Chapitre 22

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Je me réveille.  L'esprit plus clair que la veille.

Le ciel est paré des couleurs coloré de l'aube. Je me lève et réempreinte des habits à Raphaël.

Il faut à tout prix que je lui parle de se qui c'est passé hier.
Mais je ne sais pas où le chercher.
Je vais d'abord dans la salle commune et prend un petit casse croûte. Voyant qu'il n'est pas là, je vais dans un endroit où  je suis quasiment sûr qu'il y est, mais donc je n'ai pas encore mis les pieds.

Je me dirige la bas et me stop net. L'estrade en bois qui est sur le bord du champs d'entraînement.
C'est là où j'ai failli laissé ma peau avant que Thomas et Raphaël me sauve.

J'inspire un grand coup et ballait  des yeux tout l'espace d'entraînement.

Je repère mes deux sauveurs en train de se battre avec un bruit d'enfer.

Je m'approche et remarque assez vite que pour eux, ce n'est pas un duel amicale.
C'est bien des gars.

Je regarde attentivement leur combats, les laissant se défouler. et me préparant à intervenir.

Ils sont tous les deux des combattants qui ne jouent pas dans la grâce. Ils foncent dans le tas avec la force.
D'ailleurs je me demande comment ils font pour ne pas briser leur lame en morceaux avec leurs coups.

Je remarque alors que tous les deux utilisent des épées avec pierre d'invocation.

Leurs gestes sont brusque et puissants. Et leurs bras tremblent à chaque choc.

On voit que Thomas a plus d'expériences et de techniques que Raphaël. Et au bout de plusieurs longues minutes, il réussi à le désarmer.
Mais contre toute à attente, sa lame effectue une dernière courbe meurtrière.

Je sors mon arc et le tend à son maximum, profitant de sa porté, de sa vitesse, et le fait que je sois près d'eux, pour lancer une flèche et faire dévier la lame juste assez pour qu'elle loupe la gorge de Raphaël. Elle ne fait que déchiré le col du débardeur et eraflé légèrement sa peau.

- Mais tu es malade !

Les deux hommes se tournent vers moi. Les deux avec des yeux ronds comme des billes.

- Mais ça va pas bien ! Tu aurais pu le tuer espèce d'abruti !

Ce dernier, se reprend et hausse les épaules.

- Vous savez quoi ?! Je ne sais même pas pourquoi je suis venu vous parlez.

- Pourtant on a des choses à se dire.

- Comme quoi ?
Je lui crache à la figure ma question.

Il ne bronche pas et me répond calmement.

- Comme le fait que je t'ai embrassé.

- Effectivement ! La prochaine fois que tu prend tes aises comme cela je ne me gênerais pas non plus pour t'en mettre une.  Tu as peu m'avoir sauvé la vie, tu reste un parfait inconnu. Donc reste à ta place !

Après ses paroles dites avec toute la gentillesse du monde (notez l'ironie) je tourne les talons et part fine énervée du terrain.

Une main me bloque l'épaule au moment on je sors.

Je dégaine ma lame courte et me retourne en la posant sur le haut du torse de la personne qui me retient.

- Qu'est-ce  que tu veux ? !

L'homme de la trentaine qui me fait face me regarde, pas le moins du monde dérangé d'avoir une arme pointé sur lui.

- Je veux testé l'élève d'Edwin. Je me présente Orlanndo.

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant