Depuis qu'elle le connaît, Lauren Sintès est secrètement amoureuse du meilleur ami de son frère. Pour elle, Kylian Mbappé représente tout ce qu'elle aime chez un homme. Il est sexy, plein de charme... mais totalement inaccessible. Aux yeux de ce séd...
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- À toi de jouer.
Je pose mon verre de gin sur le rebord du billard et attrape la craie bleue pour en enduire l'extrémité de ma queue avant de me positionner pour tirer. Par chance, j'empoche l'une de mes billes et continue donc sur ma lancée sous le regard attentif de Loïc. Posés depuis une bonne demi-heure, nous discutons à bâtons rompus, enchaînant les verres pour cette dernière soirée de vacances.
Disposant de murs lambrissés et de deux larges baies vitrées donnant sur le lagon, la pièce, aux lumières tamisées, ressemble fortement à l'intérieur d'un vieux club de gentlemen. En son centre trône un grand billard américain ayant appartenu au grand Houdini alors que tout autour ont été accrochées diverses affiches de réclames d'autrefois. L'ensemble est chaleureux, masculin, propice à la détente – comme chaque mètre carré de cette île paradisiaque.
Un peu plus loin, installées dans un petit salon composé de fauteuils en cuir vieilli, Émilie et Lauren papotent en gloussant sans discontinuer. Je me demande ce qu'elles peuvent bien se raconter.
Je l'ai observée toute la soirée.
Elle a commencé à boire à table et depuis, elle ne s'arrête plus, enchaînant les Martinis comme on avale des cacahuètes. Elle est ivre, je peux le deviner d'ici. Elle parle fort, rigole pour un rien et ses gestes sont bien plus alanguis que d'habitude. Vêtue d'une simple robe blanche, à bretelle, elle est terriblement attirante. Quoi qu'elle porte, elle l'est.
Depuis hier, je ne cesse de penser à elle, à ce qu'il s'est passé dans cette chambre, à la manière dont ça s'est terminé. Mes caresses, ses soupirs, l'extase indicible de ma queue noyée dans sa chaleur. Ça tourne en boucle, ça ne s'arrête pas. Je peux encore sentir l'empreinte de sa chair fourmiller au bout de mes doigts. Je n'ai jamais éprouvé un truc pareil, plané à ce point au contact d'une femme. J'ai tellement pris l'habitude de fréquenter des nanas dont je connais plus la chatte que le prénom que j'ai un peu de mal à me faire à l'idée qu'une femme puisse me retourner le cerveau à ce point-là. En deux temps trois mouvements, elle m'a enroulé autour de son petit doigt. Mon envie d'elle est insupportable. Je suis tellement chaud que je crois que je pourrais casser des briques avec ma bite. Elle me met dans un état pas possible. Je ne me souviens même pas de la dernière fois que j'ai été aussi excité. Ma queue est obsédée par elle, par l'ivresse que lui ont laissé entrevoir les délices de sa chatte incroyablement trempée. Je suis sûr qu'il n'y a rien de meilleur au monde que d'être enfoncé profondément en elle. Un putain d'éden.
D'un autre côté, je m'en veux, c'est atroce. Je me suis comporté comme un enfoiré fini avec elle et même l'appel de ma mère ne me paraît plus être une excuse valable pour justifier une telle attitude. Quand j'ai découvert le nom de ma mère sur mon téléphone, je n'ai pas pu m'empêcher de paniquer, d'imaginer le pire. Heureusement, cette fois, il y a eu plus de peur que de mal.
Toujours est-il que j'ai mal agi. J'aurais dû lui expliquer, la rassurer et non pas la planter comme une merde avant même que ma salive ait eu le temps de sécher sur sa peau. Elle, plus que toute autre, méritait tous mes égards. Si Loïc l'apprenait... putain, je n'ose même pas imaginer. J'ai honte, vraiment. Je serais étonné qu'elle veuille encore m'adresser la parole après ça.
