Mes très chers lecteurs, j'espère que cette fin ne vous frustrera pas trop. Je sais que beaucoup d'entre vous aiment les happily ever after. Moi-même, à de nombreux moments, j'ai voulu changer la fin. J'ai tant hésité à les faire fuir, ensemble, à l'autre bout du monde. "Gabriel et Lucian ne méritent pas une sad end", me suis-je répété à de nombreuses reprises. Vous voulez savoir pourquoi je n'ai pas changé ? Car cette fin n'est absolument pas une sad end. Je m'en suis rendu compte en l'écrivant. Au contraire, cette fin est un message fort de loyauté et d'amour inconditionnel. Pour moi, une happy end ne signifie pas forcément que mes personnages finissent ensemble. Elle signifie avant tout qu'ils finissent heureux. Et je vous l'accorde, même s'ils ne semblent pas les plus heureux du monde à la fin de ce livre, croyez-moi, ça viendra. C'est pourquoi, je vous invite à considérer cette fin comme une happy end. Elle s'apparente énormément à la fin de La La Land à mes yeux. Quand tout le monde l'a vu comme une sad end, je l'ai vu comme l'une des plus belles happy end de comédie romantique, car Mia et Sebastian ont réussi à obtenir ce qu'ils ont toujours voulu. Dans ma tête, Gaby et Lucy ont eu leur dernier regard, comme dans le film de Chazelle. Prenez en compte le fait que tout le monde n'a pas pour but final l'amour. D'autres veulent avant tout l'accomplissement personnel. C'est pourquoi, je pense que cette fin est la meilleure chose qui pouvait leur arriver, et la leur offrir était un cadeau plus beau encore que de les faire finir ensemble dès ce premier tome. Je leur ai fait le cadeau de la découverte de soi, car pour aimer bien, il faut d'abord s'aimer soi et pour connaître l'autre, il faut d'abord se connaître soi-même. Un au-revoir n'est pas un adieu.
VOUS LISEZ
Burning Red
RomantikGabriel et Luc, deux amis de toujours aux aspirations opposées, s'apprêtent à faire leur entrée en dernière année de lycée et dans le monde adulte. Durant quinze ans d'amitié, ils ont été omniprésent dans la vie l'un de l'autre, sans jamais s'imagi...