Sexy

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Nous ne l'avons pas revu pendant deux semaines. Cette histoire à fait le tour des étages du coup, quand il est revenu, plus aucune fille ne voulait l'approcher où coucher avec lui. Je suis contente de l'effet que cela à fait. Bien fait pour lui. Sachant qu'il venait aujourd'hui à l'atelier, Stephan m'a fait habiller sexy. Une robe bleue courte mais pas trop qui fait ressortir ma poitrine et met mes formes en valeur. Elle est boutonnée sur le devant. Je me suis maquillée un peu sur ses conseils.

- Parfait, il va voir de quel bois tu te chauffes en disant que tu es grosse. Tu as mis les sous-vêtements assortis noir que je t'avais préparé ?

- Oui

- Nickel, le push-up remonte ta poitrine. Ouvre le premier bouton.

- QUOI ! Ҫa ne va pas non, si je l'ouvre, on va voir ce que j'ai dessous !

- T'inquiète, c'est fait pour.

- Et ! Je ne suis pas une pute dis-je en cachant ma poitrine.

- Je n'ai pas dit cela, en l'ouvrant, tu vas montrer un peu de dentelle, et tu vas voir, je suis sûr qu'il va perdre pied. Montre-lui ce qu'il ne veut pas voir, que tu es belle.

Il s'approche de moi et ouvre le premier bouton de ma robe. Un brin de dentelle apparait. Au même moment, quelqu'un arrive. On est dans l'autre pièce donc Stephan s'en charge. Nous savons très bien qui c'est.

- Steph, tu es là ?

- J'arrive. Bonjour Marlon, cela fait un moment que l'on ne t'avait pas vu.

- Salut, oui, j'ai dû partir à l'étranger quelques temps pour une publicité. Je n'ai pas eu le choix. La grosse n'est pas là ?

- Ah ok, si, elle travaille derrière sur une de tes nouvelles tenues et arrêtes de l'appeler la grosse, elle ne l'est pas. C'est une magnifique femme.

- Tu es aveugle où quoi. C'est, de travailler avec elle qui te rends comme ça ? Tu veux savoir une chose ? C'est à cause d'elle que je n'étais pas là ces deux semaines. C'est une vraie garce. Elle a fait courir une rumeur que tout le monde a cru tu t'en rends compte. J'ai même vu un médecin qui m'a tripoté les couilles.

- Non, ma vue est très bonne. C'est une femme normale c'est tout et je vais très bien ! Pour la rumeur, bien fait pour toi, cela m'a bien fait rire. Si elle l'a fait, c'est qu'il y a peut-être une raison non, tu ne crois pas ! Tu n'as pas aimé qu'un homme s'occupe de tes attributs.

- Ҫa ne t'arranges pas de travailler avec elle. Tu deviens vraiment bizarre presque hétéro. Je ne lui ai rien fait !

- Oh que si, elle m'ouvre les yeux et puis, j'aime toujours me les prendre. Respecte là et arrête de l'appeler la grosse ça ira peut-être mieux. Elle effectue un travail remarquable. Si tu veux tes tenues, va la voir ! C'est toi qui as de la merde devant les yeux.

- N'importe quoi, elle est grosse et pas du tout mon style dit-il en venant me voir.

Je suis de dos, assise sur un tabouret.

- La grosse, j'ai besoin de fringues !

- Bonjour déjà c'est la moindre des politesses ! Tes parents ne te l'on pas apprise lui dis-je sèchement.

- Laisse mes parents tranquilles tu ne les connais pas d'abord. En quel honneur, je te dirais bonjour après ce que tu as dit. Tu es contente de ta rumeur. J'ai dû partir un moment pour les apaiser. Mon manager m'a engueulé par ta faute et j'ai vu un médecin qui m'a donné un traitement pour quelque chose que je n'ai pas. J'ai failli me faire virer.

- Tu l'a mérité et encore, je suis gentille. Tu n'auras rien et tu devras te démerder seul si je n'ai pas un bonjour. Je ne suis pas ton chien !

Je me retourne, me lève et là, je le vois me regarder de haut en bas et de bas en haut en faisant une halte sur mon décolleté. Il n'avait pas dû me regarder avant comme j'étais assise.

- Tu attends le déluge où quoi ! Bonjour, ce n'est pas compliqué sinon, tu dégage les mains vides.

- Bon... bonjour dit-il.

- Voilà, c'est mieux même si cela t'a écorché la langue. Tes tenues sont sur la table dans les housses devant toi. Je t'en ai mis plusieurs. Prends-les et laisse-moi travailler maintenant j'ai beaucoup de boulot.

Il attrape les vêtements et part presque en courant. Après son départ, Stephan vient me voir en rigolant.

- Alors là, je ne m'y attendais pas, il a vite déguerpi. Qu'est-ce que tu lui as dit où fait ? Ne me dit pas que tu l'as frappé. Il était rouge comme une tomate.

- Rien, je lui ai juste dis qu'il fallait qu'il apprenne la politesse parce qu'il ne disait pas bonjour. Il l'a fait en bégayant quand, je me suis retournée. Il m'a regardé de la tête aux pieds, pris ses affaires et est parti sans rien dire.

- Oh, je commence à comprendre, c'est ta tenue qui l'a troublée.

- Ridicule pour lui, je suis qu'une grosse vache.

- Est-ce qu'il a bloqué sur tes seins ?

- Heu... je crois oui.

- C'est ça, il a été surpris de te voir en robe car tu es toujours en pantalon et qu'il a vu ton décolleté. Une paire de seins qu'il n'a pas l'habitude de voir si tu vois ce que je veux dire. Les filles qu'il fréquente sont souvent des planches à repasser et très fine. Bien, je vais te fournir quelques tenues et je veux que tu les porte quand, il doit venir. Tu vas lui faire perdre la tête et le rendre dingue.

- Steph, je t'arrête tout de suite, je ne veux pas coucher avec lui. On est bien clair ! Ce mec ne m'intéresse pas du tout. Il m'horripile même.

- Oui, je sais, juste l'allumer en lui montrant ce qu'est une vraie femme et l'envoyer paitre quand, il sera à tes pieds à baver. Je suis sûr que tu peux le faire tomber dans te filets. J'ai plusieurs scénarios en tête.

- Eh, pas si vite, il ne le sera jamais et je ne le veux pas non plus surtout avec lui. Je veux quelqu'un de sérieux et non un plan cul même si je ne cherche personne. Je ne te pensais pas comme ça en fait tu es un vrai sadique !

Nous nous regardons, nous rigolons et continuons notre travail.  

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant