Aujourd'hui plus motivé que jamais, je dois aller la voir. Ma journée de travail traîne en long et en large. J'ai du mal à me concentrer sur mon texte. La partenaire avec qui je joue n'arrête pas de me coller. Avant, je lui aurais fait du rentre dedans mais là, l'envie me manque. Je n'ai pas la tête à ça.
- Marlon, concentre-toi un peu. Je ne sais pas ce que tu as aujourd'hui !
- Désolé, je suis un peu fatigué.
- Bon reprenons.
Nous continuons de répéter jusqu'à tard le soir. Moi qui voulais voir Stephan pour avoir l'adresse de ma styliste. Bon, je ne vais pas avoir le choix que de le contacter par téléphone. Je lui envoi donc un SMS. Il me la donne dans les minutes qui suivent.
Etant donné qu'il est tard, j'irais demain car pour une fois, je finis normalement à 17h en espérant qu'elle veuille bien m'ouvrir pour que je m'explique du mal que je lui ai fait. Après être doucher, je vais me coucher et je m'endors difficilement.
Le lendemain, je me sens nerveux et déterminé à clarifier les choses avec elle. La journée au travail passe étrangement vite. J'essaie de me concentrer autant que possible, sachant que cette conversation m'attend en fin de journée. Ma collègue de travail est toujours aussi collante. Lors d'une pause, je me dirige aux toilettes. Lorsque j'étais en train de me laver les mains, la porte s'est ouverte. Ma partenaire entre et ferme la porte à clé, je me retourne vers elle.
- Qu'est-ce que tu veux lui demandais-je méchamment ?
Elle s'approche de moi et pose directement sa main sur mon sexe.
- A ton avis ?
Lorsqu'elle allait descendre ma fermeture, je retire sa main.
- Désolé, cela ne m'intéresse pas.
- Allez, une petite baise rapide comme tu sais si bien les faire.
- Non
- Et si, je te taille une pipe d'enfer avant, tu vas vite changer d'avis.
- Non
- Pourtant, d'habitude, tu baise tout ce qui bouge.
- Plus aujourd'hui, je n'ai plus envie de cela.
Elle me regarde avec un mélange de surprise et de contrariété.
- Toi, ne plus avoir envie, tu me fais bien rire. Le grand Marlon refuse du sexe, c'est une première. Je suis sûr que si je te chauffe tu vas céder.
Elle repose sa main sur mon pantalon et caresse mon sexe par-dessus les vêtements.
- Je sais que tu en meurs d'envie.
J'attrapes son poignet et la plaque contre le mur. Elle regarde le sourire aux lèvres.
- Je savais que tu allais céder.
- Tu en ai sûr ?
- Tu ne peux pas résister à prendre ton pied. Je suis tout à toi me dit elle sensuellement.
Je me colle à elle et approche ma bouche de son oreille.
- Quand, je dis non, c'est non. Va voir quelqu'un d'autre si tu es en manque car cela ne sera pas avec moi.
Je la lâche et je quitte rapidement les toilettes en-là laissant seule. La fin de la journée a été plus compliquer. Ma partenaire m'en a voulu de l'avoir laissé en plan et l'a bien fait comprendre en faisant n'importe quoi. Elle a essayé de m'allumer pendant toute la répétition. Même son manager l'a remarqué et la remise en place si elle voulait garder son rôle. Quand, on nous a annoncé que la journée était finie, je me suis vite éclipsé en prétextant que je devais aller chez mes parents car l'autre voulait que l'on passe du temps ensemble. Avant, j'aurais accepté mais là, j'ai une autre préoccupation.
Je me suis vite rendu à l'adresse que Stephan m'avait donné. Je stationne mon véhicule au pied du bâtiment et je gravis les escaliers, jusqu'à son étage. Arrivé devant sa porte, je respire profondément pour cacher ma nervosité et je réfléchi à ce que je vais lui dire. Je toque à plusieurs reprise, le cœur battant. Voyant que personne ne me répond, je réessaye. J'entends du bruit derrière la porte mais, celle-ci ne s'ouvre pas. Je me décide de parler :
- C'est Marlon, j'ai besoin de te parler.
- Qu'est-ce que tu fais là? Va-t'en me dit-elle à travers la porte d'une voix tremblante
- Ouvre-moi s'il te plait, il faut vraiment que l'on se parle.
- Tu as gagné, tu as eu ce que tu voulais alors va-t'en me dit-elle.
- S'il te plait ouvre-moi.
- NON, pourquoi, pour que tu m'humilie comme tu sais si bien le faire ! J'en ai marre. Je ne veux pas te voir. Tu as déjà fait assez de dégâts, beaucoup trop même.
- Non, dis-je en haussant le ton de ma voix ouvre-moi. Je sais que j'ai mal agis, mais s'il te plaît, laisse-moi t'expliquer le pourquoi du comment et te montrer que je peux être différent.
- Différent en quoi ! En un égoïste fini qui ne pense qu'à lui-même et qui mets les autre plus bas que terre.
- Désolé
- C'est bien de le dire mais c'est trop tard, alors maintenant vas t'en.
Résigné, qu'elle ne veuille pas m'ouvrir. Je vais partir.
- Ok, mais sache que je reviendrais tous les jours jusqu'à ce que tu m'ouvres.
Ne l'entendant plus, je colle mon oreille contre la porte. J'entends des pleurs et une porte qui claque. Je décide donc de rentrer chez moi. Je redescends les escaliers, laissant derrière moi l'immeuble où résonne encore ses pleurs. Mon esprit tourbillonne, mélange d'incompréhension, de regret et de détermination. Je sais que je dois lui donner du temps mais, une voix intérieure me pousse à revenir.
En arrivant chez moi, je me sens impuissant. Son refus de m'écouter ou de me laisser m'expliquer me laisse perplexe. Je sais que j'ai très mal agis. Pourquoi ai-je cette réaction si forte de ne pas savoir quoi faire ? Je me retrouve partagé entre la volonté de respecter son besoin de solitude et l'urgence de rétablir la communication.
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Voilà le dernier chapitre de l'année, je vous souhaite un bon réveillon.
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Tu es ma haine
RomanceSophie une étudiante en stylisme va gagné le concours que son école organise. Elle va devoir créer pour Marlon un mannequin de renommé. Celui-ci la déteste sans la connaitre. Il va tout faire pour qu'elle arrête la mode.