Mon ami

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- Qu'est-ce que tu as encore raconté ?

- Je n'ai rien fait.

- Arrête de mentir ! Je viens de me faire engueuler par mon manager.

- Je n'ai rien fais, lâche-moi, tu me fais mal.

Sans comprendre pourquoi, je viens de me faire plaquer contre un mur par l'autre abrutit alors que j'allais rentrer chez moi.

- Tu es vraiment une garce, tu racontes n'importe quoi sur moi. Je vais finir par me faire virer.

- Je te jure, je ne sais pas de quoi tu parles. Je n'ai rien fais. Je ne quitte l'atelier que pour rentrer chez moi. Je ne vois personne à part Stephan.

- Ne me mens pas !

- Je ne te mens pas.

Il me plaque de nouveau contre le mur.

- Aie

- Lâche là !

Je retourne ma tête et vois Parker arrivé énerver. Marlon me tient toujours par les bras contre le mur.

- Je t'ai dit de la lâcher !

Il dessert sa prise, me regarde méchamment et s'en va.

- Tu as de la chance que ton prince charmant vient d'arriver. Tu vas me le payer, crois-moi ! Il ne sera pas toujours là.

Parker s'approche de moi.

- Ҫa va, tu n'as rien, il ne t'a pas fait mal ?

- Non, je vais bien.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Je n'en sais rien, il m'a plaqué contre le mur. Apparemment, il s'est fait engueuler parce que j'aurais dit quelque chose. Je ne fais que de travailler, je ne sors de l'atelier que pour rentrer chez moi. On a beaucoup de travail. Ton frère peu même le confirmer. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là, on ne devait pas se voir.

- C'est Steph, il m'a dit de venir te chercher et de te faire manger un repas correct. Il parait que tu n'as même plus le temps de manger.

- Ah... !

- Tu es vachement ravi de me voir.

- Désolé, si bien sûr.

- Bon, aller vient, on ne va pas rester à discuter dans le hall.

Nous sortons de l'entreprise. Il m'emmène jusqu'à sa voiture où nous nous installons et partons.

- Aurais-tu envie de manger quelque chose de précis ?

- Non, je te laisse choisir.

Après quelques minutes de route, nous arrivons dans un restaurant chinois.

- Cela, te vas ?

- Oui, cela fait longtemps que je n'en avais pas manger.

- Génial

Nous entrons, sommes accueillis pas une serveuse qui nous accompagne à une table. Nous nous installons et commandons. L'atmosphère se détend un peu et apaise les tensions de la journée.

- Merci de m'avoir aidée tout à l'heure. Je ne sais pas ce qu'il aurait pu me faire, il avait l'air très remonté contre moi.

- C'est la moindre des choses, tu remercieras plutôt Steph, c'est lui qui m'a dit d'aller te chercher. Tu travail trop. Il faut que tu souffle un peu sinon, tu vas y perdre ta santé. Il faudra que tu lui parle de ce qui s'est passé, on ne sait pas ce qu'il peut faire l'autre.

Voyant que je ne réagissais pas, il ajoute :

- Je ne rigole pas.

- D'accord

Pendant que nous discutions, de délicieux plats arrivaient les uns après les autres, remplissant la table de délices aromatiques.

- GRRRRR....

Parker me regarde avec le sourire. Je deviens rouge de honte par le bruit que vient de faire mon ventre.

- Il y en a un qui est ravi.

- Désolé

- Tu ne dois pas avoir honte, c'est normal. Le mien fait pareil mais il est plus discret. Tu veux un secret ?

- Dis-moi.

- J'adore cette cuisine.

- Moi aussi.

Nous rions tous les deux. La conversation devint de plus en plus légère, évoquant nos goûts culinaires et diverses choses.

Après avoir savouré un bon repas, nous quittâmes le restaurant. Parker me raccompagne chez moi.

- Merci pour cette belle soirée, Parker dis-je avec un sourire.

- C'était un plaisir, vraiment. Si tu as besoin, d'aide où de quoi que ce soit, n'hésite pas à me contacter de toute façon, il faut que l'on se voit sinon, notre plan va échouer.

- Oui bonne nuit.

- Bonne nuit, repose-toi bien.

On se fait la bise. Je rentre chez moi et Parker s'en va. Mes pensées tumultueuses s'atténuent, elles sont remplacées par la gentillesse de Parker. Peut-être que demain serait une journée meilleure, avec moins de drames avec l'autre et plus de moments agréables comme celui-ci. Je vais prendre ma douche, prépare mes affaires pour le lendemain et vais me coucher. Le sommeil m'enveloppe doucement, et les tensions de la journée s'estompent à mesure que je m'abandonne à la nuit. Dans le monde des rêves, tout semble plus léger, plus paisible.

Le lendemain, le réveil sonne, me tirant brusquement de mon sommeil. Je grogne comme chaque matin, ma main cherche désespérément le bouton d'arrêt, et je finis par réussir à le désactiver. Je m'étire paresseusement, ressentant la fatigue accumulée des jours de travail acharnés. Cependant, malgré la fatigue, une légère lueur d'optimisme brille en moi. J'ai survécu à l'incident avec Marlon encore une fois. J'ai eu une soirée agréable avec Parker, et je suis prête à affronter cette nouvelle journée. Les évènements de la veille m'ont laissé un sentiment de gratitude envers Parker mais, aussi envers Stephan qui prends soin de moi comme si j'étais un membre de sa famille.

Après m'être préparer, bu mon café et fait un peu de sport, je me dirige vers mon travail.

La journée se déroule plutôt bien, et j'essaie de me concentrer sur mon travail pour éviter les distractions. Pendant la pause déjeuner, que je prends correctement de puis quelques temps, je reçois un message de Parker, me demandant comment je vais. Je lui réponds en lui disant que je vais bien et que sa présence la veille m'a beaucoup aidée.

En fin de journée, je décide de suivre ses conseils et d'aller parler à Stephan. Je sais que c'est important de le tenir informé de ce qui s'est passé, on ne sait jamais.

- Stephan

- Oui

Il me fait asseoir, je lui raconte en détail ce qu'il s'est passé.

- Merci de me l'avoir dit.

- Ce n'est rien, c'est aussi sur les conseils de ton frère et merci de te soucier de moi.

- C'est normal, tu es quelqu'un de bien et qui a de l'avenir, juste, prend soin de toi et de ta santé.

Je le remercie pour son soutien. Je me sens entre de bonnes mains au travail ce qui est rassurant.

Les jours passent, et ma routine reprend son cours. Parker et Stephan continuent de m'encourager à prendre des pauses et à trouver un équilibre entre le travail et ma vie personnelle. Parker est devenu un ami précieux, quelqu'un sur qui je peux compter. 

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Désolé pour ces retards. Manque d'inspiration et pas le temps d'écrire. 

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant