Plan

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Ce soir-là, nous sommes allés manger dans un fast-food et nous avons parlés de l'autre idiot. Parker veut que l'on continu notre petit manège pendant quelques temps. Il a trop aimé la réaction de l'autre.

- Je viendrai te chercher quelques fois au travail. Donne-moi ton numéro comme ça on pourra se joindre plus facilement. On pourrait aussi s'envoyer des textos comme un couple. Un jour où, il doit venir te voir laisse ton téléphone pour qu'il voit les messages. Je suis certain qu'il va être jaloux. Je ne comprends pas cette haine qu'il a contre toi.

- Je te dirai que moi non plus. Il est comme ça avec moi depuis le début. Je me souviendrais toute ma vie de notre première rencontre. Il n'est pas ce qu'il montre à travers l'écran.

- Ah bon, pourquoi ?

- Ce jour-là, ma cheffe m'avait demandé d'aller poser des tenues dans sa loge. J'y suis allée, toqué, personne ne m'a répondu alors, je suis entrée et j'ai mis les vêtements sur le portant et je suis partie. En sortant de la loge, l'autre m'a renversé son café brulant en me rentrant dedans comme un malade. Il m'a tout de suite accusé de voleuse. J'avais beau lui expliqué que j'étais sa nouvelle styliste, il n'a rien voulu entendre. Pour lui, je suis une barjot de fan. C'est ma cheffe qui nous a séparés. Je me retenais de pleurer de douleur devant lui car le café m'avait légèrement brulé mais, je ne voulais pas lui montrer que j'avais mal. Je te jure que je n'avais qu'une seule envie c'était de lui en mettre une. Il croit toujours que je suis une fan qui le suis partout et que je ne suis pas là pour travailler mais, pour lui. Il parait que je ne suis pas faite pour ce métier dis-je en mimant de guillemet car je suis grosse et que je n'ai pas de style. Toutes ses tenues, je les fait de A à Z avec l'accord de ton frère bien sûr.

- Je sais que tu fais du bon boulot mon frère n'arrête pas de se vanter de tes mérites. N'écoute surtout pas ce qu'il dit sur ton travail et ton physique. Tu es une femme normale et non un truc que l'on craint de casser en la touchant. S'il aime les tas d'os tant mieux pour lui. C'est du n'importe quoi. Un jour, tu devrais refuser à lui faire une tenue, il verra bien ce que c'est de se retrouver à poil et que c'est vraiment toi qui lui fabriques ses vêtements.

- Il serait capable d'aller se plaindre et je risque de perdre mon travail. J'ai travaillé dur pour en arriver là.

- Je sais. Mon frère leur dira le pourquoi du comment tu as cette réaction. Il faudra bien en parler un jour où l'autre.

- Je ne sais pas.

- Pourquoi, tu ne veux pas en parler à tes supérieurs ?

- Le poste que j'ai c'est d'être sa styliste personnelle. Cet emploi a été créer pour un concours dans mon école et s'en était le premier prix. S'il le vire qu'est-ce qu'il va se passer pour moi. Je risque d'être virer aussi et je ne sais pas comment mon école va le prendre. Je suis première de ma section.

- Je ne sais pas quoi te dire ni, quoi faire d'autre. C'est vrai que cela pourrait te mettre dans de beaux draps même si cela n'est pas ta faute.

- Ne t'inquiète pas on verra par la suite. Je te remercie pour ce que tu fais. Si je vois que cela empire, je te promets d'en parler.

- En tout cas, j'ai bien rigolé tout à l'heure. Tu t'ais bien prise au jeu.

- Oui moi aussi, j'ai failli éclater de rire par moment.

- Cela ne t'as pas gêné ?

- Un peu, on vient juste de se connaitre.

- En revanche, je ne pensais pas que tu allais m'embrasser. Je n'ai pas osé le faire. Je craignais ta réaction où, d'aller trop loin.

- Il le fallait, sinon, il ne nous aurait pas cru. C'est aussi pour cela que je l'ai fait.

- Ouais, dis plutôt que tu voulais embrasser un beau gosse comme moi !

- Mais bien sûr, c'est plutôt toi qui voulais m'embrasser.

Nous éclatons de rire. Nous passons le reste de la soirée dans le même style puis, Parker me dépose chez moi plus tard.

- Bon allez miss, bonne nuit.

- Bonne nuit et ne t'attend pas à ce que je t'embrasse comme ce matin.

- Mince ! bonne nuit, on s'appelle comme prévu.

- Oui

- Ne rêve pas trop de moi.

- Et toi non plus.

- Pff même pas drôle. Je ne peu même pas me faire un film.

- Idiot va ! Bonne nuit mon chère petit ami.

- Bonne nuit mon amour.

Je l'embrasse sur la joue et sors de la voiture pour rentrerchez moi et me doucher aller me coucher.

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant