Chapitre 27

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Pourquoi j'ai été mise à terre aussi facilement ? Comment il a pu ? Comment il a fait pour esquiver mon attaque ?

Je me plis en deux et compresse mes doigts sur ma blessure.
Le sang s'écoule à flot, tandis que je pousse un hurlement de douleur.

Mes forces s'écoule à flot hors de mon corps, et je finis par tomber à genoux dans l'herbe.

Ma vue devient flou et ma tête tourne violemment.

Je vais mourir. Et je ne peux rien y faire.

Je tombe sur le côté et ne bouge plus. Ma respiration devient sifflante et je n'ai même plus de force pour appeller à l'aide.

- Il est tellement facile de mettre hors d'état de nuire des novices.

Un ricanements insupportables résonne dans ma tête douloureuse.

Des larmes de douleurs finissent par couler le long de mes joues.

Je vais mourir. Mais je ne veux pas. Ma vie vient à peine de commencer, et elle ne peut pas se terminer aussi tragiquement.

Un bourdonnement envahi mes oreilles et je n'entend plus rien. Je finis par sombrer dans l'obscurité.

.......

J'entend vaguement des bruits. Un brouha incomprehensible.
Des éclats de voix, des cris, des protestations. Je ne comprend rien.

Une bulle éclate dans mes oreilles. De brève paroles arrivent jusqu'à moi.

- .....fini.....rien....faire......part..........soigner......mourir.....grave....
blessure.

- ... ne peut.....impossible.....rester....

Je n'arrive pas à me concentrer pour entendre ce que me disent les voix. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux.

Soudain, une vive douleur me parcour le corps. Je hurle un cris muet.

Si on ressent de la douleur cela veut dire que l'on est pas morte non ?

Une breffe accalmie, avant que la douleur ne revienne. Insupportable, comme une vague brûlante.

Je finis par sombrer. Incapable de résister.

......

C'est une sensation aérienne qui me fait revenir.

On me porte. Des bras me serrent contre un torse chaux.

Des voix, encore. Je ne comprend toujours rien.

Des gouttes chaudes tombent sur mon visage. Je comprend avec un sursaut que la personne qui me porte pleure.

Pourquoi ? Suis-je condamné ?

Les bras se resserrent autour de moi.

Je sombre à nouveau dans l'inconscience.

......

Je suis dans le noir. Je ne vois plus rien.

Je ne trouve pas mon corps.

Je scrute l'obscurité cherchant quelque chose qui pourrait m'indiquer où je suis.

Aucune douleur ne me parcours. Suis-je définitivement morte ?

Au moment où je commence à m'affoler, une lumière doré éclaire l'obscurité.

Un œil immense s'ouvre devant moi. La pupilles ne trompe pas, l'oeil du rapace me scrute. Avant de se refermer.

L'obscurité m'envellope.

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant