Depuis qu'elle le connaît, Lauren Sintès est secrètement amoureuse du meilleur ami de son frère. Pour elle, Kylian Mbappé représente tout ce qu'elle aime chez un homme. Il est sexy, plein de charme... mais totalement inaccessible. Aux yeux de ce séd...
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Sous la douche, l'eau soulage mes muscles tandis que mon esprit s'embrouille. Je repense à ce qui s'est passé hier soir avec Lauren. Je suis en colère contre elle, en colère parce qu'elle ne m'en a pas parler à propos de son putain de patron. Si je n'aurais pas vu son message, mon adorable petite copine ne m'aurait rien dit, c'est certain.
Merde, Lauren, sérieusement ? Tu t'attendais à quoi ?
Je me suis imaginé tout un tas de chose dans ma tête. Elle avec lui, ses sales pattes sur elle... Je n'ai jamais vécu une trahison amoureuse. Lauren, épargne-moi ça s'il te plaît, je n'y survivrai pas. Rien que de l'imaginer avec ce connard me fait grincer des dents.
Cela dit, je suis heureux qu'elle soit quand même venu me voir jouer ce soir, j'avais peur qu'elle ne vienne pas et franchement, je ne lui en aurais encore plus voulu. C'est le bruit de la porte d'entrée du vestiaire qui me tire de mes rêveries. Je m'attends à ce que ce soit l'un de mes coéquipiers, même si j'étais seul au moment d'aller prendre ma douche, je suis toujours le dernier à traîner avec Presnel et Neymar, mais ce dernier n'a pas joué dû à sa blessure et Presko est parti depuis un moment. Je me demande bien qui ça peut être, mais rien ne me vient.
Rien sauf un souffle court, presque totalement couvert par le son de l'eau qui ruisselle. Je pivote, pour découvrir une créature que je ne m'attendais pas à voir dans les vestiaires.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Ses iris descendent sur mon corps, de façon suffisamment insistante pour réveiller ma queue. Elle se tient toujours prête quand elle est dans les parages, en réalité.
- Je viens te féliciter pour ton match. En personne.
Je fronce les sourcils parce que mes prunelles divaguent vers sa silhouette et que je n'ai que quelques secondes pour repérer un trench noir.
Elle défait son trench sous mes yeux captivés. Sans me quitter du regard, elle en écarte les pans d'un geste lent, me dévoilant ainsi l'intégralité de son corps dans un ensemble de lingerie blanc, accompagné de porte-jarretelles et de bas.
Et c'est à cet instant que je comprends que je vais en baver.
Princesse, princesse, princesse. Toi et moi sommes en froid, mais il faut croire qu'un peu de chaleur n'a jamais fait de mal à personne.
Surtout pas à moi, putain.
Elle s'assoit sur le banc placé en face des douches. Je fais un pas en avant, son doigt accusateur s'élève dans ma direction.
- Reste où tu es.
Je passerais pour quoi si je disais qu'une femme qui donne des ordres, précisément dans cette position, c'est foutrement excitant ?
Si la réponse est « connard », alors je suis le connard le plus heureux de la Terre.
- Le premier qui sombre doit s'excuser, m'annonce-t-elle.
