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Une fois à l'intérieur, je tapai mon couteau contre une paroi métallique, l'endroit semblait désert

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Une fois à l'intérieur, je tapai mon couteau contre une paroi métallique, l'endroit semblait désert. Je retirais ma veste, la laissant sécher sur une chaise. J'attachai rapidement mes cheveux, en espérant trouver des serviettes ou des vêtements pour éviter de tomber malade. Nous fîmes le tour du bâtiment sans trouver ni rôdeur, ni humain. Il n'y avait pas non plus beaucoup de choses mais toujours deux trois trucs qui pouvaient être utiles. On remplissait nos sacs rapidement, si on pouvait rentrer avant la nuit ça serait bien ! Je trouvai des vêtements d'enfants, ça m'arracha un sourire, la petite dure à cuire grandissait vite. Je les mis dans mon sac, après tout, Rick avait décidé de prendre des survivants, Judith ne devait pas être le seul bébé. Je partis rapidement dans la pièce de rangement qui servait anciennement aux employés. Je trouvai des serviettes toutes propres de quoi au moins nous sécher les cheveux.


– Daryl, attrape, lui disais-je en lui lançant une serviette.


Il me regardant en levant un sourcil pendant que je séchai mes cheveux.


– Oui bon, toi tu risques peut-être pas d'attraper la crève mais moi oui alors prends cette serviette et sèche-toi au moins les cheveux !


Il ricana avant de s'exécuter. Une fois la voiture chargée, nous reprenions la route. La pluie s'était stoppée. Je remontai la couverture sur mes épaules, j'étais frigorifiée, ma température corporelle avait chuté depuis notre douche surprise et j'avais du mal à la faire remonter. Daryl avait insisté pour conduire, il semblait infatigable.


– T'as encore froid ? Se moqua-t-il.

– Eh oh on se calme le tas de muscle, je n'ai pas la chance d'avoir le sang aussi chaud que toi.


Je le vis esquisser un sourire amusé, j'étais quand même contente de le voir comme ça. Je savais que la mort de Merle le pesait encore, c'était normal. Il posa sa main sur ma cuisse, je la recouvris de la mienne tendrement. C'était un simple petit geste mais c'était agréable. Comme si le monde avait gardé encore un peu d'humanité.

Je plissais les yeux j'avais l'impression de voir bouger quelque chose sur la route.


– Qu'est c'qui à ? Me demanda-t-il.

– J'sais pas, j'ai vu du mouvement à côté, regarde.

– Un rôdeur sûrement.

– Non, il ne se déplace pas pareil...


Daryl ralentissait légèrement et j'aperçus la forme plus nettement. C'était bien un homme, mort ou vivant par contre c'était difficile à voir. Daryl retira sa main de ma jambe et attrapa son flingue.

𝓐𝓾 𝓯𝓲𝓵 𝓭𝓾 𝓽𝓮𝓶𝓹𝓼 ━ 𝓓𝓪𝓻𝔂𝓵 𝓓𝓲𝔁𝓸𝓷Où les histoires vivent. Découvrez maintenant