Épilogue

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J'ouvre doucement les yeux sur un plafond blanchâtre quelque peu tâché que je ne reconnais pas. Où puis-je bien être ?

Je me redresse lentement, sans, à mon grand étonnement, ressentir la moindre douleur. Je regarde le pièce autour de moi. Il y a un bureau en face de moi, remplie de paperasses, de livres et de bibelots en tout genre. À côté il y a une étagère qui ploit sous les ouvrages. Et enfin à ma gauche, une petite armoire un peu bancale qui ne demande qu'à tomber.
Je tourne lentement la tête vers la fenêtre. J'y vois un bout de pré d'herbe verte entouré d'arbre qui m'est étrangement familier.

Je ne repère que quelques minutes plus tard les deux personnes présentes dans la pièce.
Mon regard tombe en premier sur Raphaël, affalé sur une chaise, la tête posé sur un bras replié. Je bondis hors du lit de peur, pour, dans un pelle mêle de pied et de couverture, venir taper violemment mon dos dans l'armoire qui a l'air beaucoup plus solide qu'elle en a l'air.
Un éclat de rire cristallin résonne dans l'air, me faisant à nouveau sursauter.

- On dirai une petite souris apeurée.

C'est une jeune femme à peine plus âgé que moi avec une chevelure ondulé d'un brun-roux magnifique, et un regard aux éclats d'or incomparable. Une beauté sauvage qui me fait beaucoup pensé à quelqu'un d'ailleurs.

- Je ne suis pas morte ?

Ma voix semble étrange à mes oreilles.

Nouvel éclat de rire.

- Biensûr que non. Sinon tu ne le verrais pas lui.

Elle pointe du doigt Raphaël.

- Mais....

- Jamais deux sans trois ma petite Elena.

- Quoi ?

Elle pousse un long soupir.

- Bon... Me voilà reparti à refaire l'intégralité de mon discours. Pourquoi personne ne peut donc deviner ça tout seul ?

- Je pense que tu demandes l'impossible.

Nouveau soupir.

- Recommençons depuis le début. Je me présente, je suis la nouvelle chamane du peuple metamorphe.

Elle poursuit devant mes yeux écarquillé.

- Parce que peut être que toi tu n'es pas morte mais ma mère oui. Enfin ça c'est ce qui devait se passer de toute façon mais bon.

Je fronce les sourcils. Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?

-  Pour faire bref lorsque je suis arrivé sur cette île, la première nuit que j'ai passé ici j'ai fais un rêve étrange. Une sorte de prémonition si tu veux. J'ai vu le bataille finale contre le grand mage. Enfin l'ancien grand mage. Pour tout te dire ça ne se passait absolument pas bien. Pas bien du tout même.
Le deuxième soir, j'ai vu ton visage. Et le troisième soir, j'ai vu la solution. Alors j'ai pris soins de faire quelques arrangements dans le dos de ma mère pour sauver cette île et au passage la grande héroïne de toute cette histoire.

- Qui ?

- Tu n'es pas très futfute hein ? Bon c'est vrai qu'avec tout ce qui vient de t'arriver ça peut être compliqué pour toi. Mais tu pourrais faire un effort quand même. Bref, l'héroïne en question c'est toi.

- Moi ?

- Et bien c'est toi qui a réduit en cendre le grand mage non ?

- Ah heu je... Oui.

- Bon et bien c'est toi l'héroïne alors. Pas besoin de se prendre la tête. Donc je disais que j'avais fais quelques arrangement pour te sauver le derrière. Lorsque tu as vu l'animal de ton maître pendant la cérémonie, c'est parce que je suis intervenue. Et c'est moi aussi qui t'es donné la transformation en faucon pour te sauver les miches. Je suis aussi la cause du pétage de plomb de ta panthère et également de tes deux précédentes résurrections. En faite pour faire cours j'ai tout fait pour que tu restes en vie jusqu'à ce que ton rôle soit accomplit. Ah et d'ailleurs c'est moi qui est fait infiltré Thomas également.

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant