CHAPITRE 47: avoue.

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Eric était rentré dans le bureau de Valérie Pécresse juste après que François-Xavier ne soit partit.
Il avait ouvert la porte sans autorisation avec la ferme intention de se venger et profiter de la situation pour enfin dire à Pécresse ce qu'il pensait réellement d'elle.

Son apparition soudaine fit sursauter Valérie qui se repris immédiatement en voyant qui était entré dans son bureau.

( Pécresse)
- qui vous à donner la permission d'entrée au juste

( Ciotti)
- le plus haut gradé

[C'est lui le plus haut gradé]

( Pécresse)
- vous vous croyez tout permis ?

(Ciotti)
- je vous retourne la question

Valérie haussa un sourcil, ils se détestaient depuis toujours et ne se l'étaient jamais cachés mais en ce moment c'était explosif entre eux.

(Pécresse)
- qu'es qu'il y à encore? Vous avez décidé de ne pas me lâcher ce soir, la milice des pros du retournement de veste est de sortie?

Éric essayait tant bien que mal de garder son calme mais face à elle c'était compliqué.

( Ciotti)
- je ne vous permet pas, de plus venant de quelqu'un qui prône le respect vous avez bien changé de ligne

( Pécresse)
- vous aussi vous avez bien changé de ligne mais ce n'est pas pour ça que j'ai débarquer dans votre bureau comme un boule de feu

Un silence s'installa pendant que les deux réfléchissaient à ce qui pourrait être le plus blessant à dire.

Après un moment c'est Valérie qui a repris la parole après avoir trouvé LE sujet.

- si je ne m'abuse ou en tout cas si je ne suis pas aussi débile que vos suiveurs je pense que vous êtes là pour aider votre petit protégé, comme toujours il est incapable de se débrouiller sans vous et comme vous d'ailleurs il s'est laissé affaiblir par l'amour

Éric eut l'impression de vriller en entrant ça, ne pouvant pas contrôler sa réaction il vint devant le bureau de Valérie et frappa ses poings de toutes ses forces faisait sursauter Valérie qui ne s'attendait pas à une telle réaction.

- COMMENT OSEZ VOUS PARLEZ D'AMOUR AINSI VOUS ÊTES JUSTE UNE VIELLE MÉGÈRE QUI S'ARRÊTE AU CUL VOUS AURIEZ DÛ FAIRE CARRIÈRE DANS UNE MAISON CLOSE

Éric prit un instant pour reprendre sa respiration avant de continuer, il pensait avoir le droit à une réaction virulente en réponse à sa phrase mais rien, elle le regardait juste sidéré d'entendre ça.

- vous êtes la personne la plus hypocrite et culotté que je connaisse, COMMENT OSEZ VOUS MENACÉ MON PROTÉGÉ DANS MES LOCAUX EN MA PRÉSENCE, VOUS N'AVEZ AUCUNE HONTE D'AVOIR POSER UN DILEMME À UN HOMME QUI NE FAISAIT DE MAL À PERSONNE ET ÉTAIT JUSTE ENTRAIN DE DÉCOUVRIR CE QU'ÉTAIT L'AMOUR MAIS QU'ELLE GENRE DE MONSTRE ÊTES VOUS, VOUS AVEZ FAILLI DÉTRUITE NON PAS UNIQUEMENT SON HISTOIRE D'AMOUR MAIS AUSSI SA VIE ENTIÈRE EN MENAÇANT SA CARRIÈRE, vous êtes assez bête pour lui avoir proposé de m'abandonner pour vous, hein c'est ridicule, peut être que moi je crois à l'amour éternel, au coup de foudre et tout ça mais moi au moins je n'ai pas détourné des fonds, je n'ai pas non plus mis ma fille dans un mariage arrangé et pour finir je n'ai pas protégé un pédophile

Valérie qui restait jusque-là indifférente aux attaques sentit le vent tourné pour elle et essaya de répondre mais Éric l'en empêcha en reprenant la parole.

Valérie Hayer × François-Xavier Bellamy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant