence mon travail. Quand, il raccroche, il vient directement vers moi.

- Tu as l'air bien heureuse aujourd'hui ?

- Oui, j'ai cassé le plan cul de qui tu sais.

- Non, ce n'est pas vrai, qu'est-ce que tu lui as encore fait ?

- J'ai juste dis à la fille qu'il avait l'herpès.

- Tu n'as pas fait ça ?

- Et si, il l'a très mal pris.

- Tu m'étonnes, j'espère qu'il n'y aura pas de conséquences.

- T'inquiètes, je vais faire attention.

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant