Chapitre 41

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Le nuit est tombé depuis peu. Tout est silencieux et l'on n'entend plus que les respirations lente des endormis. Le vent souffle doucement tandis que le feuillage des arbres bruissent discrètement. Les insectes chantent dans l'obscurité, pendant que les animaux nocturnes s'éveillent pour chasser. Le plafond étoile illumine doucement l'espace.Tout semble si calme. Si apaisant. Comme si le temps avait oublié de continuer sa course. Comme si nous ne nous trouvions pas la veille d'une guerre déterminante. Comme si mes pensées ne s'entrechoquaient pas en moi et ne détruisaient tout sur leur passage. Comme si la peur ne me dévorais pas de l'intérieur et que l'angoisse ne me tordait pas les entrailles dans un ensemble de noeux complexes.
Je voudrais tellement hurler, crier, me débattre pour stopper cette situation, mais je ne peux qu'attendre sagement que la bataille commence. Sans en connaitre la fin. Sans en connaître le début. Sans en connaitre les répercutions.
Je regarde l'arc posé sur mes jambes en tailleur. Mon arme. Celle qui demain prendra sans doute des vies. Mais qui en sauvera peut être. Cet objet de mort qui protégera de loin les combattants du champs de bataille.
Je la regarde avec un goût amer sur la langue, un mélange entre le dégoût et la fierté. Un mélange tellement contradictoire. Comme la guerre. Voler des vies pour en sauver d'autres. Prendre des âmes pour protéger un peuple, pour préserver une terre unique. Faire le mal pour protéger le bien. Pas de noire, ni de blanc. De l'horreur pour le bonheur. Du cauchemar pour de l'espoir. De la tristesse pour de la liesse. Pas de demi-mesure. Un enfer créé sur terre. Une terre sera abreuvé de sang d'innocents, des corps défiguré donner en pature aux charognard, des horreurs que beaucoup d'esprit n'oublieront jamais. Des blessures autant physique que morale qui ne partiront jamais. Que seul la mort pourra délivrer de sa dernière étreinte.
Un immence mal, pour un bien. Une guerre horrible créé de soif de pouvoir.

Je frissonne.

Je mourrirai peut être. Comme beaucoup d'autres. Peut être que certains de mes proches aussi.
Rien n'est joué d'avance. Le combat sera difficile et ne dépendra que de l'astucieux plans de chacun des parties. Un seul homme peu faire la différence. Un simple grain de sable peu tout faire basculer.
Et c'est bien cela qui rend les choses si ardues. Le nombre n'est rien. Cent personnes inexpérimenté de font pas le poids face à quinzes personnes rompuent dans l'arts du combats. La forces n'est rien non plus. Un homme fort ne pourra rien faire contre dix personnes expérimenté dans l'art de la stratégie. Mais un stratège de vaut rien contre dix combattants fort comme des buffles. Tout est une question de dosage. Tout un art créé pour prendre le plus de vie. Prendre la force de l'autre pour le dominer, puis l'anéantir. Un combat sans merci qui ne se terminera que part le soumission d'un des camps.

Je pousse un long soupir lourd de sens.

Se battre pour sa vie. Tuer l'autre avant de trépasser. Sans pitié, sans sentiments. Des machines à tuer, voilà ce que nous allons devenir. Au nom de la justice, de la liberté, ou tout simplement de la vie.

Mourir pour la vie. Vivre pour tuer.

Je caresse du bout des doigts la pointe d'une flèche brisée. Pensive.

Un seul faux pas et c'est la fin. Une seule erreur et c'est la défaite. Pas de seconde chance. Tout dépendra de nous, de moi.
Combien de chance avons-nous alors que presque personne n'a les armes nécessaire pour combattre la magie noire ? J'ai réussi cet exploit par hasard. Et je suis la seule sur un miller de personne à savoir le faire. Un pourcentage ridicule. Très peu de chance.

Mais une chance quand même. ..enfin je l'espère au plus profond de moi.

Ma gorge se noue.

Je me veux pas mourir. Je ne veux pas que mes proches y laissent leur vie. Mais une bataille n'épargne personne et je suis trop terre à terre pour penser que ne serais-ce que quelques secondes que la mort m'épargnera.

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant