Métamorphose

Chapitre 32

Je passe le portail et tombe sans délicatesse sur un tapis de feuille spongieuse.
Après mon entré fracassante, je remarque que j'ai enfin repris le contrôle et que je suis de nouveau d'apparence humaine. Un peu tard malheureusement.

Je n'ai aucune idée d'où je suis. Je suis perdu, complètement perdu.

Je serre les dents. Il faut que je me relève. Rester à terre ne sert à rien.

Je regarde autour de moi.
Je suis dans une petite cuvette de roche. Je me trouve sûrement en montagne. Trois arbres m'entourent, les pieds dans une herbe spongieuse et humide.
Je dois me trouver en hauteur.

Je cours jusqu'à la paroie et saute de pierre en pierre pour remonter la cuvette.

Arrivé en haut, je retiens mon souffle. Un paysage magnifique s'étend devant moi. Le soleil est cacher derrière des nuages, mais des rayons traversent et éclaire les montagnes et les colones de roches des terres de l'air.
Les arbres trappu coloré de leur feuillages rouges reflètent les rayons couleur or.
Une brume s'est levér et empêche de voir le pied des montagnes et les colones façonnés par le vent.
On se croirait au sommet du monde. Il n'y a pas âme qui vive.

Je me souviens avec aigreure que je n'ai ni nourriture, ni eau, ni armes et encore moins une carte.
Je suis perdu au milieu de nul part et démuni.

Heureusement que j'étais un minimum attentive aux cours de la terre neutre. Je sais au moins que je me trouve au Nord de l'île de l'air. Les colones de pierres ne peuvent se trouver que là.
Ses dernières sont d'anciennes montagnes creusé par les intempéries de l'hivers, des violentes tempêtes qui n'existe qu'ici. Ces colones ont été façonnés il y a très longtemps. Une seule espèce d'arbre y pousse. Sa particularité est que sa sève est comestible et à un grand apport d'eau. Idéal pour survivre dans se milieu désolé.
Les feuilles, chauffé, peuvent servir à préparer des tisanes, et les racines de l'arbre ont un goût exécrable mais sont comestibles et pleines de nutriments.

Heureusement que j'ai bonne mémoire et que celle-ci me revient au bon moment.

Je saute de la roche ou je suis et atterie sur le petit sentier qui est juste en dessous. Il faut que je trouve un village.

......

Je m'etire sans grace à mon réveil, tandis que l'aube projete ses rayons dans mon dos.

J'ai dormi à l'abris du vent et du froid derrière un amas de roches.

Je me remet en route après avoir cassé une branche et bus un peu de sève.

Il faut que je me trouve rapidement un objet coupant qui me permetterais de couper les racines, elles sont trop solide pour mes pauvres doigts et je n'ose pas utiliser ma magie metamorphe avec les derniers événements.

Je commence à marcher tranquillement quand un bruit m'interpelle. Je plonge au sol tandis qu'une flèche passe au dessus de moi.

Il ne manquait plus qu'un fou furieux pour me courir après.

Je m'ecarte du chemin qui n'offre aucune cachette et saute sur les roches à ma gauche.
Je grimpe le plus vite possible en évitant les flèches. Benissant mes sens acéré de félin qui me garde en un seul morceau.

Derrière moi, le fou furieux me suit avec la même aisance. Il doit sûrement être né dans ses montagnes.

J'accere le rythme. Profitant de l'accalmie.

Je finis par grimper jusqu'à un autre chemin, je me met à courir.
Une pluie de flèches me tombe dessus. J'attrape une branche d'arbre au dessus de ma tête et grimpe dessus, me mettant à l'abri pendant quelques secondes en grimpant dessus.