Combat

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Plusieurs jours sont passés Parker est venu me chercher comme nous l'avons convenu. Je suis allée aux toilettes avant de partir. Lorsque j'allais le rejoindre, je le trouve en grande discussion avec l'autre dans le hall.

- Alors, comme ça, tu te tape la grosse !

- Elle n'est pas grosse. Eh oui, c'est ma petite amie, ne sois pas jaloux.

- Tu as de la merde devant les yeux. Moi, jaloux, je te félicite même pour sortir avec un truc pareil.

- C'est toi qui en a. So est une belle femme que ce soit de l'intérieur et de l'extérieur. Elle a un cœur en or, elle est douce comme elle peut devenir agressive Tu veux même que je te dise, c'est une déesse au lit. Elle me fait de ces trucs que tu ne peux même pas imaginer.

- Baiser une truie, non merci. Je préfère me pendre.

- Et toi, baiser des tas d'os tu crois que c'est mieux. Au moins avec elle, je peux m'accrocher à ses hanches sans la casser, en plus, elle a une poitrine d'enfer et non une planche à repasser. Si tu veux, je peux te donner une corde.

- Tant mieux pour toi si tu aimes les baleines.

- Et tant mieux pour toi si tu aimes les squelettes. . Elle se donne à fond pour son travail.

- Ah ça, je suis sûr qu'elle est passée sous le bureau de certain. C'est Steph qui fait tout. Elle n'est bonne à rien.

- Arrête, elle n'est pas comme toi à coucher avec tout ce qui bouge. Méfie toi qu'un jour, tu ne sois pas père de plusieurs enfants de femme différentes, où de choper des maladies. Ton portefeuille risque d'en subir les conséquences.

- Ҫa c'est sûr, il faut avoir envie, même les yeux bandés et bourré, je n'y arriverais pas. Je ne sais toujours pas comment tu fais. Elle me dégoute. T'inquiète, je me protège. Les gosses ce n'est pas pour moi et mon portefeuille se porte bien.

- Je n'ai pas besoin de ça. J'aime son corps.

- Va chez l'opticien, si tu veux, je te le paye. Tu es vraiment aveugle, elle, belle, ben voyons.

- C'est plutôt toi qui devrais porter des lunettes et je n'ai pas besoin de ton argent, je gagne bien ma vie. Si avoir beaucoup d'argent fait devenir les gens comme toi, je préfère rester comme je suis et ça se trouve, je gagne autant que toi. Tu ne la connais même pas alors, ne la critique pas. C'est une femme digne.

- Je ne sais vraiment pas ce que tu lui trouve et ne me dit pas qu'elle mérite sa place ici. C'est encore une de ces fans qui me court après.

- N'importe quoi, j'ai vu ses croquis et ce qu'elle fait. Elle en a plus dans la tête que toi. C'est plutôt toi qui es indigne à porter ses conceptions. Elle a du talent, même Steph le dit. Ne te prends pas pour le centre du monde. Tu ne l'intéresse pas du tout.

- N'importe quoi, je ne sais même pas ce qu'elle fou ici. Et tu connais Stephan ?

Parker se rapproche de l'autre près à lui en mettre une. Je décide donc de m'approcher.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ?

- RIEN, tout va bien.

- Tu es sûr ? Je n 'en ai pas l'impression.

- Oui, nous discutions, on y va ?

- Oui, c'est bon.

Parker s'approche de moi et me prend pas la taille.

- Bonne soirée Marlon.

- Ouais c'est ça, ne me garder pas un petit surtout.

- Oh dommage moi qui voulais te mettre parrain.

- Même pas en rêve.

- Au fait, la truie, tu sais ce qu'elle te dit ? dis-je en partant.

- Que j'aille me faire baiser.

- Tu a tout compris.

Nous laissons l'autre, sortons et allons à la voiture de Parker. Il était venu me chercher pour aller manger chez Stephan.

- Alors comme ça, je suis une déesse au lit et j'ai un corps de rêve ?

- Il m'énervait à parler de toi comme il le fait. C'est vraiment un connard, il ne s'est pas vu lui. La célébrité lui monte vraiment à la tête pour être aussi ignoble. Et toi, à lui dire que tu voulais le mettre parrain et qu'il devait aller baiser.

- Tu comprend maintenant ce que je vis. Ben quoi, il l'a bien pris non ? Et qui t'as dit que j'allais lui dire ça ?

- Tu es impossible. Alors qu'est-ce que tu allais lui sortir ?

- Je sais mais que veux tu, c'est mon caractère. La truie elle l'emmerde c'est ça que j'allais lui répondre et lui faire un doigt d'honneur. Non mais, il va voir si je suis une truie.

- Ne l'écoute pas. Lui, c'est une petite bite même si je ne l'ai pas vu. Un jour cela se retournera contre lui.

- Et, je n'ai surtout pas envie de la voir qu'elle reste bien dans son pantalon. Comme disait ma grand-mère, on a assez vu d'horreur pendant la guerre. Je lui ai déjà dit devant un de ses plans cul et qu'il avait l'herpès. Il était en colère que je lui casse son plan. On ne l'avait pas vu pendant 2 semaines. Tu sais que ton frère l'a aussi à dos. Il est près à le dénoncer.

- Cela lui ferai les pieds. Et qu'est-ce qu'il attend ?

- C'est moi qui refuse, je risque de perdre ma place. Il le fera si cela empire. Tu pourras lui demander.

Nous arrivons chez Stephan où nous sommes accueillis par son mari. Il est arrivé quelques temps après car il devait poser des tenues sur un lieu de tournage. Marlon fut le sujet de presque toute la soirée. 

Tu es ma haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant