Menteuse

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Quelques jours sont passés depuis le défilé. Je n'ai pas revu l'autre abruti. Je fais les finissions du costume qu'il m'a été demandé.

- So, peux-tu apporté ceci à Clara, elle est sur un shooting. Elle a sali sa tenue. Je dois rester là, j'ai une réunion dans quinze minutes.

- Oui bien sûr. C'est où ?

- Dans le parc à deux rues d'ici. J'y serai bien aller mais, j'allais être en retard et tu connais la cheffe, elle est impardonnable. Cela ne te dérange pas ?

- Non bien sûr, c'est celui où, il y a le porche fleuri ?

- Oui c'est bien celui-là, je te remercie. Vas-y à pied. Tu iras plus vite.

J'enfile ma veste, prends la tenue que Stephen me tend et pars. Arrivé sur place, je cherche le mannequin du regard. Je lui fais un signe de la main et me dirige vers elle.

- Merci, Sophie, tu me sauves la vie sinon, il aurait fallu que l'on annule le shooting. Je te laisse, je dois aller me changer.

- De rien, tu veux que je reste pour te faire des ajustements.

- Non, c'est bon, je l'ai essayé avec Steph et tout allait bien. Heureusement qu'il m'avait fait une tenue en plus.

- D'accord

Elle s'en va et moi je pars aussi de mon côté.

- Qu'est-ce que tu fou là la grosse ? Me demande quelqu'un que j'adore.

- Et toi qu'est-ce que tu me veux ? Je suis venu pour le travail !

- Ҫa m'étonnerais, je n'ai pas besoin de toi et je n'ai rien entendu à ton sujet !

- Je ne suis pas venu pour toi, je suis venu pour Clara.

- Tu ne travailles pas pour elle donc, arrêtes de me mentir. Tu me stalk c'est ça ? Tu es une de ces folles dingue qui me suivent partout !

- Mais, tu n'es pas bien dans ta tête, c'est n'importe quoi ! Tu crois que j'ai que cela à faire. Je n'en ai rien à foutre de ce que tu fais !

J'allais partir mais, il me retient par le bras.

- Je sais que tu mens, j'arriverais à le prouver crois-moi. Enlève toi l'idée, je ne baise pas un thon comme toi.

La colère me monte au nez et ma main vient atterrir sur sa joue.

- Tu es vraiment un CONARD maintenant, lâche-moi où, je crie au viol. C'est toi qui es fou, je suis là pour le travail. Demande à Clara, elle confirmera que je suis venu pour elle et non pour un abruti comme toi. Je ne mets pas des personnes comme toi dans mon lit. Je suis même sûr que tu n'arriverais pas à me faire jouir tellement tu me dégoûte.

Il respire fortement et me lâche.

- Tu vas me le payer.

- MARLON, ARRÊTE DE DRAGUER EN PLACE NOUS N'AVONS PAS QUE CA A FAIRE !

- Tu as de la chance que je dois y aller. J'arriverais à savoir ce que tu manigance et je te le ferai payer.

Je pars rapidement et rentre à l'atelier en courant. Où, j'éclate en sanglot pendant je ne sais combien de temps. Des pas s'approchent de moi.

- So ma belle, qu'est-ce qu'il se passe pourquoi tu es dans cet état. Calme-me toi dit-il en me prenant dans ses bras et en me frottant le dos.

J'ai du mal à respirer. Ma poitrine me fait mal. J'ai l'impression d'étouffer.

- Suis ma respiration, inspire, expire, inspire, expire..., voilà c'est bien.

Nous faisons cela pendant quelques minutes qui arrivent enfin à me calmer. Il me lâche et me fait assoir.

- Ne bouge pas, je vais te chercher un verre d'eau et un mouchoir. Continue de respirer calmement.

Il part presque en courant et revient avec le verre et une boîte de mouchoir.

- Tiens, c'est encore l'autre c'est ça !

Je lui affirme d'un signe de tête tout en buvant mon verre d'eau.

- Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

- Il m'a attrapé le bras brutalement et m'a demandé pourquoi, j'étais là. Il ne m'a pas cru quand, je lui ai dit que j'étais venue apporter une tenue pour Clara parce que je ne travaille pas avec elle. Il croit que je suis une de ses fans bargeots qui le suit partout.

- Mais quel con ! Tu travailles, les trois quarts du temps tu es avec moi en plus, tu le déteste. Fais-moi voir ton bras.

Je le lui montre une trace bleu violette est apparue à l'endroit qu'il tenait.

- C'est lui qui t'a fait ça ?

- Ou... oui

- Il ne t'a rien fait d'autre ?

- Non

- Je vais lui dire deux mots quand, je vais le voir, je te le garanti.

- Non, s'il te plait, ne fait pas ça ! Je te promets que s'il recommence, je le signalerais.

- Tu as intérêt, cela peut aller loin ces conneries.

- Promis

- Je vais te mettre de la crème anti-coups, j'en ai dans mon sac.

Il va chercher le tube de crème et me l'applique. Je reprends le travail. Mon bras me tire. Stephan est remonté contre Marlon. Je crains qu'il s'en prenne à lui quand, il va le revoir. Je commence à le connaître, il ne faut pas toucher à ceux qu'il aime.

Nous n'avons pas revu l'autre connard durant le reste de la semaine ce qui à calmer un peu mon collègue. 

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant