Chapitre 48

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Hello ! Je m'excuse pour cette absence prolongée, mais il était nécessaire pour moi de prendre un peu de temps pour l'organisation de ma nouvelle année scolaire  ;)
Je reviens en force avec les deux chapitres que je n'ai pas publié ces deux dernières semaines et peut être parviendrais-je à en faire un autre avant vendredi prochain et à rattraper complètement mon regard (ce qui n'est pas gagner je dois l'avouer).
Bref, je publie un chapitre aujourd'hui et un autre demain.
Bonne lecture !

P.S. Un grand MERCI pour tout vos votes et le temps que vous passez à lire mon histoire  :)

Je m'élance dans la cahut sans plus me soucier de rien. Je deviens aveugle, je deviens sourde, je deviens incapable de réfléchir. Je deviens un monstre qui déchiquete ses proies sans leur laisser une chance. Je laissse la place au prédateur qui sommeil en moi, libérant un cauchemar sur mes adversaires.

Ma gueule est remplis de liquide au goût métallique, tandis que mes griffes tâchent le sol de marbre. Une machine à tuer en pleine oeuvre de mort.

Le temps passe, s'écoule à son rythme. Emporte de précieuses minutes de vie sans ralentir sa course. Imperturbable.
Un sablier infinie qui jamais ne s'arrête.  Un écoulement perpétuelle.
Ce qui n'est pas le cas pour nous, simple mortel. Un jour ou l'autre la mort nous tombera dessus, nous avertissant ou non.
Une mort que je donne et que je frolle sans un quelconque sourcillement. De toute manière je suis morte de l'intérieur. Mon coeur a été volé il y a longtemps, et la personne qui le détenait sans est allé avec, laissant un trous béant dans ma poitrine. Un trous que jamais je ne pourrai comblé. Une douleur perpétuel qui bientôt m'emportera.
Je n'ai pas peur de la mort, puisque la vie n'éveille en moi que la douleur. Elle sera ma délivrance. Et on ne peut craindre la délivrance.

Mon regard se pose sur ma proie, celle qui est la cause de ce troue béant, qui est la cause de cette terrible douleur.
Mes pupilles se rétrécissent tandis que mes muscles se bandent pour prendre de l'élan. Bientôt je m'élance. Rapide. Souple. Puissante.

Une sphère m'arrache jusqu'à l'os mon épaule, tandis qu'une autre me tranche un bout d'oreille et continue sa course en éraflant ma hanche.
Je saute sur ma proie, me faisant blesser au niveau des côtes au passage.
Mes crocs se referment sur son épaule, déchirant muscles et tendons.

Un hurlement de douleur vrille mes oreilles sensibles tandis que mes pattes arrière tentent de faire des dégâts sur sa hanche et sa cuisse.

Une lame tente de m'empaller, et me fait lâcher ma prise pour l'esquiver.
Je recule à une distance respectable, les oreilles couchées sur le crâne, un feulements menaçant dans la gorge.
Mon regard se rive dans celui de l'ex grand mage.

Mon corps crit son maltraitement mais je ne l'écoute pas. Mon attention entièrement fixer sur le regard coléreux qui me fait face.
Un flot de sang s'échappe de son membre presque arraché, tâchant irrémédiablement sa tenue immaculée.
Une blessure qui le ralentit considérablement, autant au niveau physique que magique.

Je m'élance à nouveau, m'écopant de nouvelles blessures au passage, avant de repartir après lui avoir ouvert une profonde plaie dans la cuisse.

S'en suis une série d'attaques similaire qui donnent une série de blessures dans les deux camps. Me ralentissant malgré moi petit à petit.

Je m'élance une nouvelle fois, mais une masse me percute tandis qu'une lame s'enfonce et tape dans mes côtes, m'arrachant une feulement de douleur avant que mes pattes arrière déchire la chaire fragile de l'abdomen de mon agresseur. Il retombe au sol, inconscient tandis que j'arrache avec mes crocs l'arme plantée dans mon corps. Un répit qui donne l'occasion à l'ex grand mage de prendre la fuite.
Je m'élance à sa suite, guère rapide avec mes blessures.
Nous nous enfonçons dans le dédale de couloir, pour ma part, incapable de me repérer.

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