Chapitre 30

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Quand je rouvre les yeux. La nuit est tombée. Un cercle, me rappellant celui de ma cérémonie, est placé dans la clairière. Des torches brûlent à côté des plumes enchantées et des bâtons décorés avec soins d'enchantement de protection.

Mes bras sont attachés en croix par des chaînes, au sol.
Mes chevilles le sont également. Je suis au milieu du cercle, qui doit avoir un rayons d'environ 5m. On pourrait croire que je suis dans une arène, et que bientôt on lâchera sur moi des ordes de bêtes affamé.

Le poison ne se manifeste pas. Et mon corps que je lui est laisser, totalement, ayant perdu la bataille, reste immobile à mon grand soulagement.

La chamane entre dans mon champ de vision. Sur le côté et commence à parler de sa voix claire.

- Le cercle est un enchantement puissant, tu ne pourras pas sortir de se cercle tant que personne de l'extérieur le brise. Il a endormis les effets du poisons. Mais dès que nous commencerons, les effets s'effaceront. Nous allons faire une extraction, une technique  qui est censé annuler le poison de tes veines. Le procédé est très douloureux et certains metamorphes en sont mort. En vérité, nous allons te donner un poison encore plus puissant que celui qui est dans tes veines. Ils va te détruire toute trace de magie dans ton corps. Mais avant qu'il atteigne celle metamorphe, nous allons devoir l'arrêté. Pour l'arrêté, nous allons devoir lui donner de l'énergie pour qu'il s'autodetruise. Les risques sont immense, tu peux mourir, finir sans magie, ou avoir d'autres effets secondaires comme la perte de mémoire où  de motricité. Mais c'est la seule est unique solution pour te soigner. Edwin pense que tu serais d'accord d'essayer quand même. Si tu est d'accord, fait un geste, n'importe lequel.

Ma main droite se referme en un point. C'est tout se que je trouve à faire avant que le douleur ne déboule.

Je veux essayer une dernière chose. Même si il y a plus de chance de défaite que de chance de réussir. Je veux tenter le tout pour le tout. Et pouvoir serrer dans mes bras les personnes qui me sont chères.

Elle oche la tête.

Puis sors de sa poche une fiole avec un liquide mauve transparent.
Elle s'approche de mon bras droit et avec une lame me coupe sur le centre de la marque du poison. Là où il m'a été injecter.

Je hurle de douleur, tandis qu'elle verse le liquide.

Il me brûle et je hurle tout se que je peux. La douleur est horrible. Renforcé par celle du poison, Je commence à perdre pied.
Mes sensations s'atténue et je sens ma vision s'obscurcire.

Je sens deux mains se posé sur mes joues. Deux yeux émeraude se rive dans le miens, brumeux.

- Elena, reste avec moi.

Sa voix m'apaise, mais je n'arrive pas à rester consciente.

- On commence tout juste, il faut encore que tu restes avec nous. Cela fait mal, horriblement mal. Mais pense au gens qui t'aime. A ton maître. Accroche toi. Tu peux y arriver.

Sa voix s'arrête. Je gemis de douleur. Il faut à tout pris que je me consentre sur quelques chose pour ne pas sombrer.

Je murmure le plus fort que je  peut :
- Parle moi......

- Reste là. Ne pars pas. Pas encore......

Il continue de parler.  Je n'entend presque pas se qu'il dit, mais je me consentre sur sa voix rauque. Il me parle, longtemps.
Sa voix est ma bouée de sauvetage. Je m'accroche à elle comme un naufragé. Elle est le dernier lien qui me relie au monde réel. Celui que je ne veux pas quitté. Je ne veux pas mourir. Alors je m'accroche.

Raphaël finit par me mettre un morceau de cuir dans la bouche pour que je puisse mordre dedans avec la douleur.

Les minutes deviennent des heures, je perd la notion du temps. Les deux poisons se battent dans mes veines. Détruisant tout sur leur passage.

Plusieurs fois je hurle a plein poumons, mes cris déchirant le silence de la nuit.

Je sens la magie dans mes veines disparaître petit à petit. Dans un dernier sursaut ma magie élémentaire disparaît.
Une cassure juste après  m'informe que le sceau qui était censé annulé ma magie de l'eau à disparut.
Mais je sens les deux poisons s'approcher dangereusement de ma magie metamorphe. Une peur viscérale me fige place et je hurle.

Des voix affolées retenticent autour de moi.

La voix de Raphaël ce fait de plus en plus éloigné. Et je finis par ne  plus l'entendre malgré mes efforts. Je me sens tirer par le fond, et malgré mes derniers efforts, je n'arrive pas à rester consciente.

Je me débat dans cette noirceur. Je ne veux pas mourir. Pas comme cela, pas maintenant.

Une peur viscéral s'abat sur mon âme malmenée. Je fais tout se que je peux pour braver mon impuissance.

Mais malgré tout, je sombre dans la noirceur.

........

Un choc, un sursaut dans les abîmes. Je reviens à moi, d'un seul coup, dans un cafoui de sensations.

Je me rend compte que j'ai un corps, et prend doucement le contrôle de celui-ci.

Les souvenirs reviennent petit à petit.

Mais je remarque tout de suite que des choses de correspondent plus à mes derniers souvenirs.
Je suis debout, mon corps collé à celui de Raphaël. Une lame que je ne reconnais pas dans la main droite, celle ci collé à la gorge de se dernier.

Je ne comprend pas ce que je fais, j'étais censé être couché et attaché. Je n'arrive pas me consentré pour savoir où en est l'histoire des poisons et de l'extraction.
Tout se que je vois, c'est le regard émeraude qui me fait face.

Un mélange chaotique de sentiment dans ses yeux, qui me fixe. J'y vois de la douleur, du soulagement, de la joie, de la peur, de l'appréhension, et des sentiments d'une intensité que je n'ai jamais vu.

Une de ses mains remonte le long de mon bras et finis sur ma main qui tient l'arme. Je desserte lentement mes doigts.

Soudain, comme une claque, des souvenirs afflus et je perd pied.

Je me vois attaché, une colère brûlante me traverser, et de la magie noir faite sauté mes attaches. Raphael qui tente de me retenir, je le blesse, et finis par prendre une lame qui pendait à sa ceinture, qui était censé le protéger contre moi, et la posé sur sa gorge après s'être débattu un moment.

Mes jambes me lâchent et je tombe en arrière.

Deux bras me rattrapent tandis que j'entend le bruit sourd de la lame qui tombe au sol .

Les bras se resserent tandis que toutes mes forces disparaissent.

Je sens le torse vibrer sous moins, à défaut d'entendre la phrase qu'il cris.

Je finis par sombrer à nouveau dans l'inconscience.

.. ...

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant