CHAPITRE 46: un mentor

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J'avais à peine tourné à l'un angle du premier couloir que j'entendais déjà les cris, j'avais reconnu immédiatement une des deux voix, j'aurais dû écouter mon instinct et ne pas laisser François-Xavier en colère se diriger vers je ne sais où.

En arrivant devant le bureau évidemment c'était celui de Pécresse qui d'autre pour énerver l'homme le plus calme de cette terre appart elle.

Éric ouvrit la porte sans demander l'autorisation et stoppa immédiatement l'altercation. Les deux le regardèrent n'osant rien faire .

(Éric)
- vous êtes sérieux d'hurler comme ça ? On vous entend à l'autre bout du bâtiment

( Pécresse)
- j'ai une bonne raison de lui hurler dessus

Éric regarda attentivement les deux personnes qui se trouvaient dans ce bureau essayant de déchirer ce qu'il se passait avant de réagir.

( Éric)
- Bellamy, sort

( Bellamy)
- quoi ? Non attendez je-

( Eric)
- va dans mon bureau et ne discute pas

Je partit à contre cœur, j'avais confiance en Éric je savais qu'il ne se laissait pas berner facilement mais ma vigilance gagnait sur ma confiance sur ce coup. Bruno avait posé sa main sur mon épaule visiblement lui aussi doutait un peu du discernement d'Éric.

François-Xavier était installé depuis environ 10 minutes quand enfin Éric ouvrit la porte du bureau.

Dès que j'entra je vis François-Xavier baisser la tête, je savais qu'il avait peur de se que j'allais faire et du sujet que j'allais aborder mais je devais savoir, je le devais pour mieux l'aider quitte à le mettre mal à l'aise.

- François-Xavier

- oui?

- pourquoi tu ne m'as rien dit ?

La voix d'Éric n'avait aucune once de colère en elle.

François-Xavier s'attendait à le voir exploser de colère fut un peu surpris de cette réaction.

- je, vous aviez dit que la prochaine qui causerait une polémique ne serait pas aidée et serait évincé mais si ce ne serait que ça encore après elle m'a menacé alors je ne pouvais vraiment rien dire à personne, même pas à Valérie elle n'avait rien demandé après tout

Éric était partagé entre lui faire la morale après tout comment ne pouvait t'il pas lui avoir confiance en lui après autant de temps et il avait à la fois juste l'envie de le rassurer.

- mais tu as vraiment cru que j'allais t'abandonner ? La menace n'était en aucun cas adressée à toi je ne te laisserai jamais au grand jamais seul, je t'aiderai quoi qu'il arrive, je te protégerai contre vents et marées

- mais je, je sort avec notre concurrente

- enfin tu pourrais sortir avec un garçon d'extrême gauche je m'en foutrais totalement du moment que tu es heureux

François-Xavier laissa un grand blanc s'installer, il réalisait que ce problème aurait pû être réglé en 30 secondes.

Il s'était éloigné de Valérie, pour rien.

- écoute je veux juste savoir tu l'aimes ou non

Personne ne m'avait posé une question aussi simple depuis longtemps. Je releva la tête et regarda Éric avec plus de confiance et détermination que je ne n'en avais jamais eu.

- oui, oui, évidemment que je l'aime, je l'aime comme vous m'avez décrit l'amour la dernière fois, je l'aime plus qu'hier et moins que demain, j'en suis certain

Eric afficha un sourire en entendant François-Xavier dire ça, il avait espéré depuis qu'il l'avait rencontré qu'un jour il trouve l'amour de sa vie, et c'était enfin arrivé.

- c'est tout ce qui compte, alors qu'attends tu pour aller la retrouver que fais tu encore là?

François-Xavier baissa la tête et dit d'un ton faible essayant de dissimuler ses émotions.

- je ne peux pas nous, enfin, je crois que je l'ai vexé ou blessé je pense qu'elle ne voudra pas me voir, elle doit certainement pensé que j'ai abusé, peut-être qu'elle ne reconnaît même plus l'homme dont elle est tombée amoureuse

Il fondit en larmes avant de dire un mot de plus, sa réponse et sa réaction me brisa le cœur, il allait passer à côté de l'amour de sa vie pour une débilité, je n'allait pas le laisser faire.

Je vis dans ses yeux qu'il ne voulait vraiment pas pleurer devant moi, je voulais le rassurer sur ça puisqu'après tout c'est juste un humain comme moi et qu'il peu mais avant que je ne dise quoi que se sois il se leva et commença à partir.

- je vais y aller

- non certainement pas

Je le retint par le bras et sortit mes clés de ma poche avant de les déposer dans sa main.

- tu ne conduiras pas dans cet état, tu ne peux pas te concentrer, tu restes là j'appelle un taxi et tu vas chez moi, tu ne restes pas seul se soir.

Il me regarda reconnaissant mais je pouvais voir qu'il hésitait à me poser une question. D'un geste de la main je l'insita à la poser.

- pourquoi faîtes-vous tout ça pour moi?

Je répondis la seconde suivante, je ne doutais pas un seul instant de ma réponse.

- tu sais, quand quelqu'un parle de toi la plupart du temps c'est pour dire que tu es moi dans un autre corps, même dans notre propre camps certains se moquent en utilisant des surnoms débiles ou en nous appelant par le nom de duo inséparable du cinéma, bien que la plupart des gens dise ça pour te rabaisser ou dénigrer nos idées, c'est en quelque sorte un compliment pour moi parce que oui certes tu partages mes idées mais tu partages aussi mes valeurs, ainsi que mon tempérament, tu me comprends, je te comprends, tu partages mon humour, tu partages même mes expressions alors je te considère comme le fils que je n'ai jamais eu, tu es le fils que je n'ai jamais eu

François-Xavier me prit dans ses bras après ça, je crois que j'avais préparé cette réponse toute ma vie, je ne lui avait jamais dit mais j'espérais qu'il l'avait toujours su.

- aller va te reposer et surtout ne t'inquiètes pas

François partit sans plus me poser de question. J'avais champ libre maintenant pour tout réglé, et j'allais commencer par cette sorcière de Pécresse qui avait cru pouvoir le manipuler sans que je n'en sois au courant.

Moi vivant personne ne toucherait à Bellamy.

Valérie Hayer × François-Xavier Bellamy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant