/!\ Pour ce chapitre, j'aimerai que vous écoutiez Fifty Shades du chanteur Boy Epic. Elle reflète si bien le couple Swanqueen.
Contenu charnel semi-explicite. /!\
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Swan levait son regard dans celui de Regina et leur corps s'attiraient à nouveau lentement. Emma ne résistait pas...
La main d'Emma effleurait le bras de Regina lentement. Elles se regardaient silencieusement, le cœur battant. L'amour qu'elles se portaient ce soir était plus qu'évident, flagrant. C'était une vérité que personne ne pouvait démanteler. Pas même Regina même si elle le désirait.
La Reine, en effet, ne pouvait nier le sentiment que le toucher de la blonde lui procurait. Sa peau se hérissait sous son long manteau noir, son ventre grouillait de papillons et le cuir de sa chevelure se dressait. Elle aimait Emma. Elle l'aimait profondément.
Emma se mordait la lèvre. Ce soir, elle ne voulait pas arracher ses vêtements, elle ne voulait pas que du sexe, elle ne voulait pas que cette dernière fois soit gâchée. Elle voulait prendre le temps d'apprécier une dernière fois les voluptés de la Reine. Une dernière fois... avant de l'oublier. Alors, d'un simple geste du bout de ses doigts, elle faisait glisser le manteau qui s'écroulait sur le sol. Regina était divinement belle. L'une de ses beautés divines qui n'arrivaient pas à la cheville de Vénus ou d'Aphrodite.
Debout devant ses yeux océans, portant du cuir, Emma se sentait défaillir à chaque battement des cils maquillés de sa bien aimée. Sa main caressait sa joue, son pouce passait sur ses lèvres rouge-sang. Bientôt Emma se mordrait la lèvre inférieure jusqu'à sang, elle désirait Regina, son visage, son corps, son être.
L'une de ses mains se perdait dans la longue chevelure attachée de Regina et après l'avoir légèrement effleurée, elle dénouait ses élastiques et lançaitt le tissus de soi dans l'un des recoins sombre de la chambre. Les longs cheveux ébènes de la Reine se dénouèrent alors et tombèrent follement sur ses épaules. Elle ressemblait à présent à Læticia Casta dans le clip Te amo d'une certaine Rihanna. Absorbée par une telle magnificence, Emma faisait reculer Regina jusqu'à ce que cette dernière butte contre son lit et tombe sur le matelas, ses cheveux auréolant son visage.
Swan montait à son tour sur le lit recouvert de draps en soie, et chevauchait la mère adoptive de son fils... Henry... il dormait au fond du couloir tandis que ses deux mamans étaient là, allongées dans le même lit à s'embrasser. Emma eut un mouvement de recule. Et s'il les entendait ? Regina dû probablement penser à la même chose :
- Henry... soufflait-elle entre deux baisers.
Mais la blonde écrasait ses lèvres sur les siennes et la faisait taire gentiment. Les boucles dorés tombaient à côté de son visage, son parfum embaumait leur espace vital. Regina revoyait furtivement un instant le rêve qu'elle avait fait il y avait bien longtemps. Rêve qui se voulait être érotique aux côtés de Graham pour finalement se dérouler chevaucher par cette magnifique beauté dorée.
La Reine caressait les joues d'Emma tandis qu'elles s'embrassaient encore, puis les passait sur son dos et en explorait chaque partie malgré la distance de son maillot blanc. Sa paume descendait sur les fesses de la blonde et les caressait avant de faire chemin inverse et remonter sur la joue d'Emma. Leurs baisers devenaient plus fougueux, langoureux. Le désir continuait son ascension dans chacun de leurs corps. Des gémissements parfois leur échappaient. Leurs respirations s'accéléraient.
Emma perdait ses lèvres dans le cou de Regina et en embrassait chaque parcelle, l'une de ses mains touchant lentement la poitrine serrée de la brune. Regina gémissait à ce contact frémissant. La blonde continuait sa trajectoire et embrassait la naissance de ses seins. Elle voulait plus. Alors elle se redressait et demandait la permission à Regina avec ses yeux, pour enlever son haut gênant. Accordée, répondaient les prunelles brunes de la Reine. Emma défaisaient chaque sangle et libérait la jeune femme de son vêtement royal.
