Valérie Hayer × François-Xavier Bellamy

CHAPITRE 27: Shortly

Ils arrivèrent chez François-Xavier en début de soirée, il était impatient de faire visiter son appartement à Valérie, mais il était surtout impatient de passer du temps avec elle.

Il descendit en premier de la voiture et alla ouvrir la portière de Valérie, il lui tendit sa main qu'elle prit avec délicatesse en affichant un sourire qui fit fondre François-Xavier, il savait à quel point Valérie avait pû être mal traité dans son passé et pouvoir lui apporter la douceur dont elle avait tant manqué était la plus belle chose qu'il pouvait faire et qu'il faisait sans se forcer ou se sentir oublier puisque Valérie le lui rendait merveilleusement bien.

Ils montèrent les escaliers bras dessus, bras dessous jusqu'à arriver à l'appartement de François-Xavier, il ouvrit la porte et la laissa passer en premier comme elle l'avait fait pour lui hier.

Valerie prit sa main une fois entré et le tira a l'intérieur, il ferma la porte avant de laisser Valérie le rapprocher d'elle, elle le prit dans ses bras François-Xavier resserra leur câlin et embrassa son front avant qu'elle ne lui demande:

- tu me fais visiter ?

François-Xavier souria, Valérie demandait celà avec le sourire le plus mignon qu'il n'avait jamais vu.

- évidemment

La soirée qui suivit fut remplie de gestes d'affection, de caresses et de baisers doux. Même la nuit avait été tendre, ils avaient dormi quasiment peau contre peau, découvrant paisiblement une partie des courbes de leur corps avec pudeur et respect.

***

Le lendemain ils furent réveillés par la sonnerie du téléphone de Valérie, François-Xavier ronchonna en lui passant son téléphone, il aimait vraiment dormir et dormir aux côtés de Valérie encore plus.

Vu l'intonation qu'elle avait prise pour parler il était clair que c'était son assistante qui l'avait appelé, il se repositionna prêt à se rendormir jusqu'à ce Valerie le secoue légèrement après avoir raccroché.

- qu'es qu'il y a?

- on est en retard

- comment ça ?

- il est 8h30 François-Xavier...

- quoi ?? Déjà ??

- oui

François-Xavier et Valérie sautèrent du lit pour aller se préparer.
Ils partirent ensemble 15 minutes après dans des tenus ma fois aléatoire puisque Valérie n'avait pas pu retourner chez elle pour s'habiller elle était donc dans un des costumes de François-Xavier, c'était un costume qu'il mettait très rarement puisqu'il était noir alors que ses habitudes étaient de s'habiller en costume bleu.

La tenue de François-Xavier n'était cependant pas mieux étant donné qu'il avait revêtu un pantalon et une veste de deux costumes différents qui n'avait pas la même teinte de bleu autant dire que les tenues vestimentaires aujourd'hui c'était pas leur fort.

Ils arrivèrent juste à temps avant que la séance plénière ne commence, ils furent accueillis par le conseiller de  François-Xavier ( Alexander) et l'assistance de Valérie (Teddy).

Alexander manqua de peu de s'étouffer en voyant Valérie porté un des costumes de François-Xavier, il avait immédiatement reconnu le costume et même s'il se doutait de quelque chose une preuve aussi flagrante l'avait choqué.

Ils se séparèrent et partirent chacun de leur côté avec leur bras droit respectifs.

Alexander n'aborda pas le sujet et les laissa encore tranquille. Celà dit l'assistance de Valérie ne cacha pas son opinion face à la situation.

-Valérie ce n'est vraiment pas bon pour ton image, pourquoi est tu autant avec lui?

- qu'es que ça peut faire que je m'affiche souvent avec lui?

- il n'est pas de notre parti, tu ne devrait pas être aussi souvent avec lui sans raison valable

- "il n'est pas de notre parti" ça veut dire quoi ça ? Qu'on doit être hostile avec les gens qui n'ont pas les mêmes idées que nous?

- non mais se montrer avec et être aussi proche ça par contre c'est limite

- t'es vraiment fermé tu me déçoit

- je te demande de t'éloigner de lui

- tu peux toujours courir

- je ne plaisante pas

- moi non plus et si tu recommences à essayer de me donner des ordres sur ce qui ne te regarde pas je te sortirais de mon équipe

- vous êtes borné

- c'est ça oui

Valérie et son assistante avaient le don de se disputer pour tout rien, avant c'était toujours Teddy qui gagnait et qui avait le dernier mot, mais maintenant Valérie s'imposait et ne se laissait plus faire et ça, c'était grâce à François-Xavier lui apportait un soutien moral et des encouragements indéfectible.

La séance commença quelques minutes plus tard, François-Xavier et Valérie ne s'étaient pas parlé, comme ils étaient arrivés ensemble ce matin ce qui était déjà assez intriguant ils préféraient rester à distance.

Un peu avant la finde la séance alors que la plupart des eurodéputés commençaient à décrocher Valérie prit la parole.
Elle avait l'habitude de prendre la parole mais elle était toujours légèrement stressée mais aujourd'hui elle avait sur elle le costume de François-Xavier, son odeur était dessus, celà la rassura et effaça son angoisse, sentir son odeur la rassurait.

François-Xavier s'était redressé et reconcentré pour écouter ce que Valérie disait, en vérité il ne l'écoutait pas vraiment il la contemplait plutôt.

Il trouvait mignon  de la voir dans son costume. Il l'avait toujours trouvé jolie mais depuis plusieurs mois elle était radieuse, elle affichait quasiment tout le temps son magnifique sourire, celui qui avait fait tombé François-Xavier sous son charme. 

Alors qu'il était entrain de l'admirer les paroles que lui avait dit Éric Ciotti lui était revenu en tête, tout correspondait, chaque chose qu'il avait exprimée, il le ressentait à présent pleinement, il venait tout simplement de se rendre compte d'à quel point il l'aimait. C'est à ce moment-là qu'il se rendit compte qu'il avait vraiment fait le bon choix.

Dans l'ombre cette séance plénière où tout paraissait normal une personne à l'extérieur préparait son coup pour parvenir à ses fins et l'idylle de François-Xavier et Valérie allait en être l'outil principal.

• si ils avaient caché un peu mieux leur relation on n'en serait pas là, désolé à vous mais se sera chacun pour soit•

Ils n'auraient pas dû faire autant confiance.