Chapitre 20

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Je reprend connaissance quelques minutes après, à en juger par le bruit constant qui est toujours présent autour de moi.

Je sens qu'on me porte. Mais je n'entend pas les paroles que l'on m'adresse. Je sais que se n'est pas un ennemi.

Je change de bras. On me sers contre un corps chaud. On me parle tout près de l'oreille. J'ai juste envie de pleurer de soulagement.

Ma tête bourdonne et mon corps n'est que douleur. Je sens qu'on me pose. Deux mains encercles mes joues, des lèvres se posent sur les miennes. On me sers de nouveau dans des bras.

Je ne bouge pas, je ne vous pas, j' entend à peine.

On m'enlève mon bandeau, je suis toujours dans le noir.

Je sais que l'on m'a déjà enlevé la corde qui retenait mes mains.

Quelques chose de frai et mouillé se pose sur mon visage. On me lave le visage.

Quelqu'un lave aussi mes bras, mon dos, et le côté blessé.

Je sens qu'on me bande les blessures. Puis on m'enroule dans quelques chose de chaux. Un drap ou une couverture.

Quelqu'un me penche la tête légèrement en arrière et pose contre mes lèvres un bol d'eau.
Je bois avidement le liquide.

On me pose dans un lit.

La personne qui c'est occupé de moi pendant les minutes qui ont suivis, me prend la main et la serre.

Je finis par m'endormir.

....

Quand je me réveille, je pousse un cri de douleur. Mon corps est un bloc de souffrance à l'état pur.
Ma vue est troublé, mais je peux voir de grande main prendre mon visage et entendre des chuchotements rassurants.
On me pose un tissu mouillé sur le front.

Je me rendors. Le corps douloureux avec un affreux mal de crâne.

......

Je me réveille tremblante de froid. Il faut nuit et je remarque que je suis dans une tente assez petite. Je remarque aussi qu'une personne dors sur une chaise à côté du lit. Je pose ma main sur son épaule et le secoue légèrement.

Deux yeux émeraude s'ouvre. Raphaël.

- J'ai....froid.

Ma voix n'est que murmure.

Il oche la tête et part à l'autre bout de la tente pour aller chercher se que je devine être une couverture.

Il revient et m'enroule dedans. Une douce chaleur m'envahi.

Je vois Raphaël prendre ma main et la serrer.

Je me réinstalle et sombre dans un profond sommeil.

...,

C'est la main que je serre qui me réveille en tentent de s'enlever.

Je la serre d'avantage pour que la chaleur qu'elle me communique reste.

J'entend des voix.
Raphaël parle à quelqu'un.

Je ne bouge pas d'un millimètre pour éviter de réveiller les douleurs de mes blessures. Ils doivent sûrement croire que je dors encore. Ma respiration est calme.
J'entend un bruissement de tissu et le calme revient dans la tente.

Je finis par me rendormir en serrant la main de Raphaël.

.....

J'ouvre doucement les yeux. Je remarque que contrairement à mes réveils habituels. C'est l'aube qui se lève.

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant