Remise en question

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Marlon

Je sais ce que vous pensez, je suis un con et je le confirme. La discussion avec Stephan m'a fait réfléchir. Je ne sais même pas pourquoi, je réagis comme ça avec elle. Serais-je jaloux, tout s'embrouille dans ma tête. Cette femme, me rend dingue. A chaque fois que je la vois, je monte sur mes gongs. Je n'ai jamais cru à ses paroles ni, même l'avoir écouté. Avec elle, j'ai l'impression de ne pas être moi-même. Je l'ai rabaissé comme pas possible. Je ne suis qu'un minable. Je dois faire tomber ce fardeau et éliminé ces pensées autodestructives de mon cerveau pour pouvoir faire un pas vers le changement.

Il y a quelque chose de puissant dans la façon dont nos expériences passées, surtout celle de notre enfance et de nos relations familiales, sculptent notre façon de voir le monde et influencent nos interactions avec les autres.

Stephan a été comme un révélateur, illuminant des zones d'ombres que je n'avais jamais explorées auparavant. Il semble que les racines de ces sentiments remontent bien plus loin que je ne le pensais. Cette jalousie envers elle pourrait être liée à des expériences passées, à des dynamiques familiales qui ont façonné mes perceptions et mes réactions.

La jalousie que je ressens envers elle, cette réaction viscérale à ses interactions chaleureuse pourrait être intimement liée à mon histoire.

Voir ma mère rire avec quelqu'un d'autre me fait ressentir une sorte de manque, une frustration à ne pas avoir eu cette proximité émotionnelle avec elle. Même si je sais que mes parents m'aiment, leur engagement professionnel a créé un écart émotionnel. J'ai toujours essayé d'être à la hauteur de leurs attentes et être un fils digne. Cela m'a laissé chercher ailleurs, notamment auprès de ma grand-mère maternelle, elle a été une bouée de sauvetage, une figure plus présente dans ma vie. Sa perte a laissé un vide et plongé mon univers dans l'obscurité, renforçant probablement ce besoin de connexion émotionnelle, mais aussi la peur de perdre un peu plus ma mère.

Cela a pu créer un schéma où je ressens de la jalousie et de l'inconfort face aux interactions chaleureuses et proches entre des femmes et d'autres personnes. Il est difficile de remettre en question les fondations même de notre compréhension de soi et de nos relations. Peut-être que ma mère m'aime à sa façon et selon ce qu'elle pensait être le mieux pour moi, mais cela a peut-être engendré des conséquences imprévues sur ma façon d'interagir avec les femmes. Mes tentatives de séduction sans attachement pourraient être une conséquence de cette incapacité à établir des liens émotionnels durables. Les relations superficielles sont devenues un refuge, car elles n'impliquent pas de sentiments mais juste du charnel d'où ma règle de ne jamais revenir vers une même partenaire. Sophie m'avait fait part de ce dégout envers cette situation.

La compréhension de mes propres failles m'a ouvert les yeux sur un schéma destructeur qui trouve ses racines dans mon passé. Les expériences familiales, en particulier le manque d'intimité émotionnelle avec ma mère et la perte de ma grand-mère, ont façonné la personne que je suis devenue.

Je réalise que pour avancer, je dois cesser de me mentir et travailler sur ces sentiments profondément enracinés. Il est temps d'assumer mes actes. Cela pourrait signifier entamer un processus de guérison émotionnelle, peut-être même discuter avec un professionnel pour mieux comprendre ces dynamiques familiales et leur impact sur mes relations actuelles.

Et avec cette femme, au milieu de ce tumulte émotionnel est à la croisée des chemins. Je me retrouve à un moment crucial, peut-être est-il temps d'essayer de changer ma perspective. Je dois la persuader de revenir par n'importe quel moyen. Je ne sais même pas comment m'y prendre. A cause de moi, elle veut tout abandonner. Je suis en train de la démolir et la faire devenir comme moi. Je dois m'excuser pour mes actions passées, lui expliquer honnêtement ce qui se passe en moi et lui montrer que je suis prêt à changer et en assumer les conséquences si elle veut dire ce qu'il c'est passer. Mes actions l'ont non seulement mais, sont également le reflet de mes propres luttes intérieures. Je dois lui avouer et lui laisser le choix de décider si elle souhaite continuer ou non.

Dans tous les cas, une chose est certaine : il est temps de changer ma façon de réagir et de prendre la responsabilité de mes actions. Je dois briser ce cercle destructeur. Je dois apprendre de mes erreurs et devenir une meilleure version de moi-même. Cela nécessitera du temps, de la patience et un engagement constant. Peut-être que, à la fin, cela me permettre de construire des relations plus saines et plus enrichissantes.


................................................................................................................................................................Désolé pour ce petit chapitre.

Je vous souhaite un joyeux Noël 

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant