Plan

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La semaine passa tranquillement. Le vendredi arrivé, Parker vient me chercher le lundi midi. En sortant de l'entreprise, nous croisons l'autre connard. Nous jouons les amoureux transis. Nous partons main dans la main manger dans un restaurant pas loin du travail. Nous apprenons à nous connaitre et nous parlons de ce que nous aimons. Lorsqu'il me ramène au travail, il m'accompagne comme prévu à l'atelier. Nous nous installons dans la pièce d'à côté et attendons l'heure fatidique. A 14h00 passé, nous entendons du bruit. Parker se met contre la porte pour la bloquer. Il donne des coups contre avec sa main.

- Qu'est-ce que tu fais lui dis-je en chuchotant.

- Fais semblant de gémir comme si on s'envoyait en l'air.

- ouuuiii vas yyy, pluuus fort, baise-moi plus fort raaaa, baise-moi sauvagement, hannn ouiii, vas-y continue c'est trop bonnnn.

- T'aime ça !

- Ouiiii, j'adore encorrrre. Baise-moi comme tu sais le faire. Fais mois jouir comme tu sais le faire.

On se retient de rire. Parker tape un peu plus fort contre la porte. On s'amuse comme ça quelques minutes.

- ohhh ouiiii continue vas-y je vais venir. ohhhh encooore, encoore, ohhh, ahhhh , hummm.

- Moi aussiiiiiiiiiii, hummmm ... j'en ... peux plus là... putain ... ... putain ...je vais venir...ahhhh que c'est bonnnn. Ohhhh oui, j'aimmmme quand, tuuu faiiiit ça.

Après quelques secondes, nous nous débraillons un peu et moi, je me décoiffe. Puis, nous sortons de la pièce. En faisant les essoufflés et en reprenant un air présentable. L'autre est là ne sachant pas quoi dire nous regarde bizarrement.

- Oh, bonjour, désolé de l'avoir retardé. J'espère que vous n'attendez pas depuis longtemps ? C'est ma faute. Je n'arrive pas à lui résister, c'est une...

- Bonjour, heu non, je viens d'arriver dit-il sèchement en coupant la parole à Parker.

- Tant mieux alors, je ne vais pas m'attarder plus.

Parker s'approche de moi et me prend par la taille. Ses lèvres viennent se collées aux miennes pour un petit bisou de peur de me gêner. Avant qu'il ne s'ôte complètement, je pose mes mains sur ses joues.

- Je n'ai le droit qu'à un petit bisou ! Tu ne m'as pas habituée à ça. Ce n'est pas parce qu'il y a quelqu'un que je ne vais pas t'embrasser.

- Gourmande va !

- Oui gourmande de toi.

Il recolle ses lèvres aux miennes et nous nous roulons une pelle à en perdre haleine.

- Hum, hum, je n'ai pas que ça à faire et ce n'est pas mon style de tenir la chandelle.

- Ho pardon, je vais vous laisser. A tout à l'heure ma belle. Je passe te prendre ce soir.

- D'accord pas de soucis.

Parker me refait un bisou et s'en va. L'autre connard me regarde.

- Quoi !

- Je passe te prendre ce soir, gnagna. Mais, qu'est-ce que vous êtes guimauve. Ҫa y est tu te décoince en prenant ton coup de bite.

- Je ne suis pas coincé ! On fait ce que l'on veut. Prends tes tenues et fait moi pas chier !

- Il va avoir du boulot pour te rendre aimable. J'espère qu'il te ramone bien.

- C'est toi qui me rends comme ça. Je n'ai pas besoin de toi pour ce qui est du sexe.

- Tu devrais aussi le sucer, comme ça, tu fermeras ta gueule.

- Tu sais que tu es vraiment un connard.

- Je sais, tu me l'as déjà dit.

- Casses-toi !

Il s'en va.

- Bonne baise la coincée.

- CONNARD ! VA BAISER TOI AUSSI COMME ҪA TU ME FOUTRAS LA PAIX.

Je ne sais même pas s'il a entendu la dernière phrase mais bon, cela m'a fait du bien de le dire. Quelques minutes après, Stephan revient.

- Alors, dit-moi tout, je veux tout savoir ! Quand Park est sorti, il avait un grand sourire mais, n'a rien voulu me dire. En revanche l'autre, il tirait une drôle de tête.

- Avec ton frère on lui a fait croire que l'on s'envoyait en l'air dans l'atelier.

- Cela ne m'étonne pas de la réaction de mon frère. Et alors comment, il a réagi l'autre ?

- Comme un connard, que je serai moins coincé en prenant mon coup de bite où que je devrais sucer pour fermer ma gueule.

- Mais quel con ! Je ne le pensais pas comme ça.

- On ne peu pas le changer, c'est trop tard.

- Je vais lui en mettre un de coup de bite, il sera peut-être plus aimable.

- Fais gaffe, il risquerait d'y prendre goût et tu devras te sacrifier ! Ton chéri ne serait pas d'accord. Je ne veux pas créer de divorce pour un abruti.

Nous éclatons de rire.

- Du coup, vous allez continuer à vous voir avec Parker ?

- Oui, je pense, il a dit qu'il venait me chercher ce soir.

- S'il l'à dit c'est qu'il va venir. Et vous allez faire quoi ?

- Je ne sais pas, je verrais avec lui si on continu où pas.

Nous continuons à travailler jusqu'à ce que Parker vienne me chercher. En sortant, nous avons croisé vous savez qui comme par hasard en train de galocher une fille.

- Ce week-end, tu es tout à moi. On prend un truc vite fait à manger et nous allons chez toi prendre des affaires.

- Ouuuuh, ça va être chaud alors.

- Très chaud même ! Je nous ai prévu un bon programme et je suis sûr que tu va adorer.

Au moment où nous passons près d'eux pour sortir, l'autre me regarde presque de travers allez savoir pourquoi.

- Bon week-end Marlon et bonne baise ! Pensez à vous couvrir.

- Conasse !

- Moi aussi je t'aime bisou.

Nous sortons Parker et moi en nous retenant de rire. 

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant