Valérie Hayer × François-Xavier Bellamy

CHAPITRE 19: reproches

La journée qui suivit fut extrêmement perturbé pour les deux eurodéputés, aucun d'eux n'arrivait à se concentrer correctement sur ce qu'ils faisaient.

Ils avaient été si proches fut un temps, ils étaient connus pour être un duo inébranlable malgré leur idées différentes, et ils se retrouvaient à présent à se hurler dessus au millieu des escaliers ou tout le monde aurait pu les voir se déchiré ( vous inquiéter pas personne les à vus(j'suis pas un monstre pour faire ça quand-même)).

Celà dit François-Xavier avait dû régler un autre problème de son côté, le fait qu'Alexander ai informé Valérie de sa séparation, pour qui se prenait t'il?
François-Xavier n'allait pas laisser passer ça.

Lorsqu'il arriva dans son bureau après la dispute avec Valérie il trouva Alexander déjà au travail, il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que soit qu'il commença directement à lui hurler dessus.

- ALEXANDER TU TE FOUS DE MA GUEULE

il cria cette phrase en claquant la porte derrière lui. Alexander fut surpris de cette réaction si inhabituelle chez François-Xavier pourtant d'un naturel calme.

- quoi qu'es qui a ?

- TU SAIS VRAIMENT PAS CE QUE TA FAIT

- non je suis désolé je vois pas

Il resta calme essayant de faire redescendre François-Xavier qui avait l'air hors de lui, si Alexander ne le connaissait pas aussi bien il aurait eu peur de lui. Mais en restant aussi calme il me fit qu'énerver plus François-Xavier.

- POURQUOI TU AS MIT VALÉRIE AU COURANT DE MA SÉPARATION

Ah, Alexander venait de comprendre pourquoi François-Xavier était aussi énervé, en général il se serait excusé mais là se n'était vraiment pas dans ses projets, il allait assumer d'avoir informé Valérie et ne s'excuserait pas.

- déjà tu vas arrêter de crier et ensuite parce que j'ai senti qu'il fallait que je le fasse

- c'est ça ton excuse ? Sérieusement

- ce n'est pas une excuse, en quoi ça te dérange que je lui ai envoyé un message ?

- MAIS JE NE TE REPROCHES PAS DE LUI AVOIR ENVOYÉ UN MESSAGE JE M'EN FOU QUE TU LUI ENVOIES DES MESSAGES MAIS POURQUOI TU LUI AS DIT? ET PUIS COMMENT TA EU SON NUMÉRO ?

- t'es jaloux ?

- répond simplement à ma question c'est pas le moment pour tes remarques déplacées

- une fois t'a laisser ton téléphone trainer j'ai vu son contact je l'ai enregistré c'est tout, j'me suis dit que ça pouvait servir, la preuve hier ça à servi

François-Xavier resta muet, son conseiller avait vraiment déconné mais qu'es qu'il pouvait vraiment dire?

- écoute François -

- non je t'ai assez entendu maintenant tu te tais et on travaille et n'essaie pas de me parler si ce n'est pas professionnel

Alexander s'exécuta, il en avait déjà assez dit pour aujourd'hui.

***

En fin d'après-midi Valérie regarda sa montre en soufflant.

Bon c'est l'heure d'aller en commission

Elle ne savait pas vraiment quoi penser, si François-Xavier était là aussi celà allait t'il être un problème ? Son esprit était embrouillé, d'un côté le voir était toujours agréable mais vu la scène de ce matin ça ne le serait surement pas.

Elle quitta son bureau à contre-cœur et alla en commission.

En arrivant elle vit le siège occupé par François-Xavier vide, elle était à la fois déçue et rassurée mais elle déchanta rapidement quand elle aperçut François-Xavier arrivé.

Il balaya la salle du regard, Valérie avait remarqué cette habitude qu'il avait de toujours regarder l'entièreté de la pièce lorsqu'il rentrait quelque part, son regard tomba finalement sur elle, elle lui lança le regard le plus sombre qu'il n'avait jamais vu, il s'installa à sa place, devant Valérie sans plus attendre.

Valerie n'arrivait pas à détacher son regard de François-Xavier, elle le trouvait tellement beau dans ses costumes bleus toujours parfaitement ajustés.

Mais après tout il n'y aurait jamais rien entre eux, ils étaient rivaux et surtout ils étaient en froid. ( T'as le seum en lisant ça hein?)

La séance commença, Valérie réussit à se concentrer sur se qu'il se passait mais celà n'était vraiment pas mieux. Le sujet abordé était un sujet qui divisait énormément (j'ai la flemme de trouver un exemple donc trouve un truc stv mais moi je le ferai pas).

La scéance fut particulièrement musclée, un homme avait pris la parole pour exprimer son opinion tout en attaquant les idéologies de renew, Valérie étant la présidente de ce groupe elle avait immédiatement répliqué, les échanges qui suivirent avaient été houleux, aucun des deux ne voulaient laisser l'autre parlé.

Le président de la commission avait été forcé de demander une suspension de séance pour que tout le monde se calme, mais celà n'avait pas marché puisque une fois sorti l'euro député ennemi de Valérie l'avait interpellé et leur affrontement repris, ils ne respectait vraiment pas la parole de l'autre, ils n'étaient pas loin de se crié dessus.

Ils étaient face à face au milieu du couloir, les autres membres de la commission étaient restés pour regarder la scène, certains pour ensuite faire leur commères mais d'autres étaient là pour surveiller que la scène ne dégénère pas vu l'atmosphère tendue.

Le simple débat tourna vite au vinaigre quand l'euro député attrapa le poignet de Valérie pour prendre le dessus, Valérie répondit en l'attrapant par le col lui coupant la parole un instant.

Les gens assistant à la scène se précipitèrent pour les éloigner, ils étaient tous partis vers l'homme tandis que Valérie était toujours libre de ses gestes.

Un eurodéputé du PPE ne voyant personne essayer de retirer Valérie du conflit donna un coup de coude à François-Xavier lui montrant la scène du doigt.

François-Xavier n'u même pas besoin d'entendre la remarque de son collègue qu'il comprit directement son message.

- j'y vais

Et il se précipita vers Valérie.
Il se mit devant elle en capturant ses mains qui était toujours accroché au col de son opposant.

- QU'ES QUE TU FAIT FRANÇOIS-XAVIER LÀ

- J'ESSAIE DE T'ÉVITER DE FAIRE UNE CONNERIE

- ah parce que maintenant tu te préoccupe de ce que je fait? Mais qu'es qui te prend sérieux ?

- Valérie...

Valérie tira ses mains vers elle en repoussant François-Xavier qui avait toujours ses mains dans les siennes puis s'en alla.

Elle ne revint que lorsque la séance reprit et elle ne dit plus rien du reste de la séance.