Depuis qu'elle le connaît, Lauren Sintès est secrètement amoureuse du meilleur ami de son frère. Pour elle, Kylian Mbappé représente tout ce qu'elle aime chez un homme. Il est sexy, plein de charme... mais totalement inaccessible. Aux yeux de ce séd...
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Nos respirations finissent par ralentir, se calant l'une sur l'autre dans une torpeur lénitive. Jamais je ne me suis sentie si complète, satisfaite, repue. Nous restons enlacés de longues minutes, comblés, rompus par l'intensité de nos orgasmes respectifs. Après un long moment de silence apaisé, ses lèvres frôlent délicatement mon cou et dans un souffle encore erratique, je murmure :
- Mon Dieu, c'était...
Je n'ai toujours pas les mots pour décrire ce qu'il vient de se passer. D'ailleurs, j'ai encore un peu de mal à y croire. J'ai toujours imaginé que le sexe avec Kylian serait époustouflant, mais je crains que le mot soit terriblement terne à côté de ce que nous venons de vivre. Rien n'a jamais été aussi... organique. Je crois que c'est ça. Comme si nos corps étaient faits pour s'accoupler l'un avec l'autre.
Il finit par redresser la tête, puis, dans une succession de gestes tendres, il dégage de mon visage les mèches humides de mes cheveux avant d'embrasser mon front. Il est doux, affectueux, sous ses faux airs de mauvais garçon je-m'en-foutiste, c'est un mec bien. Bien loin du comportement post-baise que l'on peut attendre d'un queutard professionnel. Pourtant, c'est ce qu'il est. Ou plutôt, ce qu'il était...
... j'en fais une affaire personnelle !
Entre ses paupières semi-ouvertes, il m'observe avec un intérêt tout neuf, différent, qui fait trépider mon cœur. Il ne m'a jamais regardée ainsi. Les mains toujours autour de son cou, je détourne alors son attention en commençant à lui masser la nuque, les épaules, ne pouvant, malgré tout, pas m'empêcher de le toucher. Nous restons enlacés de longues secondes, comblés, le corps fourmillant. Rompue par l'intensité de mes deux orgasmes consécutifs, je me laisse aller contre ses pectoraux. Il me relève doucement le menton de sorte à attraper ma bouche pour me donner un baiser profondément langoureux. Il quitte mes lèvres et vient les poser dans le creux de mon cou avant de murmurer :
- Tu me fais perdre la tête...
- Je vois ça, j'ai des bleus partout sur les cuisses, c'est malin.
Il rit avant de parsemer mon cou de baisers.
- Tu n'as pas eu l'air de t'en plaindre...
- Je suis, ma foi, assez satisfaite.
- Assez satisfaite, hein ?
Je glousse.
- Je savais que ça allait être comme ça entre nous, ajoute-t-il d'une voix plus sérieuse en caressant ma poitrine. Je le savais, putain.
Je souris.
- Moi aussi.
Mais pas autant...
J'ai beau être sur mon petit nuage, apprécier ce que nous partageons, là, maintenant, mais je reste méfiante. Malgré tout, j'ai peur de tomber de haut et je ne crois pas que je pourrais le supporter. Mais je prends le risque.