Une vue extraordinaire s'offrait aux yeux de la Sauveuse. Sans tardé Emma replongeait ses lèvres sur les seins de Regina et les lécha, suça. Elle faisait valser par la même occasion le soutien gorge et découvrait une poitrine diaphane, une peau de lait. La blonde l'embrassait, titillait les tétons de la Reine qui gémissait plus fortement sous ses coups. Son dos se cambrait de plus en plus, intérieurement elle implorait d'être mise à nue.
Les lèvres brûlantes de Swan descendaient sur le ventre de Regina. La douceur de sa peau la surprenait au plus haut point. Elle ne se souvenait pas de l'avoir auparavant caressée aussi minutieusement. Regina ne retenait pas un râle coincé dans sa gorge. Emma était si prêt de son bas-ventre que son esprit se brouillait faisant disparaître toutes traces de rationalisme. Au diable la bienséance... Regina gémissait de surprise une nouvelle fois, arrachant un gémissement de la blonde visiblement gratifiée de sa performance.
Emma se relevait et observait le corps du maire allongé sous son poids. Elle aimerait ne pas vouloir la déshabiller et prendre un cliché de cet instant où l'art prenait une forme matériellement vivante. Consciente qu'on la regardait, Regina rougissait et couvrait sa poitrine, mais Emma s'empressait de prendre ses mains et de lui sourire. Elle ne devait pas avoir honte de ses formes. La Reine devenait si vulnérable.
Emma l'embrassait une nouvelle fois tout en passant sa main un peu partout sur son corps semi-dénudé, et plus stratégiquement entre son entre-jambe. Le dos de Regina se arquait une nouvelle fois sous le son d'un grognement de supplication. La blonde émettait un sourire narquois. Elle descendait son visage le long du corps de Regina et finissait par la détrousser de son slim en cuir. Un dessous en dentelle noir s'offrait à ses yeux. Elle se penchait à nouveau et embrassait le tissus méthodiquement.
Après que Regina eut poussé son énième cris défaitiste, elle fit basculer son Shérif sous elle et toutes deux s'abandonnaient une nouvelle fois à la luxure de l'amour et du désir. Emma se retrouvait nue en quelques secondes et son dos se cambrait violemment.
Leurs derniers souffles se dispersaient dans la pièce, mêlant leurs parfums, les relents d'alcool et de sexe. Elles étaient couchées l'une contre l'autre ce soir, enroulées dans les draps encore humides.
- À quoi penses-tu ? Finissait par murmurer Regina, d'une voix étranglée.
Emma repensait à cette journée entière, ses rebondissements et son dénouement. Elle se disait que c'était la fin. Après demain elle rentrerait à Boston. Sa vie n'était pas ici. L'amour non plus. Elle avait besoin de retrouvé sa vie, son vide sentimental et indépendance. Elle avait besoin d'oublier Regina.
Puis soudain Swan revint à la raison. Regina venait de dire "tu". Plus de "vous" ni de "Mademoiselle Swan". "Tu". Juste "tu". Peut-être avait-elle rêvé, l'alcool, la fatigue. Plus rien n'était réel. Si cela se trouvait, demain cette soirée s'effacerait de leurs mémoires. Elle n'avait pas été identique aux autres. Elle avait été bordé d'amour et de sensualité. De désir et d'éternité.
Swan se levait d'un bond. Elle ne devait pas croire aux prétendus rêves que la fatigue lui imposait. Elle n'en pouvait plus d'être menée par le bout du nez. Elle restait assise au bord du lit, forçant Regina à se redresser. Cette dernière lui relevait le menton et plongeait son regard dans celui mélancolique de sa bien aimée.
- Tout va bien ?
- Je dois rentrer. Il est tard, je ne devrais pas être là Regina. On a transgressé trop de règles...
Swan se rhabillait et au moment où elle allait prendre la poignée de porte au creux de sa main, Regina la suppliait.
- Reste cette nuit. Je t'en supplie, Emma.
- Non... Regina... soufflait difficilement Emma. Règle numéro une..
Et Emma disparaissait derrière la porte en prenant garde de ne pas faire de bruit afin de ne pas réveiller leur fils. Laissant derrière elle une Regina totalement dévastée.
Aujourd'hui, nous étions le 14 février, la journée de la Saint Valentin.
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[En réécriture]
FanfictionLa petite Coccinelle jaune allait dépasser les limites de Storybrooke. Emma Swan partait. Quel était l'objet de ce départ précipité ? Elle même l'ignorait, mais elle devait partir. A l'instant même où les roues de la voiturette passèrent la ligne...