Depuis qu'elle le connaît, Lauren Sintès est secrètement amoureuse du meilleur ami de son frère. Pour elle, Kylian Mbappé représente tout ce qu'elle aime chez un homme. Il est sexy, plein de charme... mais totalement inaccessible. Aux yeux de ce séd...
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Dès qu'il disparaît de mon champ de vision, mes muscles se raidissent et mon thorax se contracte violemment, me poussant à expirer plusieurs fois pour essayer de respirer correctement. Je réalise alors que j'avais cessé de le faire depuis un moment déjà. L'étau qui enserrait ma poitrine se relâche et l'air qui me manquait s'engouffre avec violence dans mes branchies, déclenchant une série de palpitations qui me font tourner la tête. Toujours concentré sur mes seins, Max pousse des petits grognements de contentement, ignorant tout de mon changement radical d'état d'esprit.
Ses mains ne s'arrêtent plus. À présent sous mes fesses, je les sens se faufiler entre mes cuisses, direction mon sexe. C'est l'électrochoc.
Sans attendre, je pose mes paumes sur son torse et le repousse doucement.
- Max, attends, attends !
Fort heureusement, il s'arrête instantanément. Ses yeux, embués par l'avidité, s'accrochent aux miens avec inquiétude. Il respire mal, comme un homme trop ivre.
- Tout va bien ?
Je suis dans le coaltar, sonnée. Je n'avais pas forcément prévu d'aller aussi loin, de le laisser me toucher, m'embrasser de la sorte, or lorsque j'ai aperçu Kylian sur la terrasse, je n'ai pas hésité une seconde. J'avais envie de le provoquer, de le pousser dans ses retranchements, lui qui est si fidèle à ses principes, ses promesses. Je voulais qu'il réagisse, qu'il se défasse enfin de cette nonchalance insupportable qui lui est propre. Seulement, il n'a pas eu l'air de mordre à l'hameçon. Cet idiot n'a pas bougé, regardant un autre prendre ce qui n'appartient qu'à lui. J'aurais voulu qu'il ferme les yeux, incapable d'en supporter davantage, qu'il se jette sur nous, qu'il me secoue, me hurle sa colère, mais non. Il s'est contenté d'apprécier le spectacle sans broncher.
Putain !
Comment ai-je pu croire que ce genre de petits jeux puérils fonctionneraient ?
Réveille-toi, morue, on n'est plus au lycée !
- Désolée, je ne me sens pas très bien.
Il me faut une excuse pour me défiler, n'importe quoi pour éviter de passer pour une saleté d'allumeuse (Ce que je suis, soit dit en passant.). Je crains qu'il ne prenne pas très bien le fait de n'avoir été que l'objet d'une vengeance et d'être laissé en plan avec une trique de tous les diables, surtout pas après lui avoir fait espérer une fin de soirée haute en couleurs entre mes cuisses.
- Qu'est-ce qu'il y a, ma jolie ?
Ses mains chaudes se posent sur mes épaules nues avec douceur et subitement, son contact provoque en moi un élan de dégoût.
- Je crois que j'ai trop bu, il faut que j'aille aux toilettes.
Tu parles, je n'ai jamais été aussi sobre, aussi consciente de ce qu'il vient de se passer. Je veux juste fuir et m'apitoyer sur mon sort.
