Il commence par enlever mon attelle très délicatement. Il s'assure ensuite de maintenir mon dos, on dirait presque qu'il me fait un câlin, en plus de cela il est torse nu. Je sens son souffle chaud dans mon cou, je n'avais pas ressenti ces sensations depuis si longtemps... Personne d'autre n'est capable de me faire ressentir tout cela, c'est sûr. Il commence ensuite à retirer mon pantalon, je dois être rouge cramoisi, même en étant ensemble, nous n'étions jamais allés jusque-là. Le contact de ses mains sur la peau de mes cuisses me fait frissonner, et Evan se met à sourire.
« -Pourquoi tu souris... ?
-Je te fais toujours autant d'effet à ce que je vois, dit-il en souriant fièrement.
-Mais c'est normal... tu... tu m'enlèves mon pantalon ! »
Je viens de me rendre compte qu'en plus de cela je suis en culotte devant lui, je perds encore plus mes moyens.
Il regarde mon genou, qui est assez gonflé et des hématomes commencent à s'y former. Puis, sans que je m'y attende, il lève les yeux vers moi et sourit malicieusement.
« -Très jolie culotte.
-Mais... tu... tu... »
Il rigole, je ne peux pas m'empêcher de sourire.
Il m'aide ensuite à enlever mon pull, je suis en tee-shirt.
« -ça va aller, d'accord ? »
Je hoche la tête, et il commence à tirer sur mon tee-shirt. La panique prend le dessus, je me sens mal.
« -J'ai peur, je peux pas ! Je m'écrie. »
Il reste calme, je me demande comment il fait.
« -Tu veux que je demande à ma mère de le faire ? »
Je me vois encore moins avec sa mère en train de m'enlever mon tee-shirt. Je fais « non » de la tête. En hésitant un peu, Evan prend mes mains.
« -ça va aller, je vais faire attention t'inquiète pas.
-Je vais dormir comme ça, c'est pas grave !
-Tu vas bien devoir l'enlever à un moment ou à un autre ce tee-shirt, dit-il en se grattant la nuque.
-Tu veux en profiter ! Tu veux abuser de moi !
-Arrête de dire ça, c'est pas vrai !
-Si c'est vrai !
-Je peux baiser avec qui je veux, crois pas que je suis en chien sur ton corps ! »
Je ne réponds rien. Il est vraiment trop stupide. Il m'a encore amadouée avec son numéro de gentil, mais la vérité est bien là, face à moi. Il n'y a que le sexe qui l'intéresse et toutes les filles avec qui il a eu des rapports sont plus belles que moi. Mon corps est laid.
« -J'ai pas voulu dire ça tu...
-T'es vraiment trop con.
-Je te jure que je voulais pas dire ça, tu m'as énervé, tu sais bien que je suis impulsif !
-C'est facile de remettre la faute sur moi, en plus je sais que tu le penses vraiment ! »
Il lâche un rire nerveux.
« -Tu crois vraiment que tu m'attires pas ? »
Je ne sais pas quoi répondre.
« -Réponds.
-Pas plus que n'importe qu'elle autre fille.
-Donc tu crois que là te déshabiller pour moi c'est banal ? »
VOUS LISEZ
"Même les méchants rêvent d'amour."
Teen FictionVoici l'histoire d'Ambre Bourgeois-Ferricelli, seize ans, première scientifique dans un bon lycée parisien, résidant dans le centre de Paris au sein d'une famille riche. Elle excelle en cours, en sport et a même un petit ami. Rien ne semble l'attei...