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Je ne fis pas de vague ce n'était pas le moment, on m'emmena dans une pièce, du genre salle d'interrogatoire, Mercer était assis devant moi, le visage fermé

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Je ne fis pas de vague ce n'était pas le moment, on m'emmena dans une pièce, du genre salle d'interrogatoire, Mercer était assis devant moi, le visage fermé.


– As-tu des informations sur Eugène Porter ?

– Aucune.

– Si tu le protèges, tu devras répondre de tes actes.

– Je sais rien, mais je croyais que t'étais un type bien Mercer, qui était juste.

– J'essaye de protéger ma famille.

– On protégera Max, murmurais-je. On l'aidera, tu peux avoir confiance en nous.


Mercer semblait réfléchir, il tenait à sa sœur, c'était si évident. Il soupira en passant ses mains sur son crâne.


– Si tu n'as rien à me dire, tu peux y aller.


Je me levai de ma chaise et sortis, c'était une mascarade. En sortant, je vis que des soldats me surveiller, je ne pouvais pas risquer d'aller à l'église. Je rentrai donc retrouver les petits, incertaine de la suite des événements.

Quand je me décidais enfin à ressortir l'ambiance était toujours aussi pesante. Je me faufilai le plus discrètement possible entre les immeubles, je sentis une présence derrière moi, j'accélérai le pas en me retournant. Des mercenaires ? Sûrement chargé de nous éliminer, il ne fallait pas que je traîne ici. Je tournai plusieurs fois dans les ruelles pour les semer.

Quand je crus être à l'abri, je sentis une main me tirer en arrière. Je tombai sous la surprise, l'homme m'attrapa par les cheveux, me traînant sur le sol dur. Je réussis tant bien que mal à m'échapper de son emprise, mais il était bien plus fort que moi. Je sentis mes forces m'abandonner un peu à peu, je n'allais pas tenir longtemps. J'essayai de sortir mon couteau, mais c'était trop tard, ses mains s'étaient jointes sur mon cou, m'empêchant de respirer. Je suffoquai doucement jusqu'à perdre connaissance.

Quand je me réveillai, je sentis que mes mains étaient attachées, un sac recouvrait ma tête. J'étais assez libre pour l'enlever, observant autour de moi, je me rendis compte que je n'étais pas seul, d'autres personnes étaient attachées dont Ezekiel et Negan, on était dans un bus.

On regardait autour de nous, cherchant le moindre indice sur notre localisation, mais c'était trop flou. La porte devant nous s'ouvrit, un homme rentra, nous expliquant que c'était un nouveau départ pour nous, qu'on allait travailler ici à partir de maintenant. Pas d'identité, pas de personnalité, on était juste des machines à travailler.

Je fus choisi dans le deuxième groupe pour dégager les raille, alors c'est comme ça que j'allais finir mes jours ? On nous poussa jusqu'à l'extérieur où on se mit tout de suite au travail. Ils rigolaient vraiment pas, ça s'était sûr. Trois prisonniers essayèrent de s'enfuir, Kelly nous fit un signe pour qu'on fasse de même mais c'était trop dangereux, ils étaient nombreux. Les fuyards furent abattus rapidement, on se remit au travail.

𝓐𝓾 𝓯𝓲𝓵 𝓭𝓾 𝓽𝓮𝓶𝓹𝓼 ━ 𝓓𝓪𝓻𝔂𝓵 𝓓𝓲𝔁𝓸𝓷Où les histoires vivent. Découvrez maintenant