Whale venait de franchir les limites de Storybrooke. Cela avait été compliqué car l'homme avait montré une forte résistance. Face à cette rébellion, le Shérif en était même venue à le menacer avec son pistolet pour enfin le voir accepter de traverser. Cela n'avait pas été sans mal mais Swan y était arrivée.
Elle retournait à son véhicule et s'adossa contre un instant. Elle levait le nez et admirait ces grands arbres autour d'elle qui la surplombaient. Il faisait froid, mais ce bol d'air frais lui faisait tant de bien. Elle aimait le calme de la nature et surtout sa sagesse. Elle respirait à plein poumon l'odeur des sapins dans les hauteurs du Maine. Emma Swan avait besoin de se changer les idées, elle avait presque envie de retourner à Boston.
Pour la seconde fois depuis son arrivée à Storybrooke, elle ressentait le besoin de fuir. Fuir ses parents à qui elle avait du mal de pardonner, fuir son fils qui avait refait surface, mais surtout fuir cette brune aux prunelles noisettes et aux cheveux mis-longs. Elle voulait retrouver sa vie d'avant. Sa vie de nomade solitaire. Sa vie de garante de caution. Sa vie d'orpheline. Sa vie de jeune femme joueuse et libre. Elle n'était pas habituée à vivre en famille et de surtout devoir faire face à ses envies incontrôlables.
Emma revenait à la réalité. Il fallait préparer les fêtes de fin d'année, et veiller à ce que Storybrooke soit en sécurité et sans conflit. Après tout, elle n'allait peut être pas regretter de passer son premier vrai Noël en famille.
Pour l'heure, le Shérif remontait dans sa voiture, elle devait retourner au poste de police pour prévenir les habitants de la ville de la conférence du lendemain tenue par le maire...Madame Mills...Un long travail qui allait encore la faire rentrer tard.
La grande voiture démarrait dans la brume de la forêt et s'éloignait dans le noir qui s'imposait un peu plus à chaque seconde.
Regina marchait à tout hasard dans la forêt. Elle grelottait mais qu'importait ? Elle voulait juste se rafraîchir les idées. La nuit n'allait pas tarder à tomber. Pourtant, au loin, le maire crut déceler un petit ranch. Curieuse, elle s'approchait. Elle ignorait qu'au nord de la ville se tenait un ranch. Elle qui aimait tant les chevaux. Plus la Reine s'approchait, plus elle entendait des hennissements. Des chevaux. Elle marchait donc en direction du petit haras d'un pas décidé.
Elle entrait dans la grange. Il y avait de la paille en grande quantité et des flaques de boue et de sable. L'odeur de crottin et de poussière lui rappelait la forêt enchantée, lors de sa jeunesse. Des outils traînaient ici et là. Elle se dirigeait aux boxes où des chevaux tapaient dans les portes à coups de sabots.
Il y en avait à peu près cinq de rentrés. Cinq chevaux dont la tête dépassait du boxe. Un noir avec une liste blanche attirait son attention. Il était beau et distingué, grand et musclé. Il lui rappelait son étalon noir qui lui servait de monture lors de son règne. Il s'appelait Diesel. C'était un jeune cheval à l'époque. C'était Daniel, qui le lui avait offert. L'animal n'était alors qu'un jeune poulain. Daniel... le cœur de la brune se pinçait durement. Ses moments passés avec le palefrenier lui revenaient en tête. Elle souffrait encore terriblement de sa mort. Il lui manquait.
Regina tendait la main doucement en direction de l'équidé. Le cheval semblait calme et ne montrait aucuns signes de peur. Il reniflait la paume ouverte de la Reine et tendait ensuite le museau en sa direction, la brune le caressait alors tout doucement. Ce cheval était vraiment beau. Regina se mettait à lui parler comme si l'animal pouvait la comprendre.
- Tu es si beau et si innocent. Je t'envie, tu sais ? Ne veux-tu pas me dire ton jolie prénom ? Murmurait-elle.
- Qui aurait pu croire que la Méchante Reine pouvait parler à un cheval sans lui arracher le cœur ? Disait une voix provenant des écuries.
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[En réécriture]
FanfictionLa petite Coccinelle jaune allait dépasser les limites de Storybrooke. Emma Swan partait. Quel était l'objet de ce départ précipité ? Elle même l'ignorait, mais elle devait partir. A l'instant même où les roues de la voiturette passèrent la ligne...