Chapitre 44

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Vendredi treize novembre – je sors de cours, la température est douce pour un mois de novembre. Avec Evan, nous allons au cinéma directement dans le quartier du lycée. Nous allons d'abord au café parce que nous sommes en avance.

« -Alors ce contrôle de physique ? demande Evan.

-Je sais pas... J'ai vraiment trop peur d'avoir tous mes calculs faux à l'exercice 2...

-Mais stresse pas, t'es la meilleure.

-Haha mais ouais c'est ça.

-Mais c'est vrai, la physique c'est ton truc, t'es indétrônable. Et au pire si les calculs sont faux y'a les points pour le raisonnement et les formules, déstresse.

-Haha merci... Bah on verra bien hein...

-Tu verras que j'ai toujours raison. Bon allez on bouge sinon on aura des places de merde, surtout avec toi qui mesures un mètre vingt faut faire attention !

-Eh ! Je mesure un mètre cinquante-neuf, tu verras un jour j'atteindrai les un mètre-soixante tu vas rien comprendre !

-Haha mais t'es minuscule, mais bon c'est pas grave, j'aime bien les filles petites, tu peux les ranger dans ton placard tout ça...

-Ouah trop drôle la blague prise sur Tweeter !

-Même pas, tu vas voir le jour où je vais vraiment te mettre dans mon placard si c'est une blague de tweeter ! »

Nous partons du café vers le cinéma. Nous achetons nos places, évidement nous nous disputons pour payer.

« -Je paye, dit fermement Evan.

-Mais c'est toi qui payes toujours, aujourd'hui c'est moi.

-Haha c'est mort, essaye un peu et je te fais une clé de bras !

-Alors on paye chacun notre place ! »

Je tends mon billet au caissier, Evan prend mon bras et me le met derrière mon dos.

« -AÏE ! Mais ça va pas la tête !!

-Voilà monsieur, excusez ma copine pour ce dérangement elle se fait tout le temps remarquer dans les lieux publiques, elle fait pas exprès. »

Le caissier rigole et lui rend sa monnaie, Evan me lâche.

« -Tu vas me le payer ! lui dis-je.

-Mais oui c'est ça, allez reste tranquille la minimoys.

-Nan mais t'as vu ce que tu dis au caissier !

-Bah ouais, j'suis poli moi je m'excuse ! »

Il rigole, je lui mets une tape derrière la tête.

« -Ah c'est dur de sortir avec une racaille.

-Tu vas voir ce... »

Il me coupe en m'embrassant.

« -Eh, c'est pas juste.

-Ouais, la vie est injuste. »

Nous rentrons dans la salle et nous installons.

Le film était passionnant et génial. Nous sortons vers vingt et une heures trente.

« -Moi j'ai vraiment trop adoré la fin, c'est tellement théâtral c'est un truc de ouf ! s'écrie Evan, alors que nous sortons du bâtiment.

-Ouais moi je trouve que...

-Y'A DES FUSILLADES DANS LE ONZIEME JUSTE A CÔTE ! AU SECOURS ! RENTREZ CHEZ VOUS Y'A DES FUSILLADES A JACQUES BONSERGENT !!!! crie un homme dans la rue.

"Même les méchants rêvent d'amour."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant