Chapitre 37

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C'est une main qui me secoue violemment qui me tire de mon sommeil de plomb.

- Réveil toi punaise !

Je relève les yeux, éblouie par la lumière de l'aube.

Ma bouche pateuse et endolorie réussi à faire des sons.

- Quoi ?

- Il faut qu'on parte, les harpies pourraient très bien revenir et il faut retrouver les deux autres.

- Ils y avaient combien d'harpies?

- Trois.

Je baille un grand coup, et fait le point sur la situation.

Je tourne ma tête vers Diego qui me fixe avec agacement.

- Aller leve toi !

Je fronce les sourcils.

- Pourquoi tu t'agites d'un coup ? On est pas à trente secondes près non ? Je suis aussi pressé que toi de retrouver Raphaël et Andrea mais tu vois là, je suis complètement dans les vapes, j'ai un mal de crâne pas possible et j'ai des blessures partout. Alors tu vas me faire le plaisir d'attendre le temps que reprenne mes esprits.

Je me passe les mains sue le visage tout en grimaçant. J'en ai marre de me retrouver pleine de blessures à chaque fois qu'il se passe quelque chose.

Je suis terriblement inquiéte pour nos deux amis, mais mon corps n'arrive pas suivre le rythme. Je suis courbaturé de partout, je suis couverte de bleu,  et les griffes et les cros des deux harpies ont fait pas mal de dégât.
Je me relève doucement et m'appuie contre le mur.

Je grimace quand je regarde l'état de mon pantalons.

Je denoue les deux tissus qui servent à resserre le pantalon au niveau des molets et les nouent autour des blessures sur mes jambes. Ensuite je déchire un morceau de la ceinture de tissus qui tient à ma taille, que je redéchir en trois morceau, et que j'attache sur les blessures sur mes bras et sur mon épaule.

Diego me regarde faire, sans daigner m'aider. Je serre les dents et attache sommairement le tissus sur mon épaule. Réduisant mes mouvements.

Je met correctement ma cape et fait signe à Diego que je suis prête.

On repasse par le chemin qui longe le vide et après une bonne dizaine de minutes, nous arrivons à notre ancien campement.

Les sacs sont éventré, les couvertures déchirer et tout nos objets sont étalé sur la surface du petit plateau.

Pas de bestiole en vue.

Nous nous approchons prudemment et prenons le seul sac qui est à peu près en état et nous y mettons les choses que l'on peut conserver.

Les gourdes sont encore pleine, et la viande sécher que nous avons ammener et encore comestible. Nous prenons les barres de céréale et d'herbe que Andrea avait prise.
Très peu de nourriture pour quatre.

Nous prenons les affaires encore en état et qui pourrait être utile.

- On fait quoi maintenant ?

- Il faut retrouver les deux autres.
- Pourquoi on utiliserai pas le griffons  ?

- Non, trop voyant. Les harpies volent et trop peu de temps se sont écoulé, elles sont encore dans les parages.

- Ils seraient partie par où ?

Il tend le doigts vers un chemin qui part, à l'opposé du nôtre.

Il prend la sac et le cale sur ses épaules tandis que nous avançons vers le chemin.

Je remarque les traces de sang sécher qui tâche la pierre claire.

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant